Nos articles d’actualité et d’analyse sur le financement des entreprises par dette obligataire (marché primaire, DCM, obligations hybrides) ou bancaire.
Google va investir 550 millions de dollars (475 millions d’euros) dans le chinois JD.com, spécialisé dans l’e-commerce, dans le cadre de sa stratégie d’expansion sur les marchés asiatiques. Le groupe américain recevra 27,1 millions d’actions ordinaires JD.com de classe A dans le cadre d’une augmentation de capital réservée. Il détiendra une participation d’un peu moins de 1% dans JD.com. Cet investissement est décrit comme un élément d’un partenariat plus large, qui comprend la promotion des produits JD.com sur le service d’achats de Google.
Safran a lancé lundi matin une émission d’obligations à option de conversion et/ou d'échange en actions nouvelles et/ou existantes (Oceane) à échéance juin 2023, d’un montant nominal d’environ 700 millions d’euros. Le produit net de l'émission sera utilisé pour les besoins généraux du groupe.
Google va investir 550 millions de dollars (475 millions d’euros) dans le chinois JD.com, spécialisé dans l’e-commerce, dans le cadre de sa stratégie d’expansion sur les marchés asiatiques à forte croissance. Le groupe américain recevra 27,1 millions d’actions ordinaires JD.com de classe A dans le cadre d’une augmentation de capital réservée, ce qui donnera au groupe californien une participation d’un peu moins de 1% dans JD.com, a déclaré un porte-parole du groupe chinois.
L’assureur CNP a mandaté HSBC et Morgan Stanley comme coordinateurs globaux, ainsi que Credit Suisse, Natixis, SG CIB et UniCredit en tant que joint lead managers, pour arranger des rencontres avec les investisseurs les 18 et 19 juin. La compagnie prévoit d'émettre des obligations perpétuelles en euros dites restricted tier one (RT1), qui sont comptabilisées en capital sous Solvabilité 2. Ces titres, qui peuvent être dépréciés et ne seront pas remboursables par anticipation avant 10 ans, devraient être notés Baa3/BBB- (Moody’s/S&P). Plusieurs assureurs et réassureurs ont émis ces dernières semaines des RT1, notamment Scor et le néerlandais Vivat.
L’assureur CNP a mandaté HSBC et Morgan Stanley comme coordinateurs globaux, ainsi que Credit Suisse, Natixis, SG CIB et UniCredit en tant que joint lead managers, pour arranger des rencontres avec les investisseurs les 18 et 19 juin. La compagnie prévoit d'émettre des obligations perpétuelles en euros dites restricted tier one (RT1), qui sont comptabilisées en capital sous Solvabilité 2. Ces titres, qui peuvent être dépréciés et ne seront pas remboursables par anticipation avant 10 ans, devraient être notés Baa3/BBB- (Moody’s/S&P).
La banque américaine Goldman Sachs travaille avec Axa Investment Managers qui souhaite émettre de nouvelles obligations structurées adossées à des emprunts (CLO) sur le marché européen, rapportait hier S&P Global Intelligence en citant des sources de marché. Cela sera la première émission de ce type pour Axa IM cette année. Son dernier CLO européen, d’un montant de 360,8 millions d’euros, a été émis en novembre 2017. La société de gestion vient d’autre part de boucler cette semaine outre-Atlantique un CLO d’un montant notionnel de 400 millions de dollars.
Les créanciers européens de la Grèce ont autorisé hier un nouveau versement d’un milliard d’euros, qui constituait une condition préalable à l’ouverture de discussions sur de nouvelles mesures d’allègement de la dette la semaine prochaine. Cette décision est intervenue quelque temps après l’adoption par le parlement grec d’une nouvelle série de réformes du secteur de l'énergie, des retraites et du code du travail. Le Mécanisme européen de stabilité (MES) a autorisé ce versement qui permettra le remboursement d’arriérés. L’Eurogroupe, qui rassemble les ministres des Finances de la zone euro, se réunira la semaine prochaine à Luxembourg pour décider de l’avenir financier de la Grèce. Ce versement ouvre la voie au déblocage d’une dernière tranche d’aide internationale à Athènes la semaine prochaine.
Sans limite. Si les initial coin offerings (ICO) ont surpris à leur début par la rapidité et la facilité avec lesquelles de jeunes start-up ou de simples projets réussissaient à lever quelques dizaines de millions sur la blockchain, elles sont entrées dans une autre dimension ces derniers mois. A l’issue d’une ICO qui aura duré un an, la société EOS, qui développe une blockchain destinée à concurrencer Ethereum, vient de collecter pas moins de 4,2 milliards de dollars, soit la plus importante levée de fonds jamais réalisée via cette méthode. A titre de comparaison, la principale ICO de 2017 était celle de Filecoin, pour environ 250 millions de dollars. Quelques jours avant, la messagerie cryptée Telegram avait décidé d’annuler la partie publique de son ICO après avoir obtenu 1,7 milliard de dollars au cours de deux pré-ICO.
C’est le montant, en dollars, qu’Ant Financial, le bras financier du géant chinois du commerce en ligne Alibaba, vient de lever à l’occasion du plus important tour de table privé jamais réalisé. Le propriétaire d’Alipay a collecté cette somme auprès de GIC, Temasek, du fonds souverain malaisien, de CPP ainsi que de fonds de private equity comme Warburg Pincus, T.Rowe Price, ou encore Silver Lake. Selon Reuters, ce tour de table valorise la société autour de 150 milliards de dollars. Sa maison mère Alibaba détient elle-même le record pour une levée de fonds publique, avec environ 25 milliards de dollars levés lors de son IPO en 2014 à Wall Street.
Manurhin, fabricant de machines de cartoucherie qui emploie 150 personne à Mulhouse, a été placé hier en redressement judiciaire par la chambre commerciale du tribunal de grande instance, à l’issue d’une période de sauvegarde d’un an qui n’a pas permis de régler ses problèmes financiers. D'éventuels repreneurs ont jusqu’au 11 juillet pour déposer une offre, une nouvelle audience étant programmée pour le 1er août. L’Etat, qui avait pris une participation de 45,4% dans Manurhin en 2012, avant de la revendre au management, serait prêt à s’impliquer de nouveau dans la reprise.
Après avoir collecté 250 millions d’euros pour son premier fonds bouclé en 2012, puis 332 millions pour le deuxième clôturé en 2015, le gérant britannique Highland Europe cherche désormais 476 millions d’euros pour un nouveau véhicule, rapportait hier Capital Finance en citant un document enregistré par la SEC. Highland Europe Technology Growth 3 est en quête de 463 millions d’euros, alors que Highland Europe Special 3 souhaite réunir 13 millions d’euros. Cette répartition entre deux «limited partnerships» enregistrés à Jersey reprend celle de la précédente mouture. Cette dernière était composée d’un premier fonds de 324,5 millions d’euros et d’un second de 6,5 millions. Le Fonds européen d’investissement et le Fonds stratégique d’investissement irlandais faisaient partie de ses souscripteurs. Disposant de bureaux à Londres et à Genève, Highland Europe collabore étroitement avec son homologue américain, Highland Capital Partners, basé à Palo Alto et Boston.
Manurhin, fabricant de machines de cartoucherie qui emploie 150 personne à Mulhouse, a été placé aujourd’hui en redressement judiciaire par la chambre commerciale du tribunal de grande instance, à l’issue d’une période de sauvegarde d’un an qui n’a pas permis de régler ses problèmes financiers. D'éventuels repreneurs ont jusqu’au 11 juillet pour déposer une offre, une nouvelle audience étant programmée pour le 1er août.
Verallia a signé la mise en place d’un crédit syndiqué supplémentaire de 550 millions d’euros au taux Euribor +325 points de base, remboursable in fine en 2025. En complément, le verrier a lancé un programme de 250 millions d’euros de Negotiable european commercial paper (Neu CP), nouvelle appellation des billets de trésorerie. Enfin, la ligne de crédit renouvelable existante a été augmentée de 75 millions pour atteindre 325 millions. Ces nouvelles ressources, complétées par de la trésorerie, serviront à rembourser une partie de la dette existante.
Un an après l'échec de son rachat par SoftBank, l'opérateur de satellites profite de la flambée de son cours de Bourse pour rembourser une partie de sa dette.
Verallia a signé la mise en place d’un crédit syndiqué supplémentaire de 550 millions d’euros au taux Euribor +325 points de base, remboursable in fine en 2025. En complément, le verrier a lancé un programme de 250 millions d’euros de Negotiable european commercial paper (Neu CP), nouvelle appellation des billets de trésorerie. Enfin, la ligne de crédit renouvelable existante a été augmentée de 75 millions pour atteindre 325 millions.
Le groupe Le Five, spécialisé dans l’exploitation de salles de foot à 5, a levé 6 millions d’euros dans le cadre d’un financement obligataire privé auprès d’Eiffel Investment Group. «Ce financement va permettre au groupe d’accélérer un ambitieux plan de développement qui prévoit l’ouverture d’une vingtaine de centres sur les quatre prochaines années», indique le groupe. Le Five prévoit ainsi l’ouverture le 14 juin d’un nouveau centre ultra-urbain dans le 13ème arrondissement de Paris. L’exploitant de salles de foot à 5 a ouvert son capital à Capzanine il y a deux ans. Il gère une quarantaine de complexes en France et en Espagne.
L’Arabie saoudite, les Emirats arabes unies et le Koweït ont promis hier de fournir à la Jordanie une aide de 2,5 milliards de dollars (2,12 milliards d’euros) pour permettre au royaume de surmonter un mouvement de contestation sociale. Les trois monarchies du Golfe précisent que leur aide prendra la forme de dépôts à la banque centrale jordanienne, de garanties auprès de la banque mondiale, d’un soutien au budget jordanien et de projets de développement. A peine nommé, le nouveau Premier ministre jordanien, Omar al Razzaz, a annoncé jeudi l’abandon d’un projet de hausse de l’impôt sur le revenu.
FFP, la holding de la famille Peugeot, a annoncé hier un co-investissement de 120 millions de dollars (102 millions d’euros) supplémentaires aux côtés de l’allemand JAB Holding pour soutenir l’expansion du groupe dans les boissons après le rachat de Dr Pepper. FFP a déjà investi un total de 200 millions de dollars en deux fois fin 2016 et fin 2017 dans deux véhicules de co-investissement de JAB pour son développement dans les biens de consommation (JAB CF Global Brand I et II). Avec cette nouvelle transaction qui devrait être bouclée en juillet, FFP sera exposée à la nouvelle entité KDP mais également au torréfacteur Jacobs Douwe Egberts.