Renouveau. C’est une Organisation mondiale du commerce (OMC) affaiblie par le blocage des Etats-Unis, contestée dans sa gouvernance et confrontée à la montée des protectionnismes qui va devoir se trouver un nouveau directeur général à compter du 1er septembre prochain. En effet, le Brésilien Roberto Azevêdo (photo), qui occupait ce poste depuis 7 ans, a officialisé son départ le 14 mai dernier, à l’occasion d’un conseil général convoqué à cet effet. Invoquant des motivations purement familiales, le directeur général sortant a dressé un bilan flatteur des accomplissements de l’organisation. Le processus de sélection de son remplaçant s’annonce périlleux. Certains membres ont déjà fait savoir que des candidats américains ou chinois étaient exclus d’avance, en raison du conflit entre les deux géants. Quant aux Etats-Unis, dont le Sénat va examiner un projet de retrait de l’OMC, leur réaction ne manquera pas d’être scrutée à la loupe.
Le Royaume-Uni prévoit de réduire les droits de douane imposés sur les produits agricoles en provenance des Etats-Unis afin de permettre des avancées dans les discussions avec Washington sur la conclusion d’un accord commercial de libre-échange, rapporte le Financial Times. D’après le journal, le département du Commerce international envisage un «ensemble important de concessions» envers les négociateurs américains au cours des prochains mois.
Les démocrates de la Chambre des représentants ont dévoilé mardi un plan de 3.000 milliards de dollars destiné à soutenir les Etats, commerces et foyers américains face à la crise liée au coronavirus, mais les républicains du Sénat s’y sont déjà fermement opposés. Le projet de loi, qui ambitionne de doubler la réponse financière à la crise actuelle, prévoit près de 1.000 milliards de dollars d’aides aux Etats et gouvernements locaux. Alors que la pandémie a causé plus de 80.000 décès et bloqué l’économie du pays, le débat est animé pour savoir qui doit porter les programmes de soutien entre l’Etat fédéral et les Etats fédérés…
Le président américain a déclaré lundi qu’il s’opposait à une renégociation de l’accord commercial de «phase 1» signé en janvier avec la Chine. Le Global Times, tabloïd adossé au Parti communiste chinois, a rapporté lundi que des conseillers de Pékin auraient évoqué la possibilité d’invalider l’accord commercial et d’en négocier un nouveau afin de faire pencher davantage la balance du côté chinois. Donald Trump, qui avait lui-même émis par le passé l’hypothèse de se retirer de l’accord, a indiqué qu’il souhaitait désormais voir si Pékin allait respecter ses engagements en achetant massivement des produits américains. Cet entretien est survenu dans un climat de tensions accrues avec la crise sanitaire.
Le président américain a déclaré lundi qu’il s’opposait à une renégociation de l’accord commercial de «phase 1» signé en janvier avec la Chine. Le Global Times, tabloïd en langue anglaise adossé au Parti communiste chinois (PCC), a rapporté lundi que des conseillers de Pékin auraient évoqué la possibilité d’invalider l’accord commercial et d’en négocier un nouveau afin de faire pencher davantage la balance du côté chinois.
Le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis a reculé de 4,8% en termes annualisés au premier trimestre, pénalisé par les mesures de confinement mises en place en mars pour endiguer la pandémie de coronavirus, a annoncé mercredi le département du Commerce.
La Chambre des représentants a adopté jeudi le nouveau plan de soutien de 484 milliards de dollars pour aider les PME et soutenir les hôpitaux face à la crise du coronavirus. Le texte, issu d’un compromis bipartisan, a été adopté par 388 voix pour et 5 contre, après avoir été voté à l’unanimité par le Sénat mardi soir. Il devait être transmis au président Donald Trump pour promulgation dans la soirée.
Alors que les Etats-Unis déploient des filets sociaux inédits pour résister à la pandémie de Covid-19, une question s’impose : qu’en restera-t-il à l’issue des mesures d’urgence ?
Le Sénat américain a voté mardi soir tardivement le déblocage de près de 500 milliards de dollars supplémentaires pour aider les PME et soutenir les hôpitaux face à la crise du coronavirus. Le texte, issu d’un compromis bipartisan, doit désormais être soumis à la Chambre des représentants, à majorité démocrate, pour un vote prévu jeudi.
Le président Donald Trump a demandé mardi à son administration de mettre sur pied un programme de soutien financier à l’industrie pétrolière et gazière des Etats-Unis, frappée par la chute des cours du brut, qui sont passés lundi soir pour la première fois de leur histoire en territoire négatif. «Nous ne laisserons jamais tomber la grande industrie pétrolière et gazière américaine. J’ai ordonné au secrétaire à l’Energie et au secrétaire au Trésor d'élaborer un plan qui mettra des fonds à disposition afin que ces entreprises et ces emplois très importants soit garantis à très long terme», a écrit le président américain sur son compte Twitter.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont légèrement diminué la semaine passée aux Etats-Unis, mais se montaient encore à 5,245 millions au 11 avril, contre 6,615 millions la semaine précédente, a annoncé jeudi le département du Travail. Les économistes attendaient en moyenne un chiffre de 5,1 millions.
Le coup d’arrêt subi par l'économie américaine et les dépenses liées à son soutien pendant l'épidémie de coronavirus vont multiplier par près de 4 le déficit budgétaire des Etats-Unis, qui pourrait atteindre cette année 3.800 milliards de dollars en 2020, soit 18,7% du PIB, a annoncé lundi soir le groupe de réflexion Committee for a Responsible Federal Budget (CRFB). Le CRFB prévoit encore un déficit de 2.100 milliards de dollars en 2021, et un déficit moyen de 1.300 milliards d’ici à 2025. Ces estimations ont été publiées trois jours après l’annonce par le Trésor d’un déficit budgétaire de 744 milliards de dollars pour les six premiers mois de l’exercice 2020.
Le coup d’arrêt subi par l'économie américaine et les dépenses liées à son soutien pendant l'épidémie de coronavirus vont multiplier par près de 4 le déficit budgétaire des Etats-Unis, qui pourrait atteindre cette année 3.800 milliards de dollars en 2020, soit 18,7% du PIB, a annoncé lundi soir le groupe de réflexion Committee for a Responsible Federal Budget (CRFB). Le CRFB prévoit encore un déficit de 2.100 milliards de dollars en 2021, et un déficit moyen de 1.300 milliards d’ici à 2025. Ces estimations ont été publiées trois jours après l’annonce par le Trésor d’un déficit budgétaire de 744 milliards de dollars pour les six premiers mois de l’exercice 2020.
Les Etats-Unis ont détruit 701.000 emplois nets en mars, en raison des mesures de restriction adoptées pour lutter contre la propagation du coronavirus dans le pays, a annoncé vendredi le département américain du Travail. L'économie américaine, qui avait créé 275.000 postes en février, a ainsi détruit des emplois pour la première fois depuis l’année 2010. Le nombre de postes créés en février avait initialement été estimé à 273.000. Le mois dernier, le taux de chômage dans le pays a bondi à 4,4%, contre 3,5% en février.