Pete Buttigieg s’est retiré dimanche de la course à l’investiture démocrate pour l’élection présidentielle aux Etats-Unis, déclarant qu’il ne voyait plus de chances de victoire, au lendemain du large succès de Joe Biden en Caroline du Sud, quatrième étape des primaires. L’ancien vice-président «modéré» Joe Biden, qui avait connu des revers cuisants dans les deux premiers Etats appelés à voter en février (Iowa et New Hamsphire), aurait recueilli 49 % des voix en Caroline du Sud, devant le sénateur socialiste Bernie Sandersà, à 20%, et le milliardaire Tom Steyer, à 11%, qui a également retiré sa candidature malgré sa bonne performance.
Au suivant. Les menaces américaines échouent à freiner les initiatives nationales visant à taxer les services digitaux. En déposant un projet de loi devant le Parlement le 18 février, le gouvernement espagnol se joint à la liste, de plus en plus longue, de pays qui s’exposent à de potentielles représailles de Washington. Lors de la réunion des ministres des Finances du G20 (photo), les Britanniques ont réaffirmé leur volonté de mettre en place une taxe à compter du mois d’avril 2020. Cependant, à l’instar de l’Italie, la taxe ne serait collectée qu’en 2021.
Les ministres des Finances du G20 réunis à Riyad ce week-end vont tenter de progresser dans leurs discussions techniques, notamment au sujet de la fiscalité internationale.
Le sénateur du Vermont Bernie Sanders était donné en tête mardi soir de la deuxième étape des primaires démocrates dans le New Hampshire, avec environ 28% des voix alors que l’ancien favori Joe Biden était relégué à la cinquième place avec moins de 9% des voix. Entre eux, le candidat-surprise arrivé en tête du caucus de l’Iowa Pete Buttigieg obtiendrait 24%, la sénatrice du Minnesota Amy Klobuchar 20%, et la sénatrice du Massachusetts Elizabeth Warren seulement 9,5%. Sur un total de 33 candidats au départ, sans l’ancien maire de New York, Michael Bloomberg, qui ne participera aux scrutins qu’à partir du Super Tuesday du 3 mars.
Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale américaine, a exprimé mardi un certain optimisme sur les perspectives de l'économie des Etats-Unis tout en évoquant les risques liés à l'épidémie de coronavirus en Chine et à la faiblesse de la productivité. Dans une déclaration rédigée à l’occasion de son audition semestrielle à la Chambre des représentants, il a expliqué qu’au second semestre 2019, «l'économie est apparue résiliente aux vents contraires mondiaux qui se sont intensifiés l'été dernier».
L'économie américaine a créé 225.000 emplois en janvier, selon le département américain du Travail. Le consensus Dow Jones Newswires prévoyait 158.000 emplois nets. L'économie américaine crée des emplois sans discontinuer depuis octobre 2010, soit 112 mois, ce qui constitue un record. En décembre, le nombre de postes créés s’est établi à 147.000, selon des données révisées. Au cours des trois derniers mois, les créations d’emplois aux Etats-Unis se sont établies en moyenne à 211.000 par mois. En revanche, le taux de chômage a légèrement augmenté, à 3,6%, contre 3,5% en décembre.
L'économie américaine a créé 225.000 emplois en janvier, nettement plus que prévu, selon les données publiées vendredi par le département américain du Travail. Les économistes interrogés par Dow Jones Newswires s’attendaient à la création de 158.000 emplois nets. L'économie américaine crée des emplois sans discontinuer depuis octobre 2010, soit 112 mois, ce qui constitue un record.
Le vice-président de l’exécutif européen, Valdis Dombrovskis, à Paris hier pour le Finance Summit de Politico et L'Agefi, détaille ses priorités en 2020.
Pete Buttigieg devançait de peu Bernie Sanders, avec 26,8% des délégués contre 25,2%, selon les premiers résultats partiels diffusés des caucus démocrates de l’Iowa. Suivrait, en troisième position, la sénatrice du Massachusetts, Elizabeth Warren, (18,4%) et seulement l’ancien vice-président Joe Biden (15,5%). Pete Buttigieg, 38 ans, ancien vétéran de l’armée qui a combattu en Afghanistan, a lancé sa candidature un an plus tôt avec une équipe resserrée. Bernie Sanders, âgé de 78 ans, était pourtant donné en tête du vote populaire. Le président américain Donald Trump a lui-même été formellement désigné candidat par 90% des voix dans le même Etat. D’autres caucus suivront dans les prochaines semaines, avant le Super Tuesday du 3 mars.
Pete Buttigieg créerait la surprise en devançant d’une courte tête Bernie Sanders, avec 26,8% des délégués contre 25,2%, selon les premiers résultats partiels diffusés seulement pour les caucus démocrates de l’Iowa, dont l’organisation a fait l’objet d’un gros bug informatique qui place un conditionnel sur ces résultats représentatifs de 71% des votes. Suivrait, en troisième position, la sénatrice du Massachusetts, Elizabeth Warren, (18,4%) et seulement l’ancien vice-président Joe Biden (15,5%).
L’activité du secteur manufacturier américain a progressé de manière inattendue en janvier, selon les données publiées lundi par l’Institute for Supply Management (ISM). L’indice ISM manufacturier s’est hissé à 50,9 en janvier, contre 47,2 en décembre. L’activité dans le secteur s'était contractée au cours des cinq mois précédents alors que le conflit commercial entre les Etats-Unis et la Chine a alimenté l’incertitude chez les industriels. Mais la signature d’un accord commercial préliminaire le 15 janvier dernier entre Washington et Pékin a redonné de l’optimisme au secteur, selon l’ISM. Le sous-indice des nouvelles commandes a atteint 52,0, au plus haut depuis mai, et celui de l’emploi ressort également en hausse à 46,6 après 45,2.
L’activité du secteur manufacturier américain a progressé de manière inattendue en janvier, revenant en territoire d’expansion pour la première fois depuis juillet, selon les données publiées lundi par l’Institute for Supply Management (ISM). L’indice ISM manufacturier s’est hissé à 50,9 en janvier, contre 47,2 en décembre. Les économistes s’attendaient à une légère amélioration de l’indice en décembre, à 48,5 en moyenne.
Si les négociations en vue d’établir une taxe harmonisée sur les services numériques devait échouer, des tensions commerciales accrues en résulteraient.
Les Etats-Unis espèrent conclure «cette année» un accord commercial avec le Royaume-Uni, dans la foulée du Brexit, a déclaré jeudi au Forum économique mondial de Davos le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin. «Il y a moins de problèmes entre le Royaume-Uni et les Etats-Unis qu’entre le Royaume-Uni et l’Union européenne (...) nos économies sont assez semblables», a ajouté le ministre américain au Commerce, Wilbur Ross. Le président américain Donald Trump a aussi déclaré mercredi à Davos espérer un accord commercial avec l’Union européenne avant l'élection présidentielle de novembre.
Les Etats-Unis espèrent conclure «cette année» un accord commercial avec le Royaume-Uni, dans la foulée du Brexit, a déclaré jeudi au Forum économique mondial de Davos le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin. Cet accord «est une priorité absolue pour le président Trump et nous prévoyons de le conclure avec eux cette année, ce qui, nous le croyons, sera bon pour eux et bon pour nous.»
Disparités. Selon les dernières estimations de la Cnuced (Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement), les investissements directs étrangers (IDE) mondiaux sont restés stables en 2019, à 1,39 milliard de dollars, soit une baisse de 1 % par rapport à 2018. Malgré une baisse sensible des fusions-acquisitions transfrontières (-40 %), les investisseurs ont répondu présent, mais avec de fortes disparités selon les régions (voir le graphique). En particulier, les flux vers les pays développés ont baissé de 6 % pour atteindre environ 643 milliards de dollars. L’Union européenne (UE) est la plus touchée, avec une diminution des investissements de 15 %, à 305 milliards de dollars. Ainsi, les investissements ont baissé de 6 % au Royaume-Uni (61 milliards de dollars). En cause, les tensions liées au Brexit et une moindre activité de fusions-acquisitions transfrontières par rapport à 2018. Malgré une chute de 48 % à Hong-Kong (55 milliards de dollars), le territoire reste parmi les 10 premières destinations d’investissement mondiales en 2019. Les Etats-Unis conservent leur première place, à 251 milliards de dollars. Si les investisseurs canadiens ont boudé la destination (-24 %), les capitaux australiens et japonais ont en revanche afflué. Ce sont les économies en transition qui enregistrent la plus forte progression, avec des investissements en hausse de 65 %. La Russie, qui a su redonner confiance aux investisseurs, capte l’essentiel des flux (33 milliards de dollars).