Le groupe parapétrolier italien plonge de plus de 30 % en Bourse ce mardi en milieu de journée, à un plus bas depuis 30 ans. Saipem, contrôlée par le groupe énergétique Eni et la CDP, l’équivalent transalpin de la Caisse des Dépôts, paye le prix du semi-échec de sa levée de fonds. Il n’a attiré que 1,395 milliard d’euros de capital, soit 70 % seulement de l’enveloppe de fonds propres prévue dans le cadre d’un appel de 2 milliards d’euros, initié en juin. Saipem proposait ses nouvelles actions au prix d'émission de 1,013 euro chacune, à raison de 95 nouvelles actions pour une action ordinaire ou d'épargne détenue. Le parcours chaotique du titre ces derniers années et les pertes sur plusieurs grands contrats explique la défiance des investisseurs. Un pool de banques s’est engagé, rapporte Reuters, à éponger les droits non exercés afin de garantir la couverture de l’intégralité du montant de l’augmentation de capital.