Les actualités et l’analyse du secteur de l’énergie (pétrole, gaz, électricité, charbon, renouvelables, nucléaire, hydrogène), son marché, ses prix, sa géopolitique et son influence sur le monde économique. Retrouvez aussi nos articles sur les grandes entreprises énergétiques (Engie, EDF, TotalEnergies, Shell, BP, Exxonmobil), leur modèle économique, leur cours de Bourse, leurs opérations de financement.
Le groupe d’ingénierie et de technologies pour l’industrie énergétique Technip Energies a annoncé lundi avoir remporté un contrat d’ingénierie, de fourniture des équipements et de construction auprès de Hafslund Oslo Celsio pour un projet de capture et stockage du carbone associé à l’usine de valorisation énergétique des déchets d’Oslo, en Norvège.
La Commission européenne a validé vendredi une aide d’Etat de cinq milliards d’euros accordée par la France aux entreprises à forte intensité énergétique pour les soutenir face à la flambée des prix liée à la guerre menée par la Russie en Ukraine. Cette mesure, qui prendra la forme de subventions directes des surcoûts énergétiques, a été autorisée dans le cadre de l’assouplissement temporaire des règles sur les aides d’Etat du fait de la «perturbation grave» de l'économie européenne découlant du conflit en Ukraine.
L’Allemagne entend préserver la liquidité de l’énergéticien, qui a suspendu ses prévisions annuelles en raison de la baisse des livraisons de gaz russe.
Les contrats à terme sur le gaz européen (TTF à Rotterdam) ont prolongé leur dynamique haussière de 5% jeudi jusqu’à dépasser 145 euros/MWh, un niveau qui n’avait plus été atteint depuis début mars. Gazprom a encore resserré son approvisionnement vers l’Union européenne (UE), compromettant un peu plus l’objectif du bloc de remplir 80% de sa capacité de stockage avant l’hiver.
Le groupe espagnol d’énergies renouvelables Opdenergy a annoncé mercredi matin qu’il comptait lever jusqu’à 200 millions d’euros lors de son introduction en Bourse à Madrid, après y avoir renoncé l’an dernier en raison de la volatilité des marchés. Cette augmentation de capital doit lui permettre de financer son plan d’affaires jusqu’en 2025. A cet horizon, l’exploitant de parcs solaires en Europe, aux Etats-Unis et en Amérique latine, vise une capacité d’environ 3,3 GW d’actifs en exploitation et en construction, soit plus qu’un doublement de sa capacité opérationnelle brute actuelle et en construction, et une augmentation de six fois sa capacité opérationnelle réelle. La société se dit en «discussions avancées» avec un investisseur «de premier plan», qui pourrait souscrire à 25% de l’opération, sous réserve d’une valorisation maximale de 575 millions d’euros pré-money.
TotalEnergies devient le premier partenaire de QatarEnergy en se voyant attribuer 25 % d’une coentreprise détenant elle-même 25 % du projet géant de gaz naturel liquéfié (GNL) North Field East. « C’est une bonne nouvelle pour la lutte contre le changement climatique car le gaz et le GNL sont essentiels pour soutenir la transition énergétique et notamment le passage du charbon au gaz, assure Patrick Pouyanné (photo), président-directeur général du groupe pétrolier français. L’extension de North Field apportera une contribution exemplaire et majeure à notre stratégie de croissance dans le GNL bas carbone. » Pour autant, ce gisement, représentant environ 10 % des réserves mondiales de gaz connues, est aussi considéré comme la pire bombe climatique au monde, selon une enquête du Guardian relayée par Novethic. Qui cite également l’ONG Reclaim Finance impliquant TotalEnergies dans 24 bombes climatiques.
Les profits des deux mastodontes devraient se compter en dizaines de milliards cette année. TotalEnergies a annoncé jeudi relever à 12 centimes sa ristourne sur le prix de l'essence.
Le groupe espagnol d’énergies renouvelables Opdenergy a annoncé mercredi matin qu’il comptait lever jusqu’à 200 millions d’euros lors de son introduction en Bourse à Madrid, après y avoir renoncé l’an dernier en raison de la volatilité des marchés.
L’énergéticien possède un portefeuille de 37 milliards d’euros pour couvrir une partie du coût du démantèlement de son parc nucléaire et de la gestion des déchets radioactifs.
Le fabricant d’électrodes De Nora a annoncé le succès de son introduction en Bourse à un prix toutefois fixé en bas de fourchette, à 13,50 euros par action. Le groupe italien a levé 200 millions d’euros d’argent frais et des actionnaires existants ont vendu pour 274 millions d’euros de titres. La taille de l’opération atteint donc 474 millions au total et pourrait être portée 545 millions d’euros en cas d’exercice complet de l’option de surallocation. La capitalisation boursière de De Nora s’élève à 2,7 milliards d’euros et la cotation des actions débutera à Milan le 30 juin.
Les dirigeants du G7 sont convenus d’étudier la possibilité de plafonner les prix des importations de pétrole et de gaz russes afin de limiter la capacité de Moscou à financer ses opérations militaires en Ukraine, ont fait savoir mardi des responsables du Groupe des sept pays industrialisés. L’Union européenne (UE) examinera avec ses partenaires internationaux les moyens de réduire les prix de l’énergie, notamment par l’introduction de plafonds temporaires sur les prix à l’importation, précise un passage du communiqué final du G7 que Reuters a pu consulter. Les Etats-Unis ont réclamé un tel mécanisme de plafonnement afin de lier les services financiers, les assurances et le transport de cargaisons de pétrole à un plafonnement du prix du pétrole russe. L’Italie a fait pression pour étendre ce plafonnement des prix au gaz et la France a souhaité que le plafonnement s’étende au-delà des produits russes, afin de réduire les prix plus globalement.
Le fabricant d’électrodes De Nora a annoncé le succès de son introduction en Bourse à un prix toutefois fixé en bas de fourchette, à 13,50 euros par action. Le groupe italien a levé 200 millions d’euros d’argent frais et des actionnaires existants ont vendu pour 274 millions d’euros de titres. La taille de l’opération atteint donc 474 millions au global et pourrait être portée 545 millions d’euros en cas d’exercice complet de l’option de surallocation. La capitalisation boursière de De Nora s’élève à 2,7 milliards d’euros et la cotation des actions débutera à Milan le 30 juin.
Les dirigeants du G7 sont convenus d’étudier la possibilité de plafonner les prix des importations de pétrole et de gaz russes afin de limiter la capacité de Moscou à financer ses opérations militaires en Ukraine, ont fait savoir mardi des responsables du Groupe des sept pays industrialisés (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni, Union européenne).
Le bouclier tarifaire qui encadre les prix du gaz a été prolongé jusqu’au 31 décembre, indique un décret publié dimanche au Journal officiel. Alors que la Russie, soumise à des sanctions occidentales en raison de la guerre en Ukraine, limite ses livraisons de gaz aux pays de l’Union européenne (UE), le gouvernement français prolonge ainsi un dispositif qui permet d’amortir en partie les effets de la hausse des prix de l’énergie. Annoncé à l’automne dernier, il devait prendre fin le 30 juin.
Les Français doivent réduire leur consommation d'énergie ce qui permettra au pays de retrouver des marges de manœuvre et d’affronter les futures pointes de consommation, écrivent les dirigeants de TotalEnergies, EDF et Engie dans une tribune publiée dans le JDD. Evoquant la forte baisse des livraisons de gaz russe dans le contexte de la guerre en Ukraine, ainsi que les tensions sur une partie des capacités de production électrique européennes, les trois premiers énergéticiens français jugent que «nous devons, collectivement, agir sur la demande en énergie en réduisant notre consommation pour nous redonner des marges de manœuvre». Alors que la Russie, soumise à des sanctions occidentales en raison de la guerre en Ukraine, limite ses livraisons de gaz aux pays de l’Union européenne, le gouvernement français a publié dimanche un décret prolongeant au 31 décembre le «bouclier tarifaire» sur le gaz. Il se prépare en outre à faire redémarrer la centrale à charbon de Saint-Avold (Moselle) l’hiver prochain en cas de besoin.
Porté par l'engouement pour le GNL, le groupe GTT s'envole de plus de 40% en Bourse depuis le début de l'année. Son PDG a accordé une interview à L'Agefi.
L’Allemagne a finalement activé jeudi le niveau 2 de son plan d’urgence sur l’approvisionnement en gaz en raison de la réduction des livraisons en provenance de Russie et de la flambée des prix, mais la clause qui permettrait aux compagnies de répercuter la hausse des coûts sur les clients ne sera pas encore mise en place, a déclaré le ministère de l’Economie. Ce niveau 2 («alarme»), est prévu lorsqu’il existe un risque élevé de pénurie de gaz à long terme. L’activation du niveau 2 permet à Berlin de fournir une ligne de crédit de 15 milliards d’euros destinée à remplir les installations de stockage de gaz. En outre, un modèle de vente aux enchères de gaz sera lancé cet été pour encourager les consommateurs industriels à économiser le gaz.
La Russie augmente ses exportations d’essence et de naphta vers l’Afrique et le Moyen-Orient, selon plusieurs sources citées par Reuters et les données de Refinitiv, alors que les ventes à destination de l’Europe ralentissent. Bien que l’Asie ait rapidement augmenté ses achats de pétrole brut russe, il semble primordial pour la Russie de trouver de nouveaux marchés. La Russie exportait près de 5 millions de barils/jour (mbj) vers l’Europe en 2021, et encore plus de 2,5 mbj avant la mise en place des sanctions. Les compagnies pétrolières russes ont récemment augmenté les livraisons d’essence et de naphta à destination de l’Afrique et du Moyen-Orient via les ports de la Baltique, ont indiqué des traders à Reuters, et ces livraisons devraient encore augmenter dans la deuxième partie de l’année.