Les actualités et l’analyse du secteur de l’énergie (pétrole, gaz, électricité, charbon, renouvelables, nucléaire, hydrogène), son marché, ses prix, sa géopolitique et son influence sur le monde économique. Retrouvez aussi nos articles sur les grandes entreprises énergétiques (Engie, EDF, TotalEnergies, Shell, BP, Exxonmobil), leur modèle économique, leur cours de Bourse, leurs opérations de financement.
Pour réduire sa dépendance au gaz russe, l’Union européenne (UE) va pouvoir compter sur… le gaz russe. L’Azerbaïdjan a signé en juillet avec Bruxelles un accord pour augmenter ses exportations de gaz vers l’UE afin de l’aider à se couper du robinet russe dans le cadre des sanctions visant Moscou pour son offensive en Ukraine. Mais, comme l’indique le site Eurasianet.org, pour maintenir sa fourniture de gaz au niveau domestique, la société d’Etat azérie, qui n’est pas concernée par les sanctions européennes, a conclu un accord avec Gazprom pour lui acheter un milliard de mètres cubes de gaz d’ici à mars 2023. Ainsi, le gaz russe devrait alimenter le marché intérieur de l’Azerbaïdjan, tandis qu’une partie de la production azérie permettra de respecter les engagements d’exportation. Merci qui ?
QatarEnergy et ConocoPhillips ont signé mardi deux accords sur l’exportation de gaz naturel liquéfié (GNL) vers l’Allemagne pour une durée d’au moins 15 ans à partir de 2026, le premier contrat de ce type prévoyant la livraison en Europe de gaz extrait du développement du champ qatari North Field. L’Allemagne s’assure ainsi des livraisons de deux millions de tonnes de GNL par an depuis Ras Laffan, au Qatar, et vers le futur terminal de Brunsbüttel, sur la mer du Nord, a précisé le directeur général de QatarEnergy, Saad al-Kaabi, lors d’une conférence de presse commune avec son homologue de ConocoPhillips, Ryan Lance. Saad al-Kaabi a précisé que des négociations étaient en cours avec des entreprises allemandes en vue de possibles nouveaux contrats d’approvisionnement. Le ministre allemand de l’Economie, Robert Habeck, s’est dit satisfait de la durée du contrat conclu avec QatarEnergy, tout en précisant que «les sociétés concernées doivent savoir que le terminal de réception en Allemagne devra, en temps voulu, disparaître si nous voulons respecter nos objectif de protection du climat».
L’investissement de 679 millions de livres du gouvernement britannique lui permettra de contrôler 50% de ce projet nucléaire et d’évincer le chinois CGN.
QatarEnergy et ConocoPhillips ont signé mardi deux accords sur l’exportation de gaz naturel liquéfié (GNL) vers l’Allemagne pour une durée d’au moins 15 ans à partir de 2026, le premier contrat de ce type prévoyant la livraison en Europe de gaz extrait du développement du champ qatari North Field. L’Allemagne s’assure ainsi des livraisons de deux millions de tonnes de GNL par an depuis Ras Laffan, au Qatar, et vers le futur terminal de Brunsbüttel, sur la mer du Nord, a précisé le directeur général de QatarEnergy, Saad al-Kaabi, lors d’une conférence de presse commune avec son homologue de ConocoPhillips, Ryan Lance.
Le conglomérat espagnol Acciona, présent dans le BTP, l’immobilier et l’énergie, a annoncé lundi son intention de construire en Australie une ferme éolienne d’une puissance de 1.000 mégawatts pour environ 1,3 milliard d’euros, ce qui correspondra à un quasi-doublement de son investissement et de sa capacité installée sur le site de MacIntyre Wind Precinct dans l’Etat du Queensland. Cet Etat cherche à attirer des investissements dans les énergies éolienne et solaire car il prévoit assurer 70% de ses besoins énergétiques à partir de sources renouvelables à l’horizon 2032.
Le Conseil d’administration d’EDF a coopté le 28 novembre 2022 Anne-Marie Descôtes, secrétaire générale du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, en qualité d’administratrice, en remplacement de l’ex-PDG, Jean-Bernard Lévy, pour la durée restant à courir du mandat de ce dernier, soit jusqu’à l’issue de l’assemblée générale 2023.
Le conglomérat espagnol Acciona, présent dans le BTP, l’immobilier et l’énergie, a annoncé lundi son intention de construire en Australie une ferme éolienne d’une puissance de 1.000 mégawatts pour environ 1,3 milliard d’euros, ce qui correspondra à un quasi-doublement de son investissement et de sa capacité installée sur le site de MacIntyre Wind Precinct dans l’Etat du Queensland. Cet Etat cherche à attirer des investissements dans les énergies éolienne et solaire car il prévoit assurer 70% de ses besoins énergétiques à partir de sources renouvelables à l’horizon 2032.
Le fabricant de câbles Nexans a annoncé vendredi avoir remporté un contrat portant sur le projet d’interconnexion électrique entre la France et l’Irlande, mené par le réseau français de transport d'électricité RTE et son homologue irlandais EirGrid. Ce projet nommé ‘Celtic Interconnector’, qui disposera d’une capacité de 700 mégawatts, a un coût total de 1,62 milliard d’euros. Nexans n’a pas mentionné les éléments financiers de son contrat. Dans un communiqué séparé, l’équipementier allemand Siemens Energy a annoncé qu’il assurerait la fourniture du projet en courant continu à haute tension. La valeur de ce contrat se situe «autour de 500 millions d’euros». La construction de l’interconnexion devrait débuter en 2023 pour une mise en service prévue en 2026.
Le fabricant de câbles Nexans a annoncé vendredi avoir remporté un contrat portant sur le projet d’interconnexion électrique entre la France et l’Irlande, mené conjointement par le réseau français de transport d'électricité RTE et son homologue irlandais EirGrid. Ce projet nommé ‘Celtic Interconnector’, qui disposera d’une capacité de 700 mégawatts, a un coût total de 1,62 milliard d’euros. Nexans n’a pas mentionné les éléments financiers de son contrat.
Conseillé par Morgan Stanley et Rothschild, l'énergéticien britannique SSE a annoncé vendredi la cession de 25% de son réseau de transmission électrique au fonds de pension des enseignants de l’Ontario pour un montant de 1,46 milliard de livres (1,7 milliard d’euros), réglé en numéraire.
Outre un contrat d'énergies renouvelables avec Voltalia, le constructeur lance un projet géothermique avec Engie et un autre dans la biomasse avec Dalkia.
Enfin une bonne nouvelle pour EDF et son expertise nucléaire tellement décriée ! Une commande de réacteur est annoncée pour notre opérateur national et l’affaire est d’autant plus notable que la commande émane du Royaume-Uni. Le gouvernement britannique vient d’annoncer qu’il confiait à EDF le projet de centrale nucléaire Sizewell C, selon une information de Le Monde. Le Brexit n’est donc pas un obstacle aux affaires, du moins quand s’impose la dure réalité énergétique, et l’Europe montre son intérêt géopolitique. Car le projet finalement annoncé écarterait la Chine qui était associée jusqu’ici aux réflexions via l’opérateur GCN avec la perspective d’une part de 20 %. A présent, l’ensemble du contrat serait confié à l’industriel français. Ne reste plus qu’à convaincre les investisseurs, car le projet représente un investissement de 25 milliards d’euros.
La Russie a menacé de restreindre dès le 28 novembre les flux transitant par le gazoduc transbalkanique, le dernier gazoduc à fournir du gaz à l’Europe, à hauteur de 43 millions de mètres cubes par jour. Gazprom a accusé l’Ukraine d’avoir détourné 52 millions de mètres cubes de gaz destinés à la Moldavie, l’Ukraine ayant historiquement détourné une partie des flux gaziers à son profit. Le contrat TTF a augmenté de plus de 11,8 % mardi, pour atteindre 128,50 euros par mégawattheure.
Le producteur d'électricité EDF a annoncé mercredi la mise en service complète du parc éolien en mer de Saint-Nazaire, le premier de ce type en France. D’une capacité installée de 480 mégawatts (MW) et situées entre 12 et 20 km des côtes, les «80 éoliennes du parc produisent désormais l'équivalent de 20% de la consommation annuelle d'électricité de la Loire-Atlantique», a précisé EDF dans un communiqué. Le parc éolien posé, dont la construction avait été lancée en 2019, avait produit ses premiers mégawattheures (MWh) début juin 2022, a rappelé EDF.
Le producteur d'électricité EDF a annoncé mercredi la mise en service complète du parc éolien en mer de Saint-Nazaire, le premier parc de ce type installé en France.