Les actualités et l’analyse du secteur de l’énergie (pétrole, gaz, électricité, charbon, renouvelables, nucléaire, hydrogène), son marché, ses prix, sa géopolitique et son influence sur le monde économique. Retrouvez aussi nos articles sur les grandes entreprises énergétiques (Engie, EDF, TotalEnergies, Shell, BP, Exxonmobil), leur modèle économique, leur cours de Bourse, leurs opérations de financement.
Le secteur nucléaire en France devra recruter au minimum 10.000 personnes par an sur la période 2023-2030 pour répondre aux besoins du parc de centrales existant et concrétiser le projet de construction de nouveaux EPR annoncé par Emmanuel Macron, ont déclaré mardi des responsables de la filière. «Un salarié sur deux qui travaillera dans la filière en 2030 n’y travaille pas aujourd’hui, donc il y a un challenge majeur d’attirer, de former, de recruter, d’accélérer l’expérience et les compétences des nouveaux arrivants», a expliqué Alain Tranzer, délégué général à la qualité industrielle et aux compétences nucléaires d’EDF, lors d’une conférence de presse. Selon EDF, la filière nucléaire française pourrait recruter 10.000 à 15.000 personnes par an sur 2023-2030, contre 5.000 par an sur la période 2019-2022. Sur ce total, environ 3.000 recrutements annuels seraient liés au nucléaire au sein du groupe, contre 2.500 entre 2019 et 2022.
Les contrats à un mois sur le gaz naturel (référence TTF à Rotterdam) sont remontés de près de 9% mardi matin, à 126,85 euros/MWh, après une hausse de 20% lundi, en raison des risques d’approvisionnements et de prévisions de temps plus froid. Les approvisionnements en provenance de Norvège, désormais premier exportateur vers les pays de l’Union européenne (UE), ont chuté récemment car deux installations ont connu des problèmes de traitement. Les importations de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance des Etats-Unis suscitent également des inquiétudes à cause du retard sur le redémarrage de l’usine de Freeport LNG au Texas.
TotalEnergies a annoncé mardi avoir bouclé, conjointement avec le groupe américain ConocoPhillips, l’acquisition de la participation de 8,16% détenue par la société Hess dans les concessions d’hydrocarbures de Waha en Libye. «Suite à cette transaction, la participation de TotalEnergies dans ces concessions est portée de 16,33% à 20,41%», a précisé le groupe français dans un communiqué. Le montant de l’opération n’a pas été mentionné. En outre, l’énergéticien a indiqué avoir «finalisé la localisation et les conditions commerciales» avec son partenaire, la compagnie d'électricité libyenne Gecol, en vue de lancer un projet de ferme solaire au sud de la ville de Misrata.
Le secteur nucléaire en France devra recruter au minimum 10.000 personnes par an sur la période 2023-2030 pour répondre aux besoins du parc de centrales existant et concrétiser le projet de construction de nouveaux EPR annoncé par Emmanuel Macron, ont déclaré mardi des responsables de la filière.
Les contrats à 1 mois sur le gaz naturel (référence TTF à Rotterdam) sont remontés de près de 9% mardi matin, à 126,85 euros/MWh, après une hausse de 20% lundi, en raison des risques d’approvisionnements et de prévisions de temps plus froid.
L’offre d’achat de l’Etat sur l’électricien doit encore obtenir le feu vert de l’Autorité des marchés financiers qui a indiqué mercredi par la voix de sa présidente qu’elle prendrait «le temps nécessaire».
Le projet de centrale nucléaire Sizewell C, porté notamment par EDF, n’est pas abandonné et les négociations sur son financement progressent, a déclaré vendredi le porte-parole du Premier ministre britannique Rishi Sunak. «Il y a des négociations en cours. Je ne peux pas entrer dans le détail mais les négociations sont constructives», a-t-il dit à la presse en réponse à la question de savoir si le projet serait retardé. Selon la BBC, le projet fait l’objet d’un examen alors que le gouvernement cherche à réduire ses dépenses. Londres a donné son feu vert de principe au projet en juillet dernier. EDF a indiqué alors que des discussions étaient en cours avec Londres sur son financement et qu’il prévoyait de prendre une décision finale d’investissement en 2023.
Le projet de centrale nucléaire Sizewell C, porté notamment par EDF, n’est pas abandonné et les négociations sur son financement progressent, a déclaré vendredi le porte-parole du Premier ministre britannique Rishi Sunak.
L’énergéticien, en passe d’être nationalisé, accuse une perte nette record de 40 milliards d’euros sur 9 mois. Sa dette nette économique culmine à 10,9 milliards.
Neoen a relevé jeudi ses prévisions d’excédent brut d’exploitation (Ebitda) ajusté pour 2022, grâce à l’expansion de son portefeuille d’actifs et aux bénéfices réalisés sur les prix spot élevés. Le spécialiste des énergies renouvelables prévoit désormais un Ebitda ajusté compris entre 390 millions et 410 millions d’euros, contre une fourchette précédente de 380 millions à 400 millions d’euros. «Même si notre modèle économique est largement adossé à des contrats de ventes d’électricité à long terme, nous bénéficions aussi du contexte de prix de marché élevés», a déclaré le PDG Xavier Barbaro dans un communiqué. Le groupe a enregistré une hausse de 68% de son chiffre d’affaires à 130,5 millions d’euros au troisième trimestre.
« Beaucoup d’heures de travail et une boîte de Doliprane à portée de main », c’est dans ces conditions que Bruno Le Maire a étudié, selon ses propres paroles, les méandres du dispositif européen sur les prix du gaz et de l’électricité. Apparemment, le gouvernement n’a pas réussi à épargner aux entreprises françaises toute la complexité du sujet. Elles auront donc à se repérer entre le bouclier tarifaire – qui limite pour les TPE la hausse du prix de l’électricité et du gaz à 15 %, comme pour les ménages – et plusieurs autres mesures destinées à les aider lsans arroser trop large. Pour les autres TPE et PME, le gouvernement vient d’annoncer un « amortisseur électricité », qui allégera la facture de 120 euros par mégawattheure en moyenne, pour la partie de l’électricité dont le prix est exposé au marché. Le gouvernement prévoit tout de même de simplifier les aides ciblées accordées aux acteurs de plus grande taille. De fait, les entreprises doivent jusqu’ici démontrer que leurs coûts d’énergie éligibles ont augmenté et que cette hausse a réduit leur « rentabilité économique », une notion non précisée par le décret. Bienheureux sera le budget de l’Etat s’il ne doit pas mettre en place une aide spécifique de plus suite aux heures de conseil payées par les dirigeants à leurs experts-comptables pour démêler cet écheveau énergivore !
Le pétrolier Ithaca Energy compte s’introduire sur la Bourse de Londres, dans une fourchette de 250 à 310 pence par action, valorisant le groupe de 2,5 à 3,1 milliards de livres, selon les banques introductrices citées par Reuters. Le groupe, détenu par le pétrolier israélien Delek, qui a produit autour de 66.700 barils équivalent pétrole par jour au premier semestre, viendra réveiller le marché des IPO. Seule opération notable depuis celle de Porsche en septembre dernier. Les premières négociations sont prévues le 9 novembre. Le flottant devrait être au minimum de 10%. Les titres cédés seront consacrés au remboursement de la dette du groupe. L’opération est dirigée par Goldman Sachs et Morgan Stanley, avec HSBC, Jefferies et Bank of America en co-teneurs de livre, et ING agissant en co-chef de file.
Le pétrolier Ithaca Energy compte s’introduire sur la Bourse de Londres, dans une fourchette de 250 à 310 pence par action, valorisant le groupe de 2,5 à 3,1 milliards de livres, selon les banques introductrices citées par Reuters.
L’Allemagne prévoit de plafonner les prix de l'électricité, selon un projet de document établi par la chancellerie que Reuters a pu consulter mardi. Les prix de l'électricité seront limités à 13 euros le kilowattheure (kWh) sur 70% de la consommation de l’année précédente pour les entreprises. Pour les ménages, ils seront plafonnés à 0,40 euros le kWh pour 80% de la consommation de base. La différence entre le prix du marché et ce plafond, qui entrera en vigueur le 1er janvier, sera compensée par les fournisseurs via une déduction mensuelle. Cette mesure s’ajoute au plafonnement des prix du gaz et d’une aide accordée aux ménages dans le cadre du plan de soutien de 200 milliards d’euros déjà annoncé. Berlin prévoit en outre que le plafonnement des prix du gaz entre en vigueur en février 2023, un mois plus tôt que la date proposée par le comité d’experts.
Pour l’ensemble de l’Europe, le géant de l’énergie estime que les contributions exceptionnelles lui couteront 2 milliards d’euros. Pour la France, le chiffre est encore très incertain mais il devrait être limité.