Les investisseurs surveilleront cette semaine prochaine l'évolution du nouveau variant détecté en Afrique du Sud, qui ravive les craintes sur la reprise de l'économie mondiale et fa ait chuter les Bourses vendredi. Après cette annonce, la Commission européenne a proposé vendredi de suspendre les vols en provenance d’Afrique australe, décision déjà prise par la France et le Royaume-Uni. Les nombreux indicateurs économiques attendus cette semaine devraient également être lus à l’aune de ces incertitudes. Dont la première estimation de l’inflation de novembre en zone euro, le livre Beige de la Fed, et le rapport mensuel sur l’emploi américain. Le président de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, et la Secrétaire au Trésor, Janet Yellen, seront auditionnés par des commission parlementaires mardi et mercredi. Les investisseurs seront attentifs jeudi à la décision de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses alliés au sujet de leur objectif de production pour le mois de janvier 2022.
Les investisseurs surveilleront la semaine prochaine l'évolution du nouveau variant détecté en Afrique du Sud, qui ravive les craintes sur la reprise de l'économie mondiale et fait chuter les Bourses ce vendredi.
Un cas d’infection par le variant B1.1.529 du coronavirus SARS-CoV-2 a été identifié en Belgique chez une personne arrivée récemment d’Egypte, a annoncé vendredi le virologue Marc Van Ranst. Il s’agit du premier cas de ce nouveau variant sud-africain officiellement identifié en Europe.
La croissance de l'économie allemande a été un peu moins forte que prévu au troisième trimestre, montrent les chiffres détaillés du produit intérieur brut (PIB) publiés jeudi par l’Office fédéral de la statistique, qui a révisé à la baisse sa première estimation. Le produit intérieur brut (PIB) de l’Allemagne a progressé de 1,7% par rapport au deuxième trimestre, alors qu’une première estimation avait donné une croissance de 1,8%. La croissance en rythme annuel en données corrigées des variations saisonnières est en revanche conforme au consensus et à la première estimation, à 2,5% sur juillet-septembre.
La croissance de l'économie allemande a été un peu moins forte que prévu au troisième trimestre, montrent les chiffres détaillés du produit intérieur brut (PIB) publiés jeudi par l’Office fédéral de la statistique, qui a révisé à la baisse sa première estimation. Le produit intérieur brut (PIB) de l’Allemagne a progressé de 1,7% par rapport au deuxième trimestre, alors qu’une première estimation avait donné une croissance de 1,8%. La croissance en rythme annuel en données corrigées des variations saisonnières est en revanche conforme au consensus et à la première estimation, à 2,5% sur juillet-septembre.
Le climat des affaires en Allemagne s’est dégradé en novembre pour le cinquième mois consécutif, montre mercredi l’enquête mensuelle de l’institut d'études économiques Ifo. L’indice du climat des affaires a reculé à 96,5 après 97,7 en octobre alors que le consensus des économistes prévoyait en moyenne un chiffre de 96,6.
La recrudescence de l’épidémie de Covid-19 et les mesures de restriction de certains pays n’affectent pas pour le moment l’activité dans la zone euro. La croissance de l’activité du secteur privé a même enregistré une accélération inattendue en novembre, montrent les premiers résultats des enquêtes d’IHS Markit. La principale inquiétude reste l’inflation. L’indice PMI composite flash est remonté à 55,8 après 54,2 en octobre, dépassant le consensus Reuters, en baisse à 53,2. Le PMI du secteur des services ressort en hausse à 56,6 après 54,6 le mois dernier et celui de l’industrie manufacturière progresse à 58,6 après 58,3. En France, la croissance de l’activité dans le secteur privé a été supérieure aux attentes en novembre.
La recrudescence de l’épidémie de Covid-19 et les mesures de restriction prises par certains pays en Europe n’affectent pas pour le moment l’activité dans la zone euro. La croissance de l’activité du secteur privé a même enregistré une accélération inattendue en novembre, montrent les premiers résultats des enquêtes d’IHS Markit. La principale inquiétude reste l’inflation. Les pressions à la hausse sur les prix ont continué de s’accumuler.
Preuve que les chiffres d’inflation étaient surtout très gonflés par l’énergie, l’effet de base sur les restaurants et les voitures d’occasion, les ventes au détail au Royaume-Uni ont augmenté de nouveau de 0,8% en glissement mensuel en octobre 2021, selon les données de l’Office for National Statistics (ONS). La principale contribution à la hausse provient des ventes dans les magasins non alimentaires (4,2%), avec les magasins de biens d’occasion, de jouets, d’équipements sportifs et de vêtements (6,2%). En revanche, les ventes de carburant automobile ont diminué de 6,4%, la consommation revenant à des niveaux plus normaux après une forte croissance en septembre.
Selon le budget final du gouvernement dévoilé vendredi, les autorités grecques s’attendent à ce que l’économie progresse de +6,9% en 2021 grâce à un rebond de la consommation, au retour du tourisme, et au soutien des aides d’Etat. La dette publique devrait s’établir 197,1% du PIB en 2021. Pour 2022, le budget prévoit une croissance de +4,5%. La dette publique reculerait alors à 189,6% du PIB. Selon ce même budget, le pays prévoit de récupérer 2,2 milliards d’euros en plus en 2022 grâce à la privatisation des ports, des actifs immobiliers et des autoroutes nationales.
Les marchés continueront cette semaine à surveiller la situation sanitaire en Europe et devraient également réagir à la désignation du prochain président de la Réserve fédérale (Fed) américaine. La hausse des cas de Covid-19 ces dernières semaines a poussé plusieurs pays européens à mettre en place de nouvelles restrictions, dont l’Autriche et l’Allemagne. Cependant, la croissance toujours robuste aux Etats-Unis et des liquidités abondantes devraient continuer à soutenir l’appétit pour le risque à court terme. Les investisseurs prendront connaissance mardi d’une série d’enquêtes PMI sur l’activité manufacturière et des services en zone euro, puis mercredi de l’indice IFO du climat des affaires en Allemagne et de la deuxième estimation du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis au troisième trimestre. Ils décortiqueront également les comptes rendus des dernières réunions de la Fed et de la Banque centrale européenne (BCE).
Les marchés continueront la semaine prochaine à surveiller la situation sanitaire en Europe et devraient également réagir à la désignation du prochain président de la Réserve fédérale (Fed) américaine. Les volumes d'échanges pourraient toutefois s’alléger en fin de semaine en raison des festivités de Thanksgiving aux Etats-Unis.
Preuve que les chiffres d’inflation étaient surtout très gonflés par l’énergie, l’effet de base sur les restaurants et les voitures d’occasion, les ventes au détail au Royaume-Uni ont augmenté de nouveau de 0,8% en glissement mensuel en octobre 2021, le premier gain en six mois grâce aux premiers achats de Noël selon les données de l’Office for National Statistics (ONS).
Troisième révision à la hausse. Selon le budget final du gouvernement dévoilé vendredi, les autorités grecques s’attendent à ce que l’économie progresse de +6,9% en 2021 grâce à un rebond de la consommation, au retour du tourisme, et au soutien des aides d’Etat. En octobre, le budget soumis au Parlement prévoyait une croissance, déjà revue à la hausse, de +6,1%. La dette publique devrait s’établir 197,1% du PIB en 2021.
Les inscriptions au chômage ont diminué aux Etats-Unis lors de la semaine au 13 novembre, à 268.000 contre 269.000 (révisé) la semaine précédente, a annoncé jeudi le département du Travail. Les économistes attendaient en moyenne 260.000 inscriptions au chômage. Celles de la semaine au 6 novembre ont été révisées en hausse par rapport à une estimation initiale de 267.000. La moyenne mobile sur quatre semaines s'établit à 272.750 contre 278.500 (révisé) la semaine précédente. Le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités s’est élevé à 2,080 millions lors de la semaine au 6 novembre (dernière semaine pour laquelle ces chiffres sont disponibles) contre 2,209 millions la semaine précédente.
La France doit adopter une règle de dépenses pluriannuelle pour maîtriser ses finances publiques, a déclaré jeudi l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), tout en relevant ses prévisions de croissance économique pour le pays. Le PIB de la France devrait ainsi progresser de 6,8% en 2021, selon l’OCDE (au lieu de 6,3% précédemment prévu) et de 4,2% en 2022 (au lieu de 4%). L’OCDE considère par ailleurs que le système de retraites français est trop fragmenté avec des dépenses trop élevées. Elle prône de relever l’âge minimum de départ à la retraite en fonction de l’espérance de vie. L’organisation invite aussi la France à augmenter ses investissements «verts», et à supprimer progressivement les exonérations et taux réduits d’imposition bénéficiant à certaines activités polluantes, en relevant ensuite les taux des taxes favorables à l’environnement pour respecter sa trajectoire de réduction des émissions de CO2.
Le marché français du logement neuf, dont les ventes baissent depuis plusieurs années, ne réussit toujours pas à surmonter les effets de la crise sanitaire notamment en raison de la baisse des permis de construire accordés, a rapporté jeudi la Fédération des promoteurs immobiliers. Entre juillet et septembre, les promoteurs, l’une des deux grandes branches du logement neuf avec les constructeurs de maisons, ont vendu 28.247 logements, soit 3% de moins qu’un an plus tôt. Mais comparé au niveau d’avant-crise, la baisse s'élève à 23,2%. Concrètement,«en rythme annuel, les maires autorisent aujourd’hui 50.000 logements collectifs de moins qu’en 2017. Si la reprise nous échappe, c’est donc le résultat d’un choix collectif implicite et subi, celui de la rareté du neuf dans les villes attractives», relève la fédération.
Les inscriptions au chômage ont diminué aux Etats-Unis lors de la semaine au 13 novembre, à 268.000 contre 269.000 (révisé) la semaine précédente, a annoncé jeudi le département du Travail. Les économistes attendaient en moyenne 260.000 inscriptions au chômage. Les inscriptions de la semaine au 6 novembre ont été révisées en hausse par rapport à une estimation initiale de 267.000. La moyenne mobile sur quatre semaines s'établit à 272.750 contre 278.500 (révisé) la semaine précédente.