Les investisseurs surveilleront la parution de plusieurs indicateurs économiques de premier ordre cette semaine, dont l’indice des prix à la production pour le mois d’octobre aux Etats-Unis, suivi mercredi par l’indice des prix à la consommation. Ils suivront aussi lundi l’intervention prévue du vice-président de la Réserve fédérale (Fed) Richard Clarida sur la politique monétaire et l’inflation devant la Brookings Institution, et vendredi, la première estimation de l’indice de confiance des ménages de l’université du Michigan pour novembre. En Europe, l’indice des prix à la consommation de l’Allemagne pour le mois d’octobre est attendu mercredi. L’indice ZEW du sentiment des investisseurs en Allemagne sera publié lundi. Par ailleurs, les chiffres de la production industrielle en zone Euro au mois de septembre sont attendus vendredi.
Les investisseurs surveilleront la parution de plusieurs indicateurs économiques de premier ordre la semaine prochaine, alors que le rythme des publications d’entreprises diminuera de part et d’autre de l’Atlantique. De grandes entreprises, notamment en France, présenteront toutefois leurs comptes trimestriels.
La production industrielle en Allemagne a reculé de façon inattendue en septembre, selon les données officielles publiées vendredi, les goulets d'étranglement dans l’approvisionnement en matières premières continuant de peser sur la production de la première économie de la zone euro. L’Office fédéral de la statistique a indiqué que la production industrielle avait reculé de 1,1% en septembre, après une baisse de 3,5% (chiffre révisé) en août. Le consensus des économistes anticipait une hausse de 1%.
Les ventes au détail dans la zone euro ont enregistré une baisse inattendue de 0,3% en septembre sur un mois (+2,5% sur un an), pénalisées par le ralentissement de la consommation en Allemagne et la faiblesse des ventes de produits non alimentaires, montrent les statistiques publiées vendredi par Eurostat.
Les commandes à l’industrie allemande ont connu en septembre un rebond plus faible que prévu après la chute inhabituellement forte subie le mois précédent, montrent les statistiques publiées jeudi. Elles ont progressé de 1,3% en septembre en données ajustées des variations saisonnières, après une baisse de 8,8% en août (révisée), selon les données de Destatis, l’Office fédéral de la statistique. Le consensus tablait sur une hausse de 2%.
La reprise économique espagnole, qui reste bien orientée à court terme, risque néanmoins de ralentir si les perturbations dans les chaînes d’approvisionnement et la hausse de l’inflation durent plus longtemps que prévu, a annoncé jeudi la Banque d’Espagne. «Cette persistance accrue (des goulots d'étranglement) pourrait entraîner une répercussion des augmentations de coûts sur les prix finaux et les revendications salariales, entraînant une poussée inflationniste plus intense que prévu actuellement», a déclaré la banque centrale dans son rapport semestriel. L’inflation espagnole a atteint un sommet en 29 ans en octobre, à 5,5%.
La reprise économique espagnole, qui reste bien orientée à court terme, risque néanmoins de ralentir si les perturbations dans les chaînes d’approvisionnement et la hausse de l’inflation durent plus longtemps que prévu, a annoncé jeudi la Banque d’Espagne.
Les commandes à l’industrie allemande ont connu en septembre un rebond plus faible que prévu après la chute inhabituellement forte subie le mois précédent, montrent les statistiques publiées jeudi. Elles ont progressé de 1,3% en septembre en données ajustées des variations saisonnières, après une baisse de 8,8% en août (révisée), selon les données de Destatis, l’Office fédéral de la statistique. Le consensus tablait en moyenne sur une hausse de 2%.
L’activité du secteur privé dans la zone euro a continué de croître en octobre mais à son rythme le plus faible en six mois. Le secteur manufacturier est affecté par les goulets d'étranglement dans la chaîne d’approvisionnement et les problèmes logistiques liés à la pandémie de Covid-19 tandis que l’activité dans les services commence à s’essouffler après le rebond consécutif à la réouverture des économies.
Le marché de l’emploi continue de se redresser en Europe. Le taux de chômage corrigé des variations saisonnières a diminué à 7,4% en septembre en zone euro après 7,5% en août 2021 et 8,6% en septembre 2020, selon les données Eurostat. A ce niveau, le chômage est au plus bas depuis avril 2020. Eurostat estime qu’en septembre, 12,079 millions d’hommes et de femmes étaient au chômage dans la zone euro, soit 255.000 de moins que le mois précédent. Le nombre de chômeurs a diminué de 306.000 dans l’Union européenne (UE) à 14,324 millions, soit un taux de chômage de 6,7%, en baisse par rapport au taux de 6,9% d’août 2021 et au taux de 7,7% de septembre 2020. Par rapport à septembre 2020, le chômage a diminué de 2,054 millions dans l’UE et de 1,919 million dans la zone euro.
Le déficit budgétaire de l’Etat français a atteint 175,1 milliards d’euros au 30 septembre dernier, contre 161,6 milliards à la même date de 2020, a annoncé mercredi le ministère chargé des Comptes publics. Les dépenses hors prélèvement sur recettes s'établissaient à 316,3 milliards d’euros à fin septembre, contre 282,1 milliards d’euros un an plus tôt. «Cette augmentation tient principalement aux dépenses engagées par le gouvernement pour répondre à la crise sanitaire et soutenir l'économie», a précisé le ministère. A fin septembre 2021, les recettes du budget général nettes des remboursements et dégrèvements s’inscrivaient à 209,9 milliards d’euros, contre 185,3 milliards un an plus tôt.
Le déficit budgétaire de l’Etat français a atteint 175,1 milliards d’euros au 30 septembre dernier, contre 161,6 milliards à la même date de 2020, a annoncé mercredi le ministère chargé des Comptes publics. Les dépenses hors prélèvement sur recettes s'établissaient à 316,3 milliards d’euros à fin septembre, contre 282,1 milliards d’euros un an plus tôt. «Cette augmentation tient principalement aux dépenses engagées par le gouvernement pour répondre à la crise sanitaire et soutenir l'économie», a précisé le ministère.
Le marché de l’emploi continue de se redresser en Europe. Le taux de chômage corrigé des variations saisonnières a diminué à 7,4% en septembre en zone euro après 7,5% en août 2021 et 8,6% en septembre 2020, selon les données publiées mercredi par Eurostat.
Les goulets d’étranglement affectent l’industrie, en raison de la pénurie de composants et de matières premières ou de délais de livraisons longs qui pèsent sur la production. Ces difficultés se reflètent toujours davantage dans les indices PMI d’octobre, publiés ce mardi. C’est le cas dans la zone euro où la croissance de l’activité manufacturière décélère. L’indice d’activité PMI du secteur manufacturier mesuré par IHS Markit a reculé à 58,3 contre 58,6 le mois précédent et moins que l’estimation «flash» de 58,5. Un indice mesurant la production est tombé à 53,3, son plus bas niveau depuis juin 2020, après 55,6 en septembre. Les délais de livraison d’intrants ont augmenté à un rythme quasi-record. Cette tendance s’est répercutée sur les prix des achats et les prix de vente: l’indice des prix des intrants est passé de 86,9 à 89,5, son plus haut niveau depuis le début de l’enquête en 1997.
Les goulets d’étranglement affectent doublement l’industrie. D’une part en raison de la pénurie de composants et de matières premières ou de délais de livraisons longs qui pèsent sur la production. D’autre part en raison de la hausse des prix des intrants qui augmente les coûts de production.
La croissance économique dans la zone euro a été plus soutenue qu’anticipé au troisième trimestre. Elle a atteint comme en France son rythme le plus élevé depuis un an grâce à la levée de nombreuses restrictions sanitaires, montre la première estimation publiée vendredi par Eurostat à +2,2% par rapport au trimestre précédent et +3,7% sur un an (après -1,2% au T1-2021 et +14,2% au T2-2021). La croissance du troisième trimestre avait été plus faible qu’attendu en Allemagne (+1,8%) et en Espagne (+2%), mais plus forte qu’anticipé en Italie (+2,6%) et surtout en France (+3%). L’Autriche se distingue aussi avec une croissance du PIB plus soutenue encore de +3,3% d’un trimestre sur l’autre. Le ralentissement inattendu en Allemagne (+1,8% au T3-2021 après +1,9% au T2-2021), s’explique par les goulets d'étranglement dans les chaînes d’approvisionnement qui freinent la reprise, notamment dans l’industrie automobile.
La réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed) constituera le principal rendez-vous des marchés cette semaine prochaine, dans un contexte de remontée des taux obligataires (voier par ailleurs). En outre, ce jeudi, la Banque d’Angleterre (BOE) sera au centre de l’attention: elle semble prête à relever ses taux avant la fin de l’année à l’aune d’une inflation jugée «préoccupante» par son gouverneur Andrew Bailey. Du côté des indicateurs, les investisseurs seront attentifs en ce début de semaine à une série d’enquêtes PMI/ISM en Chine, en Europe et aux Etats-Unis. Jeudi, ils guetteront les inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis, avant le rapport sur l’emploi du mois d’octobre, vendredi.
La croissance de l'économie française a poursuivi son accélération avec une progression de 3,0% du produit intérieur brut (PIB) au troisième trimestre, après +0,1% au premier trimestre et +1,3% au deuxième (après révisions). Cela lui permet de quasiment retrouver son niveau d’avant-crise, selon l’Insee. Avec cette progression supérieure aux attentes, le PIB de la France est seulement -0,1% au-dessous de son niveau du quatrième trimestre 2019. De fait, l’acquis de croissance pour l’ensemble de l’année 2021, à savoir si la croissance du dernier trimestre était nulle, se situe à +6,6% au 30 septembre. L’indice des prix harmonisés IPCH affiche une inflation de 3,2% en octobre, un plus haut depuis 2008.
La réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed) constituera le principal rendez-vous des marchés la semaine prochaine, dans un contexte de remontée des taux obligataires et de nouveaux records pour les actions américaines, soutenues par des résultats trimestriels meilleurs qu’attendu.