Dans sa dernière note de conjoncture publiée ce mercredi, l’Insee a maintenu sa prévision d’une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 6,25% en France pour l’ensemble de 2021, après une contraction de 8% en 2020. L’institut de conjoncture constate que l’envolée des cours de l’énergie et des matières premières au premier semestre s’est rapidement répercutée sur l’inflation qui a atteint en septembre 2,1% sur un an. «Sous l’hypothèse de stabilité des cours d’ici la fin de l’année, l’inflation en France resterait un peu supérieure à 2 % jusqu’en décembre», avance l’Insee, en précisant qu’il s’agirait principalement d’une inflation importée.
La croissance économique mondiale sera «légèrement» plus faible qu’attendu cette année, a prévenu mardi la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, à quelques jours de la publication par l’institution de Washington de ses prévisions économiques mondiales actualisées en ouverture de ses réunions annuelles. «Nous sommes confrontés à une reprise mondiale qui reste entravée par la pandémie et son impact», a résumé Kristalina Georgieva lors d’une conférence virtuelle à l’Université de Bocconi à Milan. En juillet, le FMI avait révisé en hausse sa prévision de croissance mondiale à +6% cette année. Mais c'était avant que le variant Delta ne relance la pandémie dans le monde.
La croissance du secteur privé de la zone euro est restée solide en septembre, mais a été freinée par les goulets d’étranglement dans l’approvisionnement et les pressions inflationnistes qui pèsent sur la demande, selon les derniers chiffres recueillis par IHS Markit auprès des directeurs d’achats. L’indice d’activité PMI composite, qui regroupe les secteurs manufacturier et des services, a reculé à 56,2 en septembre après 59,0 en août. La demande est tombée à son plus bas niveau depuis cinq mois. L’indice composite des prix à la production est passé de 58,3 à 59,1. L’indice PMI des services est tombé à 56,4 en septembre, après 59,0 en août, à un plus bas depuis mai.
La croissance économique mondiale sera « légèrement » plus faible qu’attendu cette année, a prévenu mardi la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, à quelques jours de la publication par l’institution de Washington de ses prévisions économiques mondiales actualisées en ouverture de ses réunions annuelles.
La croissance du secteur privé de la zone euro est restée solide en septembre, mais a été freinée par les goulets d’étranglement dans l’approvisionnement et les pressions inflationnistes qui pèsent sur la demande, selon les derniers chiffres recueillis par IHS Markit auprès des directeurs d’achats.
La publication du rapport mensuel de l’emploi aux Etats-Unis, attendu vendredi, constituera cette semaine le plus grand rendez-vous des investisseurs. Il sera scruté de près dans la perspective du resserrement attendu de la politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed). En parallèle, le marché suivra la poursuite des discussions parlementaires sur un relèvement du plafond de la dette fédérale américaine, ainsi que la publication du compte rendu (minutes) de la dernière réunion de la Banque centrale européenne (BCE). La reprise de l'économie et l’accélération de l’inflation en zone euro lui avaient permis en septembre de réduire «légèrement» le rythme des achats d’actifs effectués dans le cadre de son Programme d’achats d’urgence pandémique (PEPP). L’Eurogroupe, la réunion mensuelle et informelle des ministres des Finances des Etats membres de la zone euro, se réunira lundi.
L’inflation dans la zone euro a atteint en septembre son niveau le plus élevé depuis 13 ans. Les prix à la consommation ont augmenté de 3,4% sur un an après +3% en août, selon les données Eurostat. Le consensus Reuters prévoyait 3,3%. L’augmentation des prix de base, hors alimentation et énergie, s’est aussi accélérée en septembre, à 1,9% sur un an après 1,6% en août. Cette accélération s’explique par l’envolée des prix de l'énergie, le rebond rapide des cours du pétrole après la chute provoquée par la pandémie de Covid-19, ainsi l’impact des goulets d'étranglement dans les chaînes d’approvisionnement de nombreux secteurs et dans les transports.
La publication du rapport mensuel de l’emploi aux Etats-Unis constituera la semaine prochaine le plus grand rendez-vous des investisseurs. En parallèle, le marché suivra la poursuite des discussions parlementaires sur un relèvement du plafond de la dette fédérale américaine, ainsi que la publication du compte rendu (minutes) de la dernière réunion de la Banque centrale européenne (BCE).
Le déficit budgétaire de l’Etat français s’est creusé à 178 milliards d’euros au 31 août, contre 165,7 milliards d’euros à la même date de 2020, a annoncé vendredi le ministère de l’Action et des Comptes publics. Les dépenses hors prélèvement sur recettes s'établissaient à 292,8 milliards d’euros à la fin août, contre 257,6 milliards d’euros un an plus tôt. «Cette augmentation tient principalement aux dépenses engagées par le gouvernement pour répondre à la crise sanitaire et soutenir l'économie», a souligné le ministère, citant notamment une hausse de 17,8 milliards d’euros des dépenses au titre du financement du fonds de solidarité pour les entreprises.
La croissance du secteur manufacturier de la zone euro est restée soutenue en septembre, mais a souffert des problèmes d’approvisionnement et des pressions inflationnistes, selon l’enquête d’IHS Markit auprès des directeurs d’achats : l’indice PMI manufacturier a ainsi reculé à 58,6 en septembre, après 61,4 en août. Un indice mesurant la production, qui est aussi pris en compte dans l’indice PMI composite qui sera publié mardi, a reculé à 55,6 en septembre après 59,0 en août.
L’inflation dans la zone euro a atteint en septembre son niveau le plus élevé depuis 2008. Les prix à la consommation ont augmenté de 3,4% sur un an après +3% en août, selon les données publiées vendredi par Eurostat. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un chiffre de 3,3%.
Les inscriptions au chômage ont augmenté aux Etats-Unis lors de la semaine au 25 septembre, à 362.000 contre 351.000 la semaine précédente, a annoncé jeudi le département du Travail. Les économistes attendaient 335.000 demandes initiales d’allocations chômage et leurs estimations s'échelonnaient entre 311.000 et 350.000. Le chiffre de la semaine au 18 septembre n’a pas été révisé par rapport à celui publié jeudi dernier. La moyenne mobile sur quatre semaines s'établit elle aussi en hausse, à 340.000 contre 335.750 la semaine précédente.
Les inscriptions au chômage ont augmenté aux Etats-Unis lors de la semaine au 25 septembre, à 362.000 contre 351.000 la semaine précédente, a annoncé jeudi le département du Travail. Les économistes attendaient en moyenne 335.000 demandes initiales d’allocations chômage et leurs estimations s'échelonnaient entre 311.000 et 350.000. Le chiffre de la semaine au 18 septembre n’a pas été révisé par rapport à celui publié jeudi dernier. La moyenne mobile sur quatre semaines s'établit elle aussi en hausse, à 340.000 contre 335.750 la semaine précédente.
La construction de logements entre juin et août a très légèrement progressé (+0,4%) par rapport aux trois mois précédents, selon des chiffres publiées mercredi par le gouvernement. Durant cette période, 82.800 logements ont commencé à être construits en France et 120.800 permis ont été délivrés pour de futurs logements, selon le ministère de la Transition écologique. Ces trois derniers mois, ce marché est donc resté quasi-stable par rapport aux trois mois précédents, où les constructions avaient progressé de 3,4%. Sur la même période, les mises en chantier de logements sont en repli de 4,4% après avoir fortement augmenté (+11,6%).
La flambée des prix du gaz se fait déjà sentir. L’inflation espagnole a atteint un sommet en 13 ans en septembre, les prix à la consommation ayant augmenté de 4% en glissement annuel, selon l’estimation préliminaire publiée mercredi par l’Institut national de la statistique (INE).
La construction de logements entre juin et août a très légèrement progressé (+0,4%) par rapport aux trois mois précédents, selon des chiffres publiées mercredi par le gouvernement. Durant cette période, 82.800 logements ont commencé à être construits en France et 120.800 permis ont été délivrés pour de futurs logements, selon les données du ministère de la Transition écologique. Au cours des trois derniers mois, ce marché est donc resté quasi-stable par rapport aux trois mois précédents, où les constructions avaient progressé de 3,4%. Sur la même période, les mises en chantier de logements sont en repli de 4,4% après avoir fortement augmenté (+11,6%).
C’est une surprise. Le sentiment économique de la zone euro a légèrement augmenté en septembre après une baisse en août, stimulé par l’optimisme des consommateurs et des secteurs de l’industrie et de la construction malgré une poursuite de la hausse des anticipations d’inflation.