L’indice du sentiment économique (ESI) dans la zone euro reste quasiment inchangé en mai, à 105, contre 104,9 en avril, selon les données publiées lundi par la Commission européenne. Cela est en ligne avec les anticipations d’un chiffre étale de la part des économistes. Dans l’industrie, le sentiment s’est détérioré, à 6,3 points, contre 7,7 en avril, mais l’optimisme dans les services, le secteur le plus important de l’économie de la zone euro, a augmenté, à 14 points, contre 13,6 le mois précédent. L’indicateur de confiance du consommateur s’est également amélioré, passant de -22,0 en avril à -21,1 en mai. L’indice mesurant les anticipations d’inflation des consommateurs, qui a atteint un niveau record en mars, a continué à baisser, passant de 50,0 en avril à 45,6 en mai. Il a également baissé chez les producteurs, à 56,1, après avoir atteint un niveau record de 60 en avril.
L’inflation en Allemagne a atteint en mai son plus haut niveau depuis l’hiver 1973-1974, au moment du premier choc pétrolier, soit près d’un demi-siècle.
L’indice du sentiment économique (ESI) dans la zone euro reste quasiment inchangé en mai, 105,0 en mai, contre 104,9 en avril, selon les données publiées lundi par la Commission européenne. Ceci est en ligne avec les anticipations d’un chiffre étale de la part des économistes.
Les rendements des emprunts d’Etat de la zone euro se tendent nettement lundi après la publication d’une inflation supérieure aux attentes en Espagne en mai.
Les ventes au détail en Espagne ont augmenté de 1,5% en glissement annuel en avril, rebondissant après une baisse révisée à la baisse de 4,1% en mars, et par rapport aux attentes du marché d’une baisse de 1,9%, selon l’Institut national de la statistique (INE). Les ventes de produits non alimentaires ont augmenté de 0,2%, et la hausse des achats d’équipements personnels (+32,3%) ayant plus que compensé les baisses des achats d’équipements ménagers (-3,3%) et d’autres biens durables (-1,1%). Parallèlement, les ventes de produits alimentaires ont diminué de 3%.
Les ventes au détail en Espagne ont augmenté de 1,5% en glissement annuel en avril, rebondissant après une baisse révisée à la baisse de 4,1% en mars, et par rapport aux attentes du marché d’une baisse de 1,9%, selon l’Institut national de la statistique (INE).
Les bénéfices des entreprises industrielles chinoises ont chuté à leur rythme le plus rapide en deux ans en avril, car les prix élevés des matières premières et le chaos de la chaîne d’approvisionnement causé par les confinements liés au Covid-19 ont réduit les marges et perturbé l’activité des usines.
La contraction de l'économie américaine a été un peu plus forte qu’estimé initialement au premier trimestre 2022 en raison d’un déficit commercial record et d’un léger ralentissement de la constitution des stocks, montre la deuxième estimation officielle publiée jeudi. Le produit intérieur brut (PIB) américain s’est contracté de 1,5% en rythme annualisé sur la période janvier-mars, a déclaré le département du Commerce. En première estimation, la baisse était estimée à 1,4% après une progression soutenue de 6,9% au quatrième trimestre 2021. Les économistes prévoyaient en moyenne un recul de 1,3% au premier trimestre.
L’indicateur de climat de consommation GfK en Allemagne, publié mercredi, a légèrement augmenté à -26 pour juin, après un creux record de -26,6 pour mai, mais cela reste sur des niveaux historiquement bas qui n’avaient jamais été atteint, même en mars-avril 2020. Les attentes économiques (-9,3 après -16,4) et de revenu (-23,7 après -31,1) ont affiché de légères progressions, tandis que la propension à acheter a peu changé (-11,1 après -10,6). En France, la confiance des consommateurs a de nouveau légèrement baissé, à 86 en mai après 87 en avril, au plus bas depuis octobre 2014. Les consommateurs sont devenus plus pessimistes sur leur niveau de vie pour les douze prochains mois (-64 après -59) et les intentions d’épargne (26 après 29). L’évaluation de la situation financière pour l’année à venir est inchangée (-22), tandis que les perspectives de chômage et les anticipations d’inflation se sont assouplies, selon l’Insee.
L’économie allemande a progressé au premier trimestre 2022, conformément aux attentes et en dépit de la guerre en Ukraine, montrent les chiffres publiés mercredi. La hausse du PIB est de 0,2% par rapport aux trois mois précédents, et de 3,8% en rythme annuel en données corrigées des variations saisonnières (CVS), selon Destatis. Malgré un contexte économique difficile, tendu par la remontée des contaminations au Covid et des restrictions en Chine, l’économie allemande a commencé l’année 2022 par une légère croissance, après avoir reculé de -0,3% au quatrième trimestre 2021. La croissance de janvier-mars évite une entrée en récession, définie par deux trimestres consécutifs de recul de l’activité.
Les inscriptions au chômage ont diminué un peu plus que prévu la semaine dernière aux Etats-Unis, à 210.000 contre 218.000 la semaine précédente, a annoncé jeudi le département du Travail. Les économistes attendaient en moyenne 215.000 inscriptions au chômage lors de la semaine au 21 mai. Les inscriptions de la semaine au 14 mai n’ont pas été révisées. La moyenne mobile sur quatre semaines s'établit à 206.750 contre 199.500 (révisé) la semaine précédente.
Sans surprise, le sentiment des consommateurs décroît avec l’inflation. L’indicateur de climat de consommation GfK en Allemagne a légèrement augmenté à -26 pour juin, après un creux record de -26,6 pour mai, mais cela reste sur des niveaux historiquement bas qui n’avaient jamais été atteint, même en mars-avril 2020, outre-Rhin.
L’économie allemande est restée en croissance au premier trimestre, conformément aux attentes et en dépit de la guerre en Ukraine, montrent les chiffres de progression du PIB publiés mercredi. La hausse est de 0,2% par rapport aux trois mois précédents, et de 3,8% en rythme annuel en données corrigées des variations saisonnières (CVS), selon Destatis.
L’inflation en Allemagne va plus que doubler cette année en raison de l’envolée des prix de l'énergie et de l’alimentation liée à la guerre en Ukraine, estimait mardi la fédération des chambres de commerce DIHK. Elle prévoit désormais que le taux d’inflation atteindra 7% contre 3,1% l’an dernier. Sa prévision précédente, qui datait de février, était de 3,5%. Près de 40% des quelque 25.000 entreprises interrogées par la DIHK ont déclaré avoir l’intention de répercuter sur leurs clients l’augmentation de leurs coûts et cette proportion dépasse 50% dans l’industrie et le commerce.
Le climat des affaires en Allemagne a bénéficié d’une embellie inattendue en mai grâce à la reprise de l’activité dans les services, qui a compensé l’impact de l’inflation, des tensions dans les chaînes d’approvisionnement et de la guerre en Ukraine dans l’industrie. L’indice IFO du climat des affaires est remonté à 93,0 après 91,9 (révisé) en avril alors que les économistes prévoyaient en moyenne une baisse à 91,4 après 91,8 annoncé initialement pour avril. L’institut d’études économiques n’observe pour l’instant «aucun signe mesurable d’une récession». L’indice mesurant les perspectives des entreprises est quasi stable, à 86,9.
La Pologne a décidé de mettre fin à l’accord conclu avec la Russie concernant le gazoduc Yamal-Europe, a indiqué lundi la ministre polonaise du Climat, Anna Moskwa. L’agression de la Russie contre l’Ukraine a confirmé la pertinence de la volonté de Varsovie de devenir totalement indépendant du gaz russe, a expliqué la ministre. La résiliation du contrat était une suite logique à l’arrêt des livraisons russes à la Pologne le mois dernier, ce qui était contraire aux termes du contrat. Cette décision n’aura pas d’impact sur les flux de gaz de l’Allemagne vers la Pologne via ce même gazoduc, a ajouté Anna Moskwa.
Le Fonds monétaire international (FMI) pourrait à nouveau abaisser ses prévisions de croissance pour cette année, a averti Kristalina Georgieva, sa directrice générale, dans une interview sur Bloomberg TV à l’occasion du Forum de Davos. Il y a eu quelques changements depuis que le FMI a réduit, le mois dernier, sa prévision de croissance mondiale à 3,6%, avec le resserrement des conditions financières, la hausse de la valeur du dollar et un ralentissement en Chine. «De nouvelles révisions en baisse ne sont pas exclues et, pour certains pays, il existe désormais un risque accru de récession», a-t-elle dit, même si elle exclut une récession au niveau mondial cette année.
La Pologne a décidé de mettre fin à l’accord conclu avec la Russie concernant le gazoduc Yamal-Europe, a indiqué lundi la ministre polonaise du Climat, Anna Moskwa. L’agression de la Russie contre l’Ukraine a confirmé la pertinence de la volonté de Varsovie de devenir totalement indépendant du gaz russe, a expliqué la ministre. La résiliation du contrat était une suite logique à l’arrêt des livraisons russes à la Pologne le mois dernier, ce qui était contraire aux termes du contrat. Cette décision n’aura pas d’impact sur les flux de gaz de l’Allemagne vers la Pologne via ce même gazoduc, a ajouté Anna Moskwa.
Le Fonds monétaire international (FMI) pourrait à nouveau abaisser ses prévisions de croissance pour cette année, a averti, Kristalina Georgieva, sa directrice générale, dans une interview sur Bloomberg TV à l’occasion du Forum de Davos.