Le climat des affaires en Allemagne a bénéficié d’une embellie inattendue en mai grâce à la reprise de l’activité dans les services, qui a compensé l’impact de l’inflation, des tensions dans les chaînes d’approvisionnement et de la guerre en Ukraine dans l’industrie. L’indice Ifo du climat des affaires est remonté à 93,0 après 91,9 (révisé) en avril alors que les économistes et analystes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une baisse à 91,4 après 91,8 annoncé initialement pour avril.
Les ventes au détail ont augmenté de manière inattendue de 1,4% en glissement mensuel en avril au Royaume-Uni, rebondissant après deux mois de chutes et des prévisions de baisse de 0,2%, selon l’Office for National Statistics (ONS). La progression a été notable dans les magasins d’alimentation (2,8%), notamment sur l’alcool et le tabac dans les supermarchés, et chez les détaillants hors magasin (3,7%), en particulier pour les vêtements et le carburant automobile (1,4%). Hors carburant, les ventes au détail ont également augmenté de 1,4% sur un mois, mais diminué de 0,3% sur les trois mois écoulés, à cause d’une inflation qui s’est amplifiée et a encore plus réduit le pouvoir d’achat en avril.
Les prix à la production en Allemagne ont enregistré une hausse record de 33,5% sur un an en avril, selon les données publiées vendredi par Destatis, l’Office fédéral de la statistique. Cette hausse est essentiellement due au bond de 87,3% sur un an des prix de l'énergie. Au sein de ce secteur, les prix du gaz naturel ont augmenté de 154,8% sur un an, indique le rapport de Destatis. Hors énergie, les prix à la production en Allemagne affichent une augmentation de 16,3% sur un an. «Cela renforce les craintes selon lesquelles l’indicateur de base des prix à la consommation n’a pas encore atteint son plafond», réagissent les économistes de Commerzbank. Sur un mois, les prix à la production ont grimpé de 2,8%, deux fois plus vite qu’attendu par le consensus.
Les ventes au détail ont augmenté de manière inattendue de 1,4% en glissement mensuel en avril au Royaume-Uni, rebondissant après deux mois de chutes et des prévisions de baisse de 0,2%, selon l’Office for National Statistics (ONS).
Les prix à la production en Allemagne ont enregistré une hausse record de 33,5% sur un an en avril, selon les données publiées vendredi par Destatis, l’Office fédéral de la statistique. Cette hausse est essentiellement due au bond de 87,3% sur un an des prix de l'énergie. Au sein de ce secteur, les prix du gaz naturel ont augmenté de 154,8% sur un an, indique le rapport de Destatis.
La balance des comptes courants de la zone euro a enregistré en mars un déficit mensuel pour la première fois en dix ans en raison du déficit commercial et d’une augmentation des transferts de paiements hors du bloc monétaire. Le déficit s’élève à 1,57 milliard d’euros après ajustement des effets saisonniers, contre un excédent de 15,73 milliards en février, selon les données publiées jeudi par la Banque centrale européenne (BCE). Sur douze mois à fin mars, l’excédent des comptes courants a représenté 1,8% du produit intérieur brut (PIB) de la zone euro, contre 2,6% au cours des douze mois précédents.
La balance des comptes courants de la zone euro a enregistré en mars un déficit mensuel pour la première fois en dix ans en raison du déficit commercial et d’une augmentation des transferts de paiements hors du bloc monétaire.
L’économie japonaise s’est contractée de -0,2% au premier trimestre, après +0,9% au quatrième trimestre 2021, avec les restrictions imposées pour lutter contre l’épidémie de coronavirus et la flambée des prix des matières premières liée à la guerre en Ukraine. Cela reste moins que les anticipations de marché, qui entrevoyaient une contraction du PIB de -0,4%, selon les données publiées par le Cabinet Office japonais, mais cela équivaut à une baisse de 1% en rythme annuel sur la période janvier-mars, alors que les analystes anticipaient jusqu’à -1,8%. Il s’agit également de la deuxième contraction au cours des trois derniers trimestres, après celle de -0,7% au troisième trimestre 2021. De nombreux analystes voient tout de même l’économie japonaise se reprendre au cours des prochains trimestres, à moins que la guerre en Ukraine et le ralentissement de l’économie chinoise n’assombrissent ces perspectives.
L’économie japonaise s’est contractée de -0,2% au premier trimestre, après +0,9% au quatrième trimestre 2021, avec les restrictions imposées pour lutter contre l’épidémie de coronavirus et la flambée des prix des matières premières liée à la guerre en Ukraine. Cela reste moins que les anticipations de marché, qui entrevoyaient une contraction du PIB de -0,4%, selon les données publiées par le Cabinet Office japonais, mais cela équivaut à une baisse de 1 % en rythme annuel sur la période janvier-mars, alors que les analystes anticipaient jusqu’à -1,8%.
L’économie de la zone euro a progressé de 0,3% au premier trimestre par rapport aux trois mois précédents, soit légèrement plus qu’estimé, montrent les statistiques révisées publiées mardi par Eurostat. Les économistes prévoyaient plutôt une confirmation de l’estimation précédente, qui donnait une expansion de 0,2%. Par rapport au premier trimestre de 2021, le PIB des 19 pays a augmenté de 5,1% pour la période janvier-mars, légèrement plus qu’estimé auparavant (+5%).
Les ventes au détail aux Etats-Unis ont nettement progressé en avril, grâce notamment à une amélioration de l’offre et à la reprise de la fréquentation des restaurants en dépit d’une inflation élevée, montrent les chiffres publiés mardi par le département du Commerce. Ils font état d’une augmentation de 0,9% des ventes, un chiffre conforme aux attentes, après une progression revue à 1,4% en mars contre +0,7% annoncé initialement. Les ventes au détail hors automobile, carburants, matériaux de construction et services de restauration, affichent une hausse de 1,0% en avril après une progression de 1,1% (révisé) en mars.
Les ventes au détail aux Etats-Unis ont nettement progressé en avril, grâce entre autres à une amélioration de l’offre et à la reprise de la fréquentation des restaurants en dépit d’une inflation élevée, montrent les chiffres publiés mardi par le département du Commerce. Ils font état d’une augmentation de 0,9% des ventes le mois dernier, un chiffre conforme aux attentes, après une progression revue à 1,4% en mars contre +0,7% annoncé initialement. Les ventes au détail hors automobile, carburants, matériaux de construction et services de restauration, affichent quant à elles une hausse de 1,0% en avril après une progression de 1,1% (révisé) en mars.
L’économie de la zone euro a progressé de 0,3% au premier trimestre par rapport aux trois mois précédents, soit légèrement plus qu’estimé, montrent les statistiques révisées publiées mardi par Eurostat.
En raison de la hausse des prix de l’énergie, le déficit commercial de la zone euro en données corrigées des variations saisonnières s’est établi à 17,6 milliards d’euros en mars, contre un solde négatif de 11,3 milliards en février, selon les données publiées lundi par Eurostat, l’agence européenne de la statistique. Les exportations ont crû de 0,9% en mars par rapport à février, en données corrigées des variations saisonnières, tandis que les importations ont augmenté de 3,5%. En données non corrigées, la balance commerciale a enregistré un déficit de 16,4 milliards d’euros en mars 2022, contre un solde positif de 22,5 milliards en mars 2021. Sur cette même base, les importations de la zone euro ont progressé de 35,4% sur un an en mars, à 266,5 milliards d’euros, tandis que les exportations ont augmenté de 14%, à 250,1 milliards.
Preuve de l’arrêt de l’économie chinoise, pas une seule voiture n’a été vendue en avril à Shanghai, où la majorité des 25 millions d’habitants ont été confinés dans leurs maisons ou leurs complexes résidentiels pour éradiquer la pire épidémie de Covid du pays depuis deux ans. Les 300 concessionnaires de la ville ont presque tous fermé tout le mois, a déclaré, lundi, l’Association des ventes d’automobiles de Shanghai dans un communiqué, et ils n’ont donc vendu aucune automobile, alors que, par comparaison, ils avaient vendu 26.311 véhicules en avril 2021. A l’échelle nationale, les ventes d’automobiles ont chuté de près de 36% par rapport à l’année précédente, avec 1,06 million d’unités, selon les données de la China Passenger Car Association publiées la semaine dernière.
Preuve de l’arrêt de l’économie chinoise, pas une seule voiture n’a été vendue en avril à Shanghai, où la majorité des 25 millions d’habitants ont été confinés dans leurs maisons ou leurs complexes résidentiels pour éradiquer la pire épidémie de Covid du pays depuis deux ans. Les 300 concessionnaires de la ville ont presque tous fermé tout le mois, a déclaré lundi l’Association des ventes d’automobiles de Shanghai dans un communiqué, et ils n’ont donc vendu aucune automobile alors que, par comparaison, ils avaient vendu 26.311 véhicules en avril 2021.
En raison de la hausse des prix de l'énergie, le déficit commercial de la zone euro en données corrigées des variations saisonnières s’est établi à 17,6 milliards d’euros en mars, contre un solde négatif de 11,3 milliards en février, selon les données publiées lundi par Eurostat, l’agence européenne de la statistique. Les exportations ont crû de 0,9% en mars par rapport à février, en données corrigées des variations saisonnières, tandis que les importations ont augmenté de 3,5%.
Les nouveaux prêts bancaires en Chine ont chuté en avril par rapport au mois précédent, selon les données publiées vendredi par la banque centrale (PBoC), à 645,4 milliards de yuans (94,1 milliards de dollars), un montant nettement inférieur aux attentes de 1.520 milliards du consensus Reuters. Cela représente aussi aussi 20% de la création de crédit en mars. «La principale raison de cette faible croissance est liée aux confinements pour lutter contre le Covid qui ont créé des difficultés pour obtenir de nouveaux prêts», souligne Iris Pang, économiste chez ING. Et ce malgré l’engagement de la PBoC à renforcer son soutien pour éviter un ralentissement plus marqué, et notamment la baisse du ratio de réserve obligatoire des banques (RRR) qui leur offre une marge de manoeuvre plus importante en termes de liquidités. Ce chiffre signifie que les banques sont plus réticentes à accorder des prêts alors qu’elles semblent privilégier la gestion du risque et la préservation de leur capital. C’est une mauvaise nouvelle pour Pékin qui souhaite que ces dernières jouent un rôle dans le soutien à l’économie pour éviter un trop fort ralentissement.