L’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) a abaissé mercredi ses prévisions de croissance et relevé ses estimations d’inflation. Elle prévoit désormais une croissance du produit intérieur brut (PIB) mondial de 3% cette année, soit 1,5 point de moins que prévu en décembre et une poursuite du ralentissement en 2023 avec une croissance mondiale désormais attendue à 2,8% seulement, contre 3,2% prévu il y a six mois. L’inflation dans les pays de l’OCDE devrait parallèlement culminer à 8,5% cette année avant de revenir à 6,0% l’an prochain. L’OCDE prévoyait auparavant un pic à 5% et un retour à 3% en 2023.
Freinée par l’inflation, la croissance de l’activité du secteur privé britannique a ralenti en mai pour revenir à son niveau du début de l’an dernier, montrent mardi les résultats définitifs de l’enquête mensuelle S&P Global (ex-IHS Markit) auprès des directeurs d’achats, même si ce mouvement est moins marqué qu’estimé initialement. L’indice PMI composite, qui regroupe le secteur des services et celui de l’industrie manufacturière, a reculé à 53,1 en mai, après 58,2 en avril, soit au plus bas depuis février 2021, lorsque le Royaume-Uni était encore soumis à des mesures de confinement pour freiner l’épidémie de covid-19. Une première estimation publiée le mois dernier l’avait donné en baisse plus marquée, à 51,8.
Les commandes à l’industrie allemande ont accusé un recul plus important que prévu en avril, l’incertitude liée à l’invasion de l’Ukraine par la Russie pesant sur la demande. Ces dernières ont baissé de 2,7% en données ajustées des variations saisonnières, après une baisse de 4,2% (révisée à la hausse) en mars, selon les chiffres publiés mardi par l’Office fédéral de la statistique, alors que les économistes tablaient en moyenne sur un repli de 0,3%. Il s’agit du troisième mois consécutif de baisse et les commandes reçues de l'étranger ont chuté de 4% en avril.
La Banque mondiale a abaissé mardi sa prévision de croissance mondiale et alerté sur les risques d’une «période prolongée de croissance faible et d’inflation élevée», notamment pour les pays à bas revenus. Elle prévoit désormais une hausse du produit intérieur brut (PIB) mondial de 2,9% cette année, contre une prévision précédente de 4,1%, après 5,7% en 2021. «L'économie mondiale devrait connaître sa plus forte décélération suivant une reprise (...) en plus de 80 ans», a souligné l’institution basée à Washington dans son dernier rapport sur les perspectives économiques mondiales. Elle table en outre pour 2023 et 2024 sur une croissance globale sans grand changement par rapport à celle de cette année et sur une inflation certes plus faible mais encore supérieure aux objectifs des banques centrales dans de nombreux pays. «Il en résulte un risque grandissant de stagflation», a-t-elle ajouté.
Le déficit de la balance commerciale des Etats-Unis a diminué de 19,1% à 87,1 milliards de dollars (81,7 milliards d’euros) d’un mois sur l’autre en avril sur fond de baisse des importations, montrent les statistiques publiées mardi par le département du Commerce. Les économistes prévoyaient en moyenne un déficit de 89,5 milliards de dollars après -107,7 milliards en mars (révisé). Les importations de biens et de services ont baissé de 3,4% à 339,7 milliards de dollars, tandis que les exportations ont augmenté de 3,5% à 252,6 milliards.
Les commandes à l’industrie allemande ont accusé un recul plus important que prévu en avril, l’incertitude liée à l’invasion de l’Ukraine par la Russie pesant sur la demande.
La Banque mondiale a abaissé mardi sa prévision de croissance mondiale et alerté sur les risques d’une «période prolongée de croissance faible et d’inflation élevée», notamment pour les pays à faibles revenus. Elle prévoit désormais une hausse du produit intérieur brut (PIB) mondial de 2,9% cette année, contre une prévision précédente de 4,1%, après 5,7% en 2021. «L'économie mondiale devrait connaître sa plus forte décélération suivant une reprise (...) en plus de 80 ans», a souligné l’institution basée à Washington dans son rapport sur les perspectives économiques mondiales.
Le déficit de la balance commerciale des Etats-Unis a diminué de 19,1% à 87,1 milliards de dollars (81,7 milliards d’euros) d’un mois sur l’autre en avril sur fond de baisse des importations, montrent les statistiques publiées mardi par le département du Commerce. Les économistes prévoyaient en moyenne un déficit de 89,5 milliards de dollars après -107,7 milliards en mars (révisé). Les importations de biens et de services ont baissé de 3,4% à 339,7 milliards de dollars, tandis que les exportations ont augmenté de 3,5% à 252,6 milliards.
Freinée par l’inflation, la croissance de l’activité du secteur privé britannique a ralenti en mai pour revenir à son niveau du début de l’an dernier, montrent mardi les résultats définitifs de l’enquête mensuelle S&P Global (ex-IHS Markit) auprès des directeurs d’achats, même si ce mouvement est moins marqué qu’estimé initialement.
Les exportations allemandes ont augmenté plus que prévu en avril, progressant de 4,4% par rapport au mois précédent, tandis que les importations ont augmenté de 3,1%, selon les données publiées vendredi par l’Office fédéral de la statistique Destatis. Les économistes tablaient en moyenne sur une hausse des exportations de 1,5% en glissement mensuel. En avril, l’Allemagne a enregistré un excédent commercial corrigé des variations saisonnières de 3,5 milliards d’euros, contre une prévision à 1,6 milliard.
Les ventes au détail dans la zone euro ont baissé de manière inattendue en avril, en repli de 1,3% en glissement mensuel (hausse de 3,9% en glissement annuel), selon des données publiées vendredi par Eurostat. Les économistes s’attendaient à une hausse mensuelle de 0,3%. Les ventes au détail étaient en hausse au cours des trois premiers mois de l’année. Ce recul s’explique principalement par la réduction des achats de produits alimentaires, de boissons et de tabac (-2,6% sur un mois). La baisse a été particulièrement marquée en Allemagne, où les ventes ont diminué de 5,4% au cours du mois.
Pénalisée notamment par une diminution de la production des produits agro-alimentaires et des biens d’équipements, la production industrielle en France a reculé de 0,1% en avril sur un mois, après une baisse de 0,4% (révisée) en mars, a annoncé vendredi l’Insee. Les analystes tablaient en moyenne sur une hausse de 0,3% en avril. La seule production manufacturière a reculé de 0,4% sur un mois en avril, après une diminution de 0,2% en mars, a détaillé l’Insee. L’indicateur de confiance s’est détérioré dans l’industrie en mai et «il est peu probable que la situation s’améliore nettement pour le reste du deuxième trimestre», a estimé dans une note Charlotte de Montpellier, économiste chez ING.
L’activité dans le secteur des services a continué à reculer en mai en Chine sous l’effet des restrictions anti-Covid, mais de façon moins forte qu’en avril, selon un indice indépendant publié lundi. L’indice des directeurs d’achat (PMI), calculé par le cabinet IHS Markit et publié par le groupe de médias Caixin, s’est établi à 41,4 points, contre 36,2 le mois précédent, alors que le consensus des économistes tablait en moyenne sur 47,3 points pour le mois dernier.
Les ventes au détail dans la zone euro ont baissé de manière inattendue en avril, en repli de 1,3% en glissement mensuel (hausse de 3,9% en glissement annuel), selon des données publiées vendredi par Eurostat. Les économistes interrogés par Reuters s’attendaient à une hausse mensuelle de 0,3%. Les ventes au détail étaient en hausse au cours des trois premiers mois de l’année.
Pénalisée notamment par une diminution de la production des produits agro-alimentaires et des biens d’équipements, la production industrielle en France a reculé de 0,1% en avril sur un mois, après une baisse de 0,4% (révisée) en mars, a annoncé vendredi l’Insee. Les analystes tablaient en moyenne sur une hausse de 0,3% en avril. La seule production manufacturière a reculé de 0,4% sur un mois en avril, après une diminution de 0,2% en mars, a détaillé l’Insee.
La croissance de l’activité des entreprises privées de la zone euro est restée solide en mai mais elle est de plus en plus menacée, notamment par les tensions inflationnistes. L’indice PMI composite a reculé à 54,8 le mois dernier (proche d’une première estimation) après 55,8 en avril, montre l’enquête mensuelle de S&P Global auprès des directeurs d’achats. L’indice PMI du seul secteur des services est revenu à 56,1 après 57,7 en avril, lui aussi sous l’estimation flash qui l’avait donné à 56,3.
Les exportations allemandes ont augmenté plus que prévu en avril, progressant de 4,4% par rapport au mois précédent, tandis que les importations ont augmenté de 3,1%, selon les données publiées vendredi par l’Office fédéral de la statistique Destatis. Les économistes tablaient en moyenne sur une hausse des exportations de 1,5% en glissement mensuel. En avril, l’Allemagne a enregistré un excédent commercial corrigé des variations saisonnières de 3,5 milliards d’euros, contre une prévision à 1,6 milliard.
Un fou qui se prend pour l’Etat veut devenir banque centrale. Cette scène ne se déroule ni à Bercy ni à Francfort. Mais dans un hôpital psychiatrique, selon le scénario de la pièce Banque Centrale, de et avec Franck Chevallay. Pièce qui figure au programme de la première édition du festival artistique et ludique Ecocotiers, présenté à Citéco du 30 juin au 3 juillet. Fidèle à sa vocation pédagogique, le musée de la place du général Catroux dans le 17e arrondissement de Paris souhaite ouvrir la saison estivale dans une ambiance festive, de DJ sets en ateliers gastronomiques, de théâtre en apéros philos. Parce qu’il n’y a pas d’âge pour s’intéresser aux sciences économiques.
La croissance de l’activité manufacturière dans la zone euro a ralenti en mai. L’indice PMI du secteur revenant à 54,6 (légèrement plus élevé que l’estimation flash) après 55,5 en avril, soit au plus bas depuis novembre 2020, montre l’enquête mensuelle de S&P Global.