La hausse des prix à la production en Chine a ralenti en juin à son rythme le plus faible en 15 mois, alors que les restrictions liées à l'épidémie de coronavirus ont pesé sur la demande et que les ventes de métaux ferreux ont pâti des craintes d’une récession mondiale. L’indice des prix à la production (PPI) a progressé de 6,1% sur un an en juin, contre une hausse de 6,4% en mai, selon les données publiées samedi par le Bureau national des statistiques (BNS). Le consensus des économistes attendait une hausse de 6,0%. L’indice des prix à la consommation (CPI) a augmenté de 2,5% sur un an, contre une hausse de 2,1% en mai et une augmentation de 2,4% prévue par le consensus.
Le gouvernement a présenté, jeudi, son projet de loi de protection du pouvoir d’achat. Les différentes mesures coûteront au total 20 milliards d’euros à l’Etat en 2022 mais la prévision de déficit public reste à 5% du produit intérieur brut (PIB), stable par rapport à la loi de finances initiale. «Le coût des mesures nouvelles et la révision à la baisse de la croissance pour 2022 du fait de la guerre en Ukraine et des tensions inflationnistes [sont] compensés par le rebond de croissance observé fin 2021, supérieur aux attentes et dont l’effet positif sur les recettes publiques se poursuit en 2022», a expliqué le gouvernement Le maintien du dispositif carburant et la mise en place d’une indemnité carburant pour les travailleurs coûteront 4,6 milliards d’euros, l’augmentation de 3,5% du point d’indice de la fonction publique représentera une dépense de 3,7 milliards, la revalorisation anticipée des retraites, des prestations sociales, des bourses scolaires et étudiantes et la prolongation du ticket repas universitaire à 1 euro sont estimées à 6,4 milliards, et la suppression de la contribution à l’audiovisuel public pèsera pour 3,2 milliards.
Les inscriptions au chômage ont augmenté aux Etats-Unis lors de la semaine au 2 juillet, à 235.000 contre 231.000 la semaine précédente, a annoncé jeudi le département du Travail. Les économistes attendaient en moyenne 230.000 inscriptions au chômage. Les données de la semaine au 25 juin n’ont pas été révisées. La moyenne mobile sur quatre semaines s'établit à 232.500 contre 231.750 (non révisé) la semaine précédente. Le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités s’est élevé à 1,375 million lors de la semaine au 25 juin, dernière semaine pour laquelle ces chiffres sont disponibles, contre 1,324 million (révisé) la semaine précédente.
La production industrielle allemande a augmenté de 0,2% seulement en mai, après une hausse (révisée) de 1,3% en avril, et alors que les économistes tablaient sur une hausse de 0,4%. Les perturbations causées par la guerre en Ukraine dans les chaînes d’approvisionnement et les restrictions liées à la pandémie de coronavirus en Chine ont compliqué le traitement des commandes, selon des données officielles publiées jeudi par Destatis. La production de biens d’équipement a bondi de 2,2% et le secteur de la construction a légèrement augmenté, de 0,4%. En revanche, des baisses ont été observées dans les biens de consommation (-0,9%) et intermédiaires (-0,4%), et la production d’énergie a chuté de 5,8%. Sur un an, la production industrielle a baissé de 1,5%.
La situation politique risque d’être bloquée, Boris Johnson ayant décidé d’attendre, avant de rendre sa démission effective, qu’un successeur soit nommé.
La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) a déclaré mercredi soir que les perspectives pour l’économie mondiale s’étaient «nettement assombries» depuis avril, ajoutant ne pas pouvoir exclure une possible récession mondiale l’an prochain du fait des risques élevés.
La production industrielle allemande a augmenté de 0,2% seulement en mai, après une hausse (révisée) de 1,3% en avril, et alors que les économistes tablaient sur une hausse de 0,4%. Les perturbations causées par la guerre en Ukraine dans les chaînes d’approvisionnement et les restrictions liées à la pandémie de coronavirus en Chine ont compliqué le traitement des commandes, selon des données officielles publiées jeudi par Destatis.
Artificiel. A court terme, l’économie russe paraît résister aux conséquences des sanctions occidentales. Les revenus tirés des exportations de pétrole et de gaz devraient atteindre 285 milliards de dollars selon les estimations de Bloomberg, en hausse de 20 % par rapport à 2021. Conséquence d’une demande accrue de la part des pays importateurs de matières premières qui ont ouvert un compte auprès de la banque Gazprombank, la devise s’est appréciée de près de 30 % par rapport à son niveau d’avant-guerre. Le taux de change dollar/rouble est au plus bas depuis 2015. Moscou ayant cessé de publier la plupart des indicateurs économiques depuis le mois d’avril 2022, il est cependant difficile d’apprécier l’état réel de l’économie. Le rebond du taux de change et la bonne tenue générale de l’économie sont « artificiels », selon la Coface. Les sanctions, le manque d’accès aux technologies et aux intrants occidentaux qui sont cruciaux pour la fabrication par la majeure partie des produits industriels, la possibilité limitée de les remplacer par des importations en provenance d’autres régions et les hausses de prix généralisées devraient nuire à l’économie à long terme, estiment les analystes. Ainsi, les usines cédées par Renault au gouvernement russe produisent déjà des véhicules dépourvus de transmissions automatiques, de freinages ABS ou même d’airbags.
L’euro a poursuivi sa baisse mercredi, à environ 1,02 dollar, toujours plus près de la parité avec le billet vert, notamment en raison des inquiétudes croissantes autour du fait que la Russie pourrait couper l’approvisionnement en gaz vers l’Europe et plonger la région dans la récession, et ce malgré l’arrêt des grèves sur les champs pétroliers et gaziers en Norvège – autre fournisseur important de la région. Par ailleurs, les commandes à l’industrie allemande, qui ont rebondi de 0,1% en mai contrairement aux attentes (-0,6) et après trois mois consécutifs de baisse, n’ont rien changé au pessimisme ambiant. Ce sentiment a été renforcé par les statistiques de consommation d’Eurostat, qui montrent que les consommateurs de la région ont réduit leurs dépenses essentielles pour le deuxième mois d’affilée, du fait de l’inflation galopante : les ventes d’aliments, de boissons et de tabac ont reculé de 0,3% en mai, de même que les dépenses en carburant (-0,2%).
L’euro a poursuivi sa baisse mercredi matin, au-dessous de 1,02 dollar, toujours plus près de la parité avec le billet vert, notamment en raison des inquiétudes croissantes autour du fait que la Russie pourrait couper l’approvisionnement en gaz vers l’Europe et plonger la région dans la récession, et ce malgré l’arrêt des grèves sur les champs pétroliers et gaziers en Norvège – autre fournisseur important de la région.
La croissance dans le secteur privé de la zone euro a bien ralenti en juin, le renchérissement du coût de la vie incitant les consommateurs à la prudence. L’indice d’activité PMI composite a baissé à 52,0, son plus bas niveau depuis 16 mois, contre 54,8 en mai, selon les résultats définitifs de l’enquête de S&P Global. Les chiffres provisoires étaient sortis le 23 juin. Le seul indice PMI des services a atteint 53,0 contre 56,1 le mois précédent. Bien que les pressions inflationnistes se soient quelque peu atténuées le mois dernier, l’indice des prix dans les services est resté proche d’un niveau record, à 63,2, en baisse par rapport aux 64,6 du mois de mai.
Après le secteur manufacturier, l’activité dans les services a nettement accéléré en juin en Chine. L’indice PMI du secteur calculé par Caixin s’est établi le mois dernier à 54,5, contre 41,4 en mai, selon les données publiées mardi. L’activité rebondit fortement après trois mois de déclin pour progresser à son rythme le plus rapide en près d’un an, l’assouplissement des mesures sanitaires face au Covid ayant relancé la demande. Le sous-indice des nouvelles commandes a grimpé en juin à 52,4, soit un plus haut depuis le début de l’année, après 44,8 le mois précédent. L’indice composite, qui regroupe industrie et services, a progressé à 55,3 contre 42,2 en mai.
Après le secteur manufacturier, l’activité dans les services a nettement accéléré en juin en Chine. L’indice PMI du secteur calculé par Caixin s’est établi le mois dernier à 54,5, contre 41,4 en mai, selon les données publiées mardi.
La croissance dans le secteur privé de la zone euro a bien ralenti en juin, le renchérissement du coût de la vie incitant les consommateurs à la prudence. L’indice d’activité PMI composite a baissé à 52,0, son plus bas niveau depuis 16 mois, contre 54,8 en mai, selon les résultats définitifs de l’enquête de S&P Global. Les chiffres provisoires étaient sortis le 23 juin.
En mai, l’Allemagne a enregistré un déficit commercial corrigé des variations saisonnières de 1 milliard d’euros, selon l’Office fédéral de la statistique. Une première depuis 1991 pour les statistiques mensuelles. Les exportations allemandes ont baissé de façon inattendue de 0,5% en mai sur un mois, tandis que les importations ont dépassé les prévisions en progressant de 2,7%, selon les données publiées lundi. Les économistes interrogés par Reuters tablaient sur une hausse de 0,9% des exportations et sur une augmentation similaire des importations. Le commerce extérieur allemand pâtit de la guerre en Ukraine et de la flambée des prix de l’énergie. Les exportations de l’Allemagne vers la Russie ont augmenté de 29,4% en mai par rapport au mois d’avril, a indiqué l’Office, après avoir chuté de 60% en mars sur fond de sanctions occidentales contre Moscou après l’invasion de l’Ukraine.
Historique. En mai, l’Allemagne a enregistré un déficit commercial corrigé des variations saisonnières de 1 milliard d’euros, selon l’Office fédéral de la statistique. Une première depuis 1991 pour les statistiques mensuelles.
L’industrie manufacturière de la zone euro commence à pâtir de la hausse des prix et de la dégradation des perspectives économiques pesant sur les commandes. La production manufacturière dans la région a reculé le mois dernier pour la première fois depuis le début de l'épidémie de Covid en mars 2020. L’indice PMI du secteur a reculé à 52,1 après 54,6 en mai, soit au plus bas depuis août 2020, contre 52,0 pour l’estimation préliminaire (flash), montre l’enquête de S&P Global. L’indice mesurant la production est tombé au plus bas depuis deux ans à 49,3, ce qui traduit une contraction, après 51,3 en mai. Le sous-indice des nouvelles commandes, à 45,2 après 48,7 en mai, traduit une contraction de plus en plus marquée, au plus bas depuis mai 2020.
L’inflation dans la zone euro a atteint un niveau record en juin alors que les pressions sur les prix continuent à se propager à différents secteurs. L’indice des prix à la consommation calculé aux normes européennes (IPCH) ressort en hausse de 8,6% sur un an après 8,1% en mai, selon la première estimation publiée vendredi par Eurostat. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un chiffre de 8,4%.