Les inscriptions au chômage ont augmenté aux Etats-Unis lors de la semaine au 30 juillet à 260.000 contre 254.000 (révisé) la semaine précédente, a annoncé jeudi le département du Travail. Les économistes attendaient en moyenne 259.000 inscriptions au chômage. Les inscriptions de la semaine au 23 juillet ont été révisées en baisse par rapport à une estimation initiale de 256.000. La moyenne mobile sur quatre semaines s'établit ainsi à 254.750 contre 248.750 (révisé) la semaine précédente.
La croissance de l’activité dans les services aux Etats-Unis a accéléré en juillet, selon l’enquête mensuelle de l’Institute for Supply Management (ISM) publiée mercredi. L’indice ISM du secteur est ressorti en hausse à 56,7 contre 55,3 le mois précédent, supérieur aux attentes des économistes et après trois mois de baisse. L’activité dans les services est portée par une hausse des dépenses dans ce secteur au détriment des achats de biens. L’enquête note par ailleurs de moindres difficultés d’approvisionnement et une accalmie du côté des prix contribuant à une accélération de la croissance des commandes. La zone euro ne connaît pas la même fortune. Si l’activité continue de croître, elle a nettement ralenti le mois dernier. L’indice PMI des services a atteint 51,2 contre 53 en juin. Bien que la hausse des prix se soit calmée, elle est restée forte, et l’indice des nouvelles commandes est passé de 50 à 47,6, un plus bas depuis novembre 2020.
Les exportations allemandes ont augmenté, pour le troisième mois consécutif, de 4,5% en juin sur un mois, selon les données publiées mercredi par l’Office fédéral de la statistique Destatis. Une progression, supérieure aux attentes (+1% selon les économistes interrogés par Reuters), due en grande partie à la hausse des prix. Les importations corrigées des variations saisonnières ont pour leur part progressé de 0,2%, en dessous des attentes (+1,3% selon le consensus). En juin, l’Allemagne a enregistré un excédent commercial corrigé des variations saisonnières de 6,4 milliards, contre une prévision à 0,2 milliard d’euros. Pour mai, les données ont été révisées et contrairement à l’annonce d’un déficit, le premier en plus de 30 ans, l’Allemagne a enregistré un excédent de 0,8 milliard d’euros.
Les ventes au détail en zone euro ont baissé plus que prévu en juin, en repli de 1,2% sur un mois (attendu stable par le consensus) et de 3,7% sur un an, alors que les prix à la production industrielle ont continué à augmenter de 1,1% en glissement mensuel (+35,8% en rythme annuel), selon les données publiées mercredi par Eurostat. Ces chiffres confirment un début de ralentissement de la consommation dans la région dans un contexte de hausse persistante des prix, de l’énergie mais pas uniquement (+15,6% sur un an pour les prix à la production hors énergie) et de poursuite des perturbations des chaînes d’approvisionnement, même si les disparités restent importantes (plongeon de 8,8% des ventes au détail en Allemagne sur un an contre une hausse de 0,6% en France).
Le nombre d’offres d’emploi aux États-Unis a chuté en juin de 605.000 par rapport au mois précédent à 10,7 millions, selon les données publiées mardi par le bureau américain des statistiques sur le marché du travail, un chiffre inférieur aux attentes des économistes (11 millions). Il s’agit du plus bas niveau en neuf mois et de la troisième baisse consécutive des offres d’emploi après un niveau record en mars. Les plus fortes baisses ont été observées dans le commerce de détail (-343.000), le commerce de gros (-82.000) et l'éducation (-62.000). Dans le même temps, quelque 4,2 millions d’américains ont quitté leur emploi en mai, le taux de démission étant inchangé à 2,8 %.
La dette des ménages américains a atteint un record de 16.150 milliards de dollars au deuxième trimestre 2022, selon le rapport trimestriel publié mardi par la Réserve fédérale de New York. Leur dette est désormais supérieure de plus de 2.000 milliards à ce qu’elle était au quatrième trimestre 2019. La dette hypothécaire s'élevait à 11.390 milliards fin juin, les nouveaux prêts ayant augmenté de 7 % au deuxième trimestre. Les soldes des cartes de crédit ont augmenté de 46 milliards, parmi les plus importants observés par la Fed depuis 1999, tandis que les prêts automobiles ont progressé de 33 milliards à 199 milliards de dollars, reflétant des montants d’emprunts plus élevés. Les défauts de paiement sur les cartes de crédit et les prêts automobiles ont fortement augmenté dans les zones à faible revenu.
Le G7 étudie toutes les options qui permettraient d’empêcher la Russie de profiter des prix élevés de l'énergie, y compris le blocage du transport du pétrole russe, ont déclaré mardi les ministres des Affaires étrangères du Groupe des sept pays les plus industrialisés. «En examinant cette option parmi d’autres, nous envisagerons, parallèlement à nos mesures restrictives, des mécanismes d’atténuation dans le but de garantir un accès aux marchés de l'énergie y compris en provenance de la Russie, aux pays les plus vulnérables et les plus touchés», a ajouté l’instance.
L’activité manufacturière en zone euro s’est contractée en juillet, alors que les stocks de marchandises invendues se sont accumulés en raison de la faible demande. L’indice PMI manufacturier ressort à 49,8, sous la barre de 50 pour la première fois depuis juin 2020, selon les données de l’enquête de S&P Global. L’indice des nouvelles commandes est passé de 45,2 à 42,6, un plus bas depuis mai 2020, augmentant les craintes de récession dans la région. Le secteur est en contraction dans les quatre grandes économies de la zone euro: Allemagne, France, Italie et Espagne. «La détérioration de la conjoncture amorcée en juin dans le secteur manufacturier de la zone euro s’est accentuée au début du troisième trimestre, renforçant les risques de récession. Hormis les mois de confinements imposés pendant la crise sanitaire, les nouvelles commandes ont enregistré leur plus forte contraction depuis la crise de la dette souveraine en 2012», a noté Chris Williamson, économiste en chef chez S&P Global.
Le taux de chômage en zone euro est resté inchangé à 6,6% en juin d’un mois sur l’autre, a annoncé Eurostat mercredi, en conformité avec les attentes du marché. Cela reflète par ailleurs une baisse par rapport au taux de 7,9% de juin 2021, a précisé l’Office européen de la statistique. En termes absolus, le nombre de personnes sans emploi dans la zone euro s’élève à 10,925 millions d’individus en juin, contre 10,900 millions en mai et 12,882 millions un an plus tôt. Le taux de chômage le plus bas a été enregistré en Allemagne, avec 2,8% de la population active, tandis que l’Espagne a enregistré le taux le plus élevé à 12,6%.
Les frontières de la Nouvelle-Zélande ont entièrement rouvert aux visiteurs du monde entier lundi, pour la première fois depuis que la pandémie de Covid-19 a entraîné leur fermeture en mars 2020. Les frontières néo-zélandaises ont commencé à rouvrir en février dernier pour les Néo-Zélandais et les restrictions ont été progressivement assouplies. Les visiteurs qui ont besoin d’un visa et ceux qui ont un visa d'étudiant sont désormais autorisés à rentrer dans le pays et la Nouvelle-Zélande autorise à nouveau les bateaux de croisière ainsi que les yachts de plaisance étrangers à accoster dans ses ports.
Les ventes au détail allemandes en juin ont diminué de 8,8% en termes réels par rapport au même mois de l’année dernière, la plus forte baisse depuis le début de la série chronologique en 1994, selon les chiffres dévoilés lundi par l’Office fédéral de la statistique. Les analystes interrogés par Reuters avaient prévu une baisse de 8%. Les ventes au détail ont également diminué de manière inattendue par rapport au mois précédent, avec une baisse de 1,6% en termes réels, alors que les analystes prévoyaient une augmentation de 0,2%. Les ventes de produits alimentaires ont enregistré une baisse de 1,6% en termes réels par rapport à mai, liée à la hausse des prix dans les magasins et à une progression des ventes dans les restaurants.
Le yen a bondi vendredi à un sommet de six semaines, autour de 133 face au dollar, soutenu par différentes nouvelles malgré la contraction de la croissance américaine jeudi. D’un côté, le moral des consommateurs a chuté à un plus bas de 18 mois à cause du covid-19 et la progression des ventes au détail a ralenti (+1,5% en rythme annuel en juin) avec une inflation sous-jacente en hausse pour la région de Tokyo (+2,3% en rythme annuel en juillet). D’un autre côté, la production industrielle nippone aprogressé à un niveau mensuel record de +8,9% en juin (après -7,5% en mai), tirée notamment par les automobiles, les équipements informatiques et électroniques. Le taux de chômage est resté inchangé (2,6%).Malgré une révision de sa prévision de croissance 2022 de 2,9% à 2,4%, le sous-gouverneur de la Banque du Japon, Masayoshi Amamiya, a déclaré que la banque centrale réfléchissait aux moyens de sortir de sa politique monétaire ultra-accommodante à moyen terme.
Le Sénat a adopté vendredi, avec modifications, en première lecture le projet de loi sur le pouvoir d’achat, adopté une semaine plus tôt à l’Assemblée nationale. Les sénateurs ont enrichi le texte de plusieurs dispositions visant notamment à s’assurer que les mesures relatives au pouvoir d’achat soient effectives et en clarifiant les possibilités ouvertes par la résiliation des contrats. Le Sénat étudiera ce lundi le projet de loi de finances rectificative pour 2022, qui comprend notamment la suppression de la redevance audiovisuelle et des aides pour la fourniture en carburant.
Les inscriptions au chômage ont diminué la semaine dernière aux Etats-Unis, à 256.000 contre 261.000 (révisé) la semaine précédente, a annoncé jeudi le département du Travail. Les économistes attendaient en moyenne 253.000 inscriptions au chômage. Celles de la semaine au 16 juillet ont été révisées en hausse par rapport à une estimation initiale de 251.000. La moyenne mobile sur quatre semaines s'établit à 249.250 contre 243.000 (révisé) la semaine précédente.
L’économie américaine a reculé de 0,9% en rythme trimestriel annualisé au deuxième trimestre 2022, après une baisse de 1,6% au premier trimestre selon le Département du commerce (US Bureau of Economics Analysis), alors que les consensus s’attendaient à une croissance de 0,5%. Les stocks et les investissements des entreprises (-13,5%) ont été les principaux freins. L’investissement résidentiel a chuté de 14%, le bâtiment de 11,7%, et l’équipement de 2,7%. Les dépenses en biens de consommation (-4,4%) et la dépense publique (-1,9%) aussi, à la différence des dépenses de services (+4,1%). Le commerce net apporte une contribution positive pour la première fois en deux ans, avec +18% d’exportations (biens industriels, matériaux, voyages) également tirées par la hausse du dollar.
Le Fonds monétaire international (FMI) a estimé que le Royaume-Uni connaîtrait la croissance la plus lente parmi les principaux pays industrialisés du G7 l’an prochain, car l’inflation à deux chiffres et la hausse des taux comprimeront les dépenses des ménages. L’institution, qui a revu mardi à la baisse ses perspectives de croissance mondiale, estime que la croissance britannique s'établira à 3,2% en 2022, mais tombera à seulement 0,5% en 2023. Un avertissement pour le prochain Premier ministre : la ministre des Affaires étrangères et candidate au poste Liz Truss accuse son rival Rishi Sunak d’avoir conduit l’économie à la récession par des hausses d’impôts ; l’ancien Chancelier de l’Echiquier lui reproche de continuer à alimenter l’inflation (déjà à 9,4%) avec des promesses de réduction d’impôts…
La multiplication des chocs (inflation élevée, guerre en Ukraine, durcissement des politiques monétaires) a conduit mardi le Fonds monétaire international (FMI) a abaisser à nouveau ses prévisions de croissance mondiale. Cette dernière est désormais attendue à 3,2% pour l’ensemble de 2022, contre 3,6% dans ses dernières prévisions d’avril, après une croissance de 6,1% l’an dernier. Le FMI a également revu en baisse sa prévision de croissance pour 2023, à 2,9% contre 3,6% auparavant. Dans un scénario «plausible» intégrant un arrêt complet des livraisons de gaz russe en Europe d’ici à la fin de l’année et une baisse supplémentaire de 30% des exportations pétrolières russes, le FMI envisage un ralentissement encore plus marqué, avec une croissance mondiale à 2,6% cette année et à 2% en 2023, et une quasi-stagnation du PIB en Europe et aux Etats-Unis l’an prochain. «L'économie mondiale pourrait bientôt se retrouver au bord d’une récession globale, seulement deux ans après la dernière», observe l'économiste en chef du FMI, Pierre-Olivier Gourinchas, cité dans le communiqué.
Les ventes de logements neufs aux Etats-Unis ont chuté de 8,1% pour atteindre un taux annuel corrigé des variations saisonnières de 590.000 unités en juin, soit le niveau le plus bas depuis avril 2020, a indiqué mardi le département du commerce. Les économistes prévoyaient en moyenne un niveau annualisé de 660.000 ventes pour juin. Le chiffre de mai a en outre été revu à la baisse à 642.000 contre 696.000 annoncé initialement. Les ventes ont diminué dans le Nord-Est, l’Ouest et le Sud densément peuplé, mais elles ont bondi dans le Midwest.