Malgré un recul de 2,3% de son PIB sur l’ensemble de 2016, l’Argentine est sortie de récession plus tôt que prévu grâce à une croissance de 0,5% enregistrée au quatrième trimestre, tandis que l’activité du troisième trimestre a été révisée à la hausse (+0,1% contre un repli de 0,2% précédemment annoncé), selon les statistiques officielles publiées hier. Alors que le secteur manufacturier et le BTP ont fortement chuté, la croissance du quatrième trimestre a été tirée par le secteur agricole, les services de santé et l’hôtellerie-restauration.
Le déficit courant des Etats-Unis a diminué de manière inattendue au quatrième trimestre 2016, une hausse de l’excédent primaire ayant compensé une baisse des exportations, notamment de soja, montrent les chiffres publiés hier par le département du Commerce. Le solde négatif s’est ainsi réduit de 3,1% à 112,4 milliards de dollars (104,05 milliards d’euros), son plus bas niveau depuis le deuxième trimestre 2015. Le consensus prévoyait en moyenne un déficit en hausse à 128,2 milliards. Le déficit courant pour l’année 2016 s'établit à 481,2 milliards de dollars, en progression de 3,9% par rapport à 2015.
Le déficit courant des Etats-Unis s’est réduit de manière inattendue au quatrième trimestre 2016, une hausse de l’excédent primaire ayant compensé une baisse des exportations, notamment de soja, montrent les chiffres publiés mardi par le département du Commerce. Le solde négatif s’est ainsi réduit de 3,1% à 112,4 milliards de dollars (104,05 milliards d’euros), son plus bas niveau depuis le deuxième trimestre 2015. Le consensus prévoyait en moyenne un déficit en hausse à 128,2 milliards. Le déficit du troisième trimestre a été révisé en hausse à 116 milliards de dollars, contre 113 milliards annoncés en première estimation. Le déficit courant pour l’année 2016 s'établit à 481,2 milliards de dollars, en progression de 3,9% par rapport à 2015.
La Commission européenne surveille les importations de viande en provenance du Brésil et les sociétés impliquées dans une affaire de corruption révélée la semaine dernière se verront refuser l’accès au marché de l’Union européenne, a déclaré hier un porte-parole. La police brésilienne a perquisitionné vendredi les locaux des géants mondiaux du conditionnement de viande JBS et BRF et de leurs concurrents sur des soupçons de corruption des autorités sanitaires.
La Commission européenne surveille les importations de viande en provenance du Brésil et les sociétés impliquées dans une affaire de corruption révélée la semaine dernière se verront refuser l’accès au marché de l’Union européenne, a déclaré lundi un porte-parole. La police brésilienne a perquisitionné vendredi les locaux des géants mondiaux du conditionnement de viande JBS et BRF et de leurs concurrents sur des soupçons de corruption des autorités sanitaires. Le scandale n’aura pas d’impact sur les négociations commerciales entre l’Union européenne et le Mercosur, bloc sud-américain de libre-échange, a souligné la Commission.
Le gouvernement italien a annoncé vendredi la suppression immédiate des chèques emploi service, très populaires parmi le patronat mais rejetés par la Confédération générale italienne du travail (CGIL), principal syndicat de salariés du pays. Le président du Conseil, Paolo Gentiloni, a précisé qu’il allait ouvrir un dialogue social pour tenter de trouver un autre système.
Les réformes destinées à augmenter la productivité marquent le pas dans de nombreux pays, ce qui accroît le risque d’un ralentissement de la croissance dans certains pays industriels, a déclaré l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) vendredi. «En matière de réforme, la formule varie d’un pays à l’autre, mais on y retrouve à chaque fois des mesures visant à promouvoir le dynamisme des entreprises et la diffusion de l’innovation, à aider les travailleurs à faire face à la rotation rapide des entreprises et des emplois, et à mieux préparer les jeunes au marché du travail du futur», relève l’OCDE dans son rapport annuel «Objectif Croissance».
Le Fonds monétaire international (FMI) a reporté une décision de verser une aide supplémentaire à l’Ukraine, le temps d'évaluer l’impact du blocus économique imposé par Kiev aux régions séparatistes de l’Est, rapportaient hier l’institution internationale et le gouvernement ukrainien. Le conseil d’administration du FMI devait se réunir aujourd’hui pour valider le versement d’une nouvelle tranche dans le cadre du programme d’assistance de 17,5 milliards de dollars (16,3 milliards d’euros) accordé à Kiev en échange de réformes et de mesures contre la corruption. Mais l’Ukraine et le FMI doivent d’abord mesurer l’impact de la décision du président Petro Porochenko, prise la semaine dernière, de suspendre tout trafic de marchandises avec les régions séparatistes. La banque centrale ukrainienne a estimé que la croissance du pays pourrait être réduite de moitié cette année, à 1,5%, si les livraisons ne reprennent pas.
Le gouvernement italien a annoncé vendredi la suppression immédiate des chèques emploi service, très populaires parmi le patronat mais rejetés par la Confédération générale italienne du travail (CGIL), principal syndicat de salariés du pays. Celui-ci soulignait les abus engendrés par ce système introduit en 2008 pour limiter le travail au noir des travailleurs agricoles saisonniers, puis élargi à d’autres secteurs. Les salariés payés en chèque emploi service reçoivent 7,5 euros pour chaque chèque de 10 euros, les 2,50 euros restant étant prélevés par l’Etat au titre des cotisations sociales. Le président du Conseil, Paolo Gentiloni, a précisé qu’il allait ouvrir un dialogue social pour tenter de trouver un autre système.
Voilà un document qui pourrait nourrir le débat pré-électoral. L’analyse de la situation économique et sociale en Allemagne montre que les résultats récemment obtenus par ce pays sont globalement favorables mais plus contrastés que ce qu’en retiennent la plupart des commentateurs avec notamment une aggravation des inégalités, souligne une étude publiée le 16 mars par France Stratégie.
La production industrielle en zone euro a augmenté moins que prévu par les prévisionnistes en janvier, montrent des chiffres publiés hier par Eurostat. L’effet de la hausse des investissements des entreprises dans des biens d'équipements a été partiellement annulé par la baisse de la fabrication de biens de consommation. La production industrielle a ainsi progressé de 0,9% sur un mois en janvier et de 0,6% sur un an, alors que le consensus des analystes avait anticipé en moyenne des hausses de respectivement 1,3% et 0,9%.
La production industrielle en zone euro a augmenté moins que prévu en janvier, l’effet de la hausse des investissements des entreprises dans des biens d'équipements ayant été partiellement annulé par une baisse de la fabrication de biens de consommation, montrent des chiffres publiés mardi par Eurostat. La production industrielle a ainsi progressé de 0,9% sur un mois en janvier et de 0,6% sur un an, alors que le consensus des analystes avait anticipé en moyenne des hausses de respectivement 1,3% et 0,9%.
L’Union européenne (UE) a annoncé hier avoir prolongé de six mois, jusqu’au 15 septembre, les sanctions prises à l’encontre d’individus et de sociétés russes et originaires de Crimée accusés de remettre en cause l’indépendance et l’intégrité de l’Ukraine. Ces sanctions ont été instaurées en mars 2014. Compte tenu de la suppression de deux noms correspondant à des personnes décédées, la liste comprend 150 personnes et 37 sociétés, qui se voient interdire l’accès aux pays de l’UE et dont les avoirs dans ces pays sont gelés.
L’Union européenne a annoncé lundi avoir prolongé pour six mois, jusqu’au 15 septembre, les sanctions prises à l’encontre d’individus et de sociétés russes et originaires de Crimée accusés de remettre en cause l’indépendance et l’intégrité de l’Ukraine. Ces sanctions ont été instaurées en mars 2014, après l’annexion par la Russie de la Crimée et son implication dans l’insurrection dans l’est de l’Ukraine. Compte tenu de la suppression de deux noms correspondant à des personnes décédées, la liste comprend 150 personnes et 37 sociétés qui se voient interdire l’accès aux pays de l’Union européenne et dont les avoirs dans ces pays sont gelés.
L'économie irlandaise a enregistré en 2016 une croissance de 5,2%, réalisant la meilleure performance de l’Union européenne pour la troisième année de suite. D’un trimestre à l’autre, le PIB a augmenté de 2,5% sur la période octobre-décembre, contre une progression de 4% au troisième trimestre, a précisé hier le bureau central des statistiques. Si le département des Finances irlandais pense que la croissance du pays devrait rester supérieure à 3% au cours de chacune des trois prochaines années, il estime qu’un «Brexit dur» pourrait amputer le PIB irlandais de 3,5% en une décennie.
L'économie irlandaise a enregistré en 2016 une croissance de 5,2%, réalisant la meilleure performance de l’Union européenne pour la troisième année de suite, la vigueur de la reprise l’emportant sur les éventuels risques liés à la décision de la Grande-Bretagne de sortir de l’Union européenne (UE). La bonne tenue du marché du travail a entraîné une hausse de 3% de la consommation des ménages l’an dernier. D’un trimestre à l’autre, le produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 2,5% sur la période octobre-décembre, contre une progression de 4% au troisième trimestre, précise jeudi le bureau central des statistiques.
Les chiffres publiés ce matin par le ministère de l’Economie allemand montrent une hausse de la production industrielle de 2,8% en janvier supérieure aux prévisions du consensus Reuters, de 2,5%. En outre, le recul du mois de décembre a été ramené à 2,4% contre une première estimation de -3,0%. La seule production manufacturière a bondi de 3,7%, sa hausse la plus marquée depuis août 2016, alors qu’elle a reculé de 1,3% dans la construction et de 0,7% dans l'énergie. «Dans son ensemble, la production industrielle a bien commencé l’année 2017», se félicite le ministère, notant que la progression du mois de janvier est supérieure à la hausse moyenne du quatrième trimestre 2016.
Les commandes à l’industrie allemande ont accusé en janvier leur plus forte baisse depuis huit ans, sous le coup d’une chute aussi bien de la demande intérieure que de celle en provenance de la zone euro, mais le ministère de l’Economie a minimisé cette donnée en disant s’attendre à un rebond en cours d’année. Selon des chiffres publiés hier, ces commandes ont plongé de 7,4% sur le mois, quand les économistes tablaient en moyenne sur une baisse de 2,5%. Les commandes intérieures ont chuté de 10,5% en janvier et celles en provenance de l'étranger ont décliné de 4,9%, avec une demande des pays de la zone euro en baisse de 7,8%.
L'économie américaine devrait enregistrer au premier trimestre une croissance de 1,3% en rythme annualisé, a estimé mardi la Réserve fédérale d’Atlanta sur la base de son modèle GDP Now, après la publication des dernières données sur les ventes intérieures de véhicules et les commandes nouvelles dans l’industrie aux Etats-Unis. Cette estimation est inférieure à la croissance de 1,8% en rythme annualisé anticipée le 1er mars, précise la Fed d’Atlanta sur son site web.