Les députés grecs ont entériné hier soir un projet de loi prévoyant des réformes budgétaires et touchant aussi aux domaines de l'énergie et du travail, qui avaient été réclamées par les créanciers internationaux en échange du déblocage de nouvelles tranches d’aide financière. Le projet de loi a été voté par une majorité des 300 députés, alors qu'à l’extérieur, plus de 10.000 manifestants étaient rassemblés pour protester contre son adoption.
Le Japon va revoir la manière dont il calcule son produit intérieur brut (PIB) dans les années à venir afin de mieux y intégrer les nouvelles tendances de consommation, comme l'économie du partage, et l'évolution de la qualité de l'éducation et des services médicaux. Cette décision est une réponse aux critiques qui estiment que les statistiques ne rendent pas compte de l'économie réelle; ainsi les analystes estiment qu’elles sont en retard sur les nouveaux modes de la consommation des ménages, qui représente 60% du PIB. En révisant tout un ensemble d’indicateurs, le gouvernement veut également répondre aux inquiétudes exprimées de longue date en matière d’exactitude des données, de volatilité, d'échantillonnage et de méthode de collecte.
Le gouvernement socialiste vénézuélien et l’opposition ont conclu samedi une nouvelle série de discussions en République dominicaine sans parvenir à un accord de sortie de crise. Les négociateurs ont annoncé une nouvelle série de discussions pour jeudi prochain, toujours en République dominicaine. Alors que la pénurie alimentaire s’aggrave au Venezuela, l’opposition notamment demande au président vénézuélien Nicolas Maduro d’accepter une aide humanitaire en provenance de l'étranger. De son côté, le gouvernement veut l’aide de l’opposition pour que soient supprimées les sanctions prises l’an dernier par les Etats-Unis.
Les indicateurs économiques en zone euro restent on ne peut plus favorables. La production industrielle a progressé de 1,0% en novembre, en données corrigées des variations saisonnières, selon la statistique publiée ce jeudi par Eurostat qui souligne la solide dynamique de l'économie dans la zone euro. Les économistes s’attendaient en moyenne à une croissance de 0,8% par rapport au mois précédent. Sur un an, la production affiche une hausse de 3,2%, supérieure là aussi au consensus qui était de 3,0%. La hausse de novembre s’explique par un bond de 3,0% de la production des biens d'équipement avec la reprise de l’investissement, mais aussi par la bonne orientation des biens intermédiaires (+1,1%) et de consommation durables (+1,6%).
Cumulus. L’endettement a poursuivi sa marche en avant en 2017 au niveau mondial, à un nouveau record de 232.900 milliards de dollars, à la fin du troisième trimestre, selon l’IIF (Institute of International Finance). Elle augmente de 16.000 milliards depuis fin 2016. Les politiques accommodantes ont facilité cette accumulation ; en 10 ans, la dette a bondi de 56.000 milliards. Dans le seul secteur privé, les entreprises ont vu leur endettement gonfler depuis la crise de 26.000 milliards et les ménages de 9.000 milliards. Le niveau d’endettement atteint des records dans plusieurs pays, dont la France en raison de la dette des entreprises. Rapportée au PIB mondial, elle diminue pour le quatrième trimestre consécutif à 318 % (contre 321 % il y a un an). La progression de la dette chinoise ralentit à 2 points de PIB à 294 % en 2017 (contre une moyenne annuelle de 17 points entre 2012 et 2016). L’IIF rappelle que les pays émergents devront refinancer 1.500 milliards de dollars de dette en 2018, dont 30 % en monnaie forte.
La production industrielle de la France est repartie en baisse (-0,5%) en novembre après deux mois de forte hausse, le recul touchant la majorité des secteurs à l’exception de l'énergie, du raffinage et des matériels de transport, selon les données publiées hier par l’Insee. La seule production manufacturière (hors énergie) s’est de son côté contractée de 1,0%. L’Insee a parallèlement revu en baisse de 0,2 point l'évolution de ces deux indicateurs en octobre, à +1,7% pour la production industrielle et +2,5% pour la production manufacturière.
L’année 2018 devrait se révéler décevante pour l'économie britannique avec des entreprises confrontées à des pressions sur les coûts et peu enclines à investir dans la perspective du Brexit, montre une enquête trimestrielle réalisée par la fédération des Chambres de commerce britannique (BCC) et publiée mercredi. Le secteur des services, de loin le plus important de l'économie du pays, a continué de croître à un rythme ralenti, a dit la BCC. Le secteur manufacturier a fait un peu mieux mais a fait état d’une baisse de ses ventes en interne comme à l’export.
La production industrielle de la France est repartie en baisse (-0,5%) en novembre après deux mois de forte hausse, le recul touchant la majorité des secteurs à l’exception de l'énergie, du raffinage et des matériels de transport, selon les données publiées mercredi par l’Insee. La seule production manufacturière (hors énergie) s’est de son côté contractée de 1,0%. L’Insee a parallèlement revu en baisse de 0,2 point l'évolution de ces deux indicateurs en octobre, à +1,7% pour la production industrielle et +2,5% pour la production manufacturière.
Le déficit commercial français s’est creusé de 0,4 milliard d’euros en novembre, à 5,7 milliards, notamment sous l’effet d’une dégradation marquée de la balance pour les produits énergétiques, selon les statistiques CVS/CJO publiées hier par les douanes. Le déficit d’octobre a été revu à 5,3 milliards d’euros contre 5,0 milliards en première estimation. Au total, sur les onze premiers mois de 2017, le déficit cumulé atteint 59,7 milliards contre 45,7 milliards un an plus tôt. Ce montant dépasse celui enregistré sur l’ensemble de l’année 2016, qui s'était élevé à 48,1 milliards d’euros.
Le gouvernement allemand a porté à 2,2% sa prévision de croissance économique en 2017, a déclaré mardi le vice-ministre de l’Economie, Matthias Machnig. Sa précédente estimation en octobre était de 2%.
Les consommateurs britanniques se sont serré la ceinture à Noël, ce qui a entraîné la première baisse de leurs dépenses de consommation annuelles depuis l’année 2012, selon une enquête de Visa publiée hier. Visa, dont les cartes de crédit et de débit sont utilisées pour un tiers des paiements au Royaume-Uni, estime que les dépenses de consommation ont baissé de 0,3% l’an dernier, après prise en compte de l’impact de la hausse de l’inflation, première baisse annuelle en cinq ans. «Ce résultat a renversé la tendance des quatre dernières années pendant lesquelles les dépenses de consommation ont augmenté de 1,7% en moyenne», a précisé son directeur commercial Mark Antipof.
L'économie américaine aurait enregistré une croissance de 2,7% en rythme annualisé au quatrième trimestre au vu des derniers indicateurs macroéconomiques, indique vendredi le modèle de prévision GDP Now de la Réserve fédérale d’Atlanta. Cette estimation est plus basse que la précédente, de 3,2% calculée le 3 janvier. De son côté, le modèle Nowcast de la Fed de New York anticipe lui au contraire une croissance de 3,97% au quatrième trimestre et non plus de 3,87% comme cela avait été estimé le 29 décembre.
L’activité dans le secteur des services aux Etats-Unis a décéléré pour le deuxième mois consécutif en décembre, tout en restant nettement en expansion. L’Institute for Supply Management (ISM) a annoncé vendredi que son indice du secteur des services avait fléchi à 55,9 le mois dernier, contre 57,4 en novembre. Les économistes s’attendaient à un indice de 57,6.
La confiance des ménages a accentué le mois dernier en France son rebond amorcé en novembre, sous l’effet pour l’essentiel d’une nette amélioration de l'évaluation de leur niveau de vie passée, selon les données publiées vendredi par l’Insee. L’indicateur synthétisant cette confiance a gagné deux points, à 105, alors que les économistes interrogés l’attendaient en moyenne à 103. Celui de novembre a été revu en hausse d’un point, à 103, par rapport à sa première estimation. Il affiche ainsi son meilleur niveau depuis juin quand, en pleine euphorie post-électorale, l’indicateur avait atteint un plus haut de dix ans à 108.
Les dernières décennies ont été caractérisées par la montée des inégalités salariales, largement attribuables à une hausse de la dispersion des salaires entre les entreprises, plus qu’au sein des entreprises, estiment les auteurs d’un rapport de l’OCDE intitulé «The great divergence(s)». «Dans le même temps, des signes récents indiquent une hausse significative de la dispersion de la productivité, ce qui suggère qu’il pourrait exister un lien positif entre les deux phénomènes de divergence, au niveau des salaires et de la productivité», ajoutent-il.
La croissance manufacturière a plus décéléré que prévu en décembre, après son sommet de quatre ans inscrit le mois précédent, mais le secteur industriel reste un bon point de l'économie britannique. L’indice PMI IHS Markit/CIPS des directeurs d’achats du secteur manufacturier a reflué à 56,3 contre 58,2 en novembre, alors que les économistes interrogés par Reuters l’attendaient à 58 en moyenne. L’indice est resté au-dessus de sa moyenne de l’ensemble de l’année 2017, même si les composantes des commandes nouvelles, de la production, des commandes à l’exportation et de l’emploi se sont tassées le mois dernier.
L’indice des directeurs d’achat concernant le secteur manufacturier américain a atteint en décembre le niveau de 55,1, contre 53,9 en novembre, a annoncé Markit. Il retrouve ainsi son plus haut niveau depuis mars 2015. L’indice est également en hausse concernant l’emploi, remontant à 55,8, contre 54,7 en novembre. Au troisième trimestre, la croissance des Etats-Unis s’est établie à 3,2% en rythme annualisé.
La croissance de l’activité manufacturière dans la région de Chicago a rebondi de manière inattendue en décembre après un repli le mois dernier, montre l’enquête mensuelle auprès des directeurs d’achats de l’institut ISM publiée hier. L’indice PMI de Chicago est ressorti à 67,6, au plus haut depuis mars 2011, contre 63,9 en novembre. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un recul à 62,0. La barre des 50 marque la frontière entre croissance et contraction de l’activité.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage sont restées inchangées aux Etats-Unis lors de la semaine finissant au 23 décembre à 245.000 personnes, un niveau synonyme de bonne santé du marché du travail, a annoncé hier le département du Travail. Les économistes avaient anticipé en moyenne une légère baisse, à 240.000 inscriptions au chômage. Les inscriptions de la semaine au 9 décembre ont été confirmés à 245.000. La moyenne mobile sur quatre semaines, qui offre un meilleur reflet de la réalité du marché du travail, s'établit à 237.750 contre 236.000 (confirmé) la semaine précédente.