Le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a finalement présenté hier en Conseil des ministres son «Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises» (Pacte). «Ce texte balaye très large pour lever tous les verrous de l’économie française», a justifié hier matin le ministre devant les journalistes. Le projet de loi va en effet de la redéfinition des seuils sociaux aux privatisations, en passant par la réforme de l’épargne-retraite et la mise en place d’un visa de l’AMF pour les ICO (émissions en cryptomonnaie). Le texte, qui sera débattu à partir de septembre au Parlement, ambitionne par ailleurs de développer l’intéressement et la participation, avec des mesures effectives dès le 1er janvier 2019, quitte en cas de retard sur le vote du texte à ce qu’elles soient inscrites au sein du prochain projet de loi de finances. Selon une évaluation du Trésor évoquée par Bercy, la loi Pacte devrait soutenir l’économie française à hauteur de 0,32 point de PIB à l’horizon 2025 et d’un point de PIB à long terme.
La Banque de France a abaissé hier sa prévision de croissance pour la France de 1,9% à 1,8% en 2018, afin de tenir compte du «ralentissement temporaire» de l’activité en début d’année et de la baisse de la consommation. Malgré cette révision, la croissance économique française reste «robuste», souligne dans ses prévisions semestrielles la banque centrale, qui n’entrevoit pas à ce stade de changement de tendance pour l’activité.
Grâce notamment aux ventes de voitures, les ventes au détail aux Etats-Unis ont bondi de 0,8% le mois dernier, leur plus forte progression depuis novembre 2017, après un gain révisé de 0,4% en avril, montrent les données publiées hier par le département du Commerce. La statistique de mai est nettement supérieure aux attentes des économistes interrogés par Reuters, qui tablaient en moyenne sur +0,4% et celle d’avril avait été annoncée initialement en hausse de 0,3%. Sur un an, les ventes au détail ont augmenté de 5,9% le mois dernier.
Les ventes au détail ont augmenté plus que prévu en mai aux Etats-Unis, grâce notamment aux ventes de voitures, dernier signe en date d’une accélération de la croissance économique américaine au deuxième trimestre. Les ventes au détail ont bondi de 0,8% le mois dernier, leur plus forte progression depuis novembre 2017, après un gain révisé de 0,4% en avril, montrent les données publiées jeudi par le département du Commerce.
Les ventes au détail ont augmenté nettement plus fortement que prévu au mois de mai, en hausse pour leur deuxième mois d’affilée, dopées par le mariage royal et par le beau temps, montrent les chiffres publiés jeudi par l’institut britannique de la statistique (ONS). Ces ventes sont en progression de 1,3% sur un mois. Les économistes interrogés par Reuters n’anticipaient en moyenne qu’une hausse de 0,5% pour le mois dernier.
Sorties. L’Argentine va recevoir une aide de 50 milliards de dollars du Fonds monétaire international en échange d’une accentuation des réformes. Si les actifs argentins bondissaient à cette annonce, ils sont encore loin de leurs niveaux d’avant correction. Mais c’est l’ensemble des émergents qui a pâti de la récente défiance des investisseurs à l’égard de la classe d’actifs. En mai, les fonds émergents ont accusé 6,3 milliards de dollars de rachats, dont deux-tiers sur les produits de dette, relève l’Institute of International Finance (IIF). Et ces rachats n’ont pas uniquement affecté les pays les plus fragiles comme l’Argentine ou la Turquie, la correction ayant pour origine la hausse des taux américains et du dollar. Les stratégistes de Bank of America ML restent prudents sur la classe d’actifs qu’ils estiment encore vulnérable, notamment en raison des risques politiques et géopolitiques. Ils ne pensent pas que les émergents seront toutefois aussi affectés que lors du taper tantrum de 2013 car les conditions sont différentes. Ils sont pessimistes à propos du Brésil, du Mexique et de la Turquie. Trois pays suspendus à des choix politiques.
RALENTISSEMENT. Malgré la baisse des indices PMI depuis le début de l’année en zone euro, les économistes se voulaient rassurants car cette pause se faisait sur de hauts niveaux. Désormais, ce ralentissement inquiète avec des commandes et une production industrielle qui fléchissent dans les deux premières économies de la région, Allemagne et France. « Ces données jettent un froid, confirmant les messages préoccupants envoyés ces derniers mois par l’évolution des enquêtes auprès des industriels », écrit Véronique Riches-Flores, économiste du cabinet qui porte son nom. En Allemagne, le momentum du secteur manufacturier s’est nettement dégradé notent les économistes de HSBC, avec une baisse de 1,3 % sur trois mois glissants, le plus bas depuis janvier 2013. Cette faiblesse s’accompagne d’une baisse de 0,3 % des exportations en avril. « C’est la quatrième baisse en cinq mois. Le refroidissement du commerce mondial commence à produire ses dégâts », selon Oxford Economics. De fait, la faiblesse de l’activité, jusqu’à présent attribuée à des facteurs exceptionnels, semble due à des facteurs plus profonds comme la crainte du protectionnisme mais aussi les contraintes de capacité. En France, la production industrielle recule en avril de 0,5 %, malgré une hausse de 0,4 % de la production manufacturière. Le deuxième trimestre démarre donc mal. Les indicateurs avancés, comme les PMI, l’Ifo en Allemagne ou les commandes à l’industrie ainsi que l’indice ZEW de confiance des investisseurs allemands qui chute au plus bas depuis septembre 2012, suggèrent une poursuite du ralentissement après un premier trimestre en demi-teinte.
La production industrielle en zone euro a reculé plus que prévu en avril par rapport à mars, a annoncé hier Eurostat, signe supplémentaire d’un ralentissement de l'économie dans la région. Elle a diminué de 0,9% alors que les économistes attendaient une baisse limitée à 0,5%. La production a été pénalisée par le recul de la production d'énergie, de biens durables et non durables et de biens intermédiaires. En rythme annuel, la progression s'établit à 1,7%, contre 2,8% anticipé par le consensus.
Le Première ministre britannique, Theresa May, a remporté hier un scrutin crucial à la Chambre des communes où les députés ont rejeté une disposition introduite par la Chambre des Lords qui voulait contraindre le gouvernement à négocier le maintien du Royaume-Uni au sein de l’Espace économique européen. Les députés ont rejeté cet amendement par 327 voix contre 126. Au total, le gouvernement va chercher à faire annuler ou modifier 14 des 15 amendements votés par les Lords. Il n’en a accepté qu’un qui prévoit de maintenir des relations avec certaines institutions européennes après le Brexit.
La production industrielle dans la zone euro a reculé plus que prévu en avril par rapport à mars, a annoncé mercredi l’institut européen de la statistique, Eurostat, signe supplémentaire d’un ralentissement de l'économie dans la région.
Le moral des investisseurs allemands s’est dégradé nettement plus que prévu en juin, montre l’enquête mensuelle publiée hier par l’institut d'études économiques ZEW, qui explique cette chute notamment par les craintes d’escalade des tensions commerciales avec les Etats-Unis. L’indice ZEW s’est établi à -16,1 en juin, à un creux depuis septembre 2012, après -8,2 en mai. Les économistes attendaient en moyenne un repli à -14,0. Le sous-indice de l'évaluation des conditions actuelles par les investisseurs a reculé à 80,6 contre 87,4 en mai. Le consensus Reuters le donnait à 85,0.
Le moral des investisseurs allemands s’est dégradé nettement plus que prévu en juin, montre l’enquête mensuelle publiée mardi par l’institut d'études économiques ZEW, qui explique cette chute notamment par les craintes d’escalade des tensions commerciales avec les Etats-Unis. L’indice ZEW s’est établi à -16,1 en juin, à un creux depuis septembre 2012, après -8,2 en mai. Les économistes attendaient en moyenne un repli à -14,0.
La production manufacturière britannique a reculé de 1,4% en avril après un repli de 0,1% en mars, alors que le consensus prévoyait en moyenne un rebond de 0,3%. Cette baisse mensuelle est la plus forte depuis octobre 2012, a souligné l’institut national de la statistique (ONS). La production industrielle, mesure plus large qui comprend l'énergie, a baissé de 0,8% tout en affichant une hausse de 1,8% sur un an. Les économistes attendaient respectivement +0,2% et +2,7%.
La situation politique en Italie ne représente pas une menace pour la zone euro malgré les mouvements qu’elle provoque sur les marchés financiers, a déclaré aujourd’hui Vitas Vasiliauskas, membre du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE). « Aujourd’hui, l’Italie a un gouvernement, donc que je ne crois pas que l’on doive s’attendre à ce qu’elle représente une menace pour l’ensemble de la zone euro », a déclaré le gouverneur de la banque centrale de Lituanie. « Cela dit, c’est quelque chose que nous devons surveiller », a-t-il ajouté.
Le gouvernement grec a présenté vendredi au Parlement de nouveaux projets de réformes du secteur de l'énergie, des retraites et du code du travail, dont dépend le déblocage de l’ultime tranche du plan international de sauvetage financier. Athènes souhaite que ses créanciers procèdent à leur dernier examen des réformes avant la prochaine réunion de l’Eurogroupe, le 21 juin. Si cet examen et concluant et qu’il obtient le feu vert de l’Eurogroupe, le gouvernement recevra environ 12 milliards d’euros de prêts.
Les commandes à l’industrie en Allemagne ont accusé un recul inattendu en avril, le quatrième d’affilée, ce qui renforce la perspective d’un ralentissement de l’activité industrielle de la première économie d’Europe dans les mois à venir. Leur baisse sur un mois a atteint 2,5% après une diminution de 1,1% en mars, selon les données publiées hier par Destatis, l’office fédéral de la statistique. Le consensus des économistes tablait en moyenne sur une progression de 0,8% en avril. Destatis impute cette baisse à la faiblesse de la demande intérieure et à un repli des commandes de certains clients dans la zone euro.
Les commandes à l’industrie en Allemagne ont accusé un recul inattendu en avril, le quatrième d’affilée, ce qui renforce la perspective d’un ralentissement de l’activité industrielle de la première économie d’Europe dans les mois à venir. Leur baisse sur un mois a atteint 2,5% après une diminution de 1,1% en mars, selon les données publiées aujourd’hui par Destatis, l’office fédéral de la statistique. Le consensus des économistes tablait en moyenne sur une progression de 0,8% en avril. Destatis impute cette baisse à la faiblesse de la demande intérieure et à un repli des commandes de certains clients dans la zone euro.
Le calme est revenu sur les marchés après la formation d’un gouvernement en Italie. L’instabilité politique gagne l’Espagne dans une moindre proportion.