Le ministère finlandais des Finances a abaissé aujourd’hui ses prévisions de croissance du produit intérieur brut (PIB) pour 2018 et les deux prochaines années, mettant en avant la baisse des exportations et des investissements sur fond de tensions commerciales internationales. Le ministère s’attend désormais à ce que le PIB progresse de 2,5% cette année, de 1,5% en 2019 et de 1,3% en 2020. Il tablait en septembre sur une croissance de 3% cette année, de 1,7% en 2019 et de 1,6% en 2020.
La production industrielle a augmenté plus que prévu en novembre aux Etats-Unis, portée par le secteur minier et celui des services aux collectivités, alors que les biens d'équipement et le bâtiment ont ralenti sa croissance. La Réserve fédérale a annoncé vendredi une hausse de 0,6% de la production industrielle le mois dernier, alors qu’elle a diminué de 0,2% en octobre et non pas augmenté de 0,1% comme cela avait annoncé en première estimation. Les économistes projetaient une hausse plus faible en novembre, de 0,3%.
La Chine a enregistré en novembre la plus faible croissance de ses ventes au détail en 15 ans et sa production industrielle a progressé à son rythme le plus faible en près de trois ans, ce qui confirme le ralentissement progressif de la croissance de la deuxième économie mondiale. D’après les chiffres publiés vendredi, les ventes au détail ont progressé de 8,1% en novembre en rythme annuel, une croissance inférieure à la progression attendue par les économistes, à 8,8%, après une hausse de 8,6 en octobre. La production industrielle a progressé de 5,4% le mois dernier, contre une prévision médiane donnant une hausse de 5,9% identique à celle d’octobre.
La production industrielle a augmenté plus que prévu en novembre aux Etats-Unis, portée par le secteur minier et celui des services aux collectivités, alors que les biens d'équipement et le bâtiment ont ralenti sa croissance. La Réserve fédérale a annoncé ce vendredi une hausse de 0,6% de la production industrielle le mois dernier, alors qu’elle a diminué de 0,2% en octobre et non pas augmenté de 0,1% comme cela avait annoncé en première estimation. Les économistes projetaient une hausse plus faible en novembre, de 0,3%.
La Chine a enregistré en novembre la plus faible croissance de ses ventes au détail en 15 ans et la production industrielle a progressé à son rythme le plus faible en près de trois ans, des statistiques qui confirment le ralentissement progressif de la croissance de la deuxième économie mondiale constaté ces derniers trimestres.
La croissance de l’activité du secteur privé dans la zone euro a ralenti en décembre, tombant à son plus bas niveau depuis plus de quatre ans, selon les données préliminaires publiées vendredi par IHS Markit. L’indice PMI composite de la zone euro a reculé à 51,3 en décembre, son niveau le plus bas depuis 49 mois, contre 52,7 en novembre. L’indice est inférieur aux prévisions des économistes interrogés par Dow Jones Newswires, qui l’attendaient à 52,7.
La Banque de France a abaissé de nouveau, jeudi, ses prévisions de croissance pour l'économie française. Elle table dorénavant sur une progression du produit intérieur brut (PIB) de 1,5% en 2018 comme en 2019, soit 0,1 point de moins que dans ses précédentes estimations. Puis elle table sur 1,6% de croissance en 2020, et 1,4% en 2021. Ces chiffres tiennent compte des conséquences économiques de la crise des «Gilets jaunes», qui l’ont déjà conduit à abaisser ses prévisions de croissance du quatrième trimestre, à 0,2% contre 0,4% auparavant. Elles n’incluent pas l’effet des mesures annoncées ces derniers jours par l’exécutif, qui représentent 10 milliards d’euros. Concernant l’inflation harmonisée selon les normes européennes (IPCH), la BdF s’attend à la voir refluer à 1,6% en 2019, contre 2,1% cette année, principalement sous l’effet du pic de cet été, lié à l’augmentation des prix de l'énergie, ainsi qu’aux hausses des taxes sur le tabac et l'énergie.
La croissance en volume du secteur de la construction en France devrait ralentir à 1,5% en 2019 après une hausse de 1,6% en 2018, elle-même en décrochage par rapport à celle de 2,5% de 2017, selon Euler Hermes. Le secteur du logement est particulièrement touché. A fin août 2018, le nombre de permis de construire cumulé sur 12 mois accusait un repli annuel de 7,9%, tandis que les mises en chantier chutaient de 10,2%, contre des hausses respectives de 14% et 17% en août 2017.
La croissance en volume du secteur de la construction en France devrait ralentir à 1,5% en 2019 après une hausse de 1,6% en 2018, elle-même en décrochage par rapport à celle de 2,5% de 2017, selon une étude publiée aujourd’hui par Euler Hermes. Le secteur du logement est particulièrement touché. A fin août 2018, le nombre de permis de construire cumulé sur 12 mois accusait un repli annuel de 7,9%, tandis que les mises en chantier chutaient de 10,2%, contre des hausses respectives de 14% et 17% en août 2017.
Les prix à la production aux Etats-Unis ont progressé de façon inattendue en novembre, la hausse des coûts des services ayant compensé un vif déclin des prix de l'énergie. L’indice des prix producteurs (PPI) a augmenté de 0,1% le mois dernier, a annoncé hier le département du Travail, après une hausse de 0,6% en octobre. Sur un an, les prix à la production ont augmenté de 2,5% en novembre, après une progression de 2,9% le mois précédent. Les économistes prévoyaient une stabilité des prix producteurs en novembre et une hausse de 2,5% sur un an.
Les prix à la production aux Etats-Unis ont progressé de façon inattendue en novembre, la hausse des coûts des services ayant compensé un vif déclin des prix de l'énergie. L’indice des prix producteurs (PPI) a augmenté de 0,1% le mois dernier, a annoncé aujourd’hui le département du Travail, après une hausse de 0,6% en octobre. Sur un an, les prix à la production ont augmenté de 2,5% en novembre, après une progression de 2,9% le mois précédent. Les économistes prévoyaient une stabilité des prix producteurs en novembre et une hausse de 2,5% sur un an.
Dans sa deuxième estimation de la croissance du quatrième trimestre, la Banque de France ne prévoit plus qu’une croissance de 0,2% de l'économie française au quatrième trimestre, contre 0,4% précédemment. L’activité économique ayant été pénalisée par les perturbations liées au mouvement des «Gilets jaunes», selon les chefs d’entreprise interrogés dans son enquête mensuelle de conjoncture de novembre, publiée lundi.
L’Union européenne a des raisons de s’inquiéter face à Huawei Technologies et d’autres entreprises technologiques chinoises en raison des menaces qu’elles représentent pour le secteur et la sécurité du bloc communautaire, a déclaré vendredi Andrus Ansip, vice-président de la Commission européenne chargé du marché unique numérique.
L'économie américaine devrait croître de 2,7% en rythme annualisé au quatrième trimestre au vu de la statistique de la balance commerciale, montre jeudi le modèle de prévisions GDPNow de la Réserve fédérale d’Atlanta. Cette estimation se compare à une précédente projection de 2,8% en date de lundi dernier. Le déficit commercial des Etats-Unis a atteint en octobre son niveau le plus élevé en dix ans, les exportations de soja continuant de chuter et les importations de biens de consommation ayant atteint un record, suggérant que les mesures mises en oeuvre par l’administration Trump pour équilibrer la balance commerciale se sont révélées pour l’heure inefficaces.
Surchauffe. La dette mondiale continue d’augmenter avec une forte progression du crédit aux entreprises. A la fin du deuxième trimestre 2018, elle totalisait 75.000 milliards de dollars, soit 50 % de plus qu’en 2008, indique l’Institute of International Finance (IIF). La dette corporate représente 92 % du PIB mondial contre 77 % il y a dix ans. La dette des entreprises chinoises a le plus progressé à 163 % du PIB. Toutefois, quand on prend en compte le cash qu’elles détiennent dans leur bilan, ces dernières offrent l’un des ratios les plus bas dans le monde, après le Japon. Sur la base de ce critère, les sociétés canadiennes, indiennes et mexicaines sont plus risquées. La France accuse aussi un endettement corporate élevé (138 % du PIB) et un ratio de dette rapporté au cash faible. Mais l’IIF relève du côté des petites et moyennes entreprises françaises un ratio plus élevé par rapport aux grandes entreprises. De plus, dans ce segment, un tiers des entreprises affichent un ratio de couverture des intérêts inférieur à 2. Le signe d’une certaine surchauffe.
La France est devenue l’an dernier le plus taxé des pays riches, selon l'étude annuelle de l’Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE) sur la fiscalité de ses 36 pays membres. Les recettes fiscales ont atteint en France 46,2% du PIB en 2017, contre 45,5% en 2016 et 43,4% en 2000. Le Danemark, qui occupait la première place du podium depuis 2002, a fait passer ses recettes fiscales à 46% du PIB, contre 46,2% en 2016 et 46,9% en 2000. Avec un taux de prélèvement de 27,1%, les Etats-Unis se placent dans le bas du classement, dépassant le Mexique, la Turquie, le Chili, la Corée du Sud et l’Irlande.
La Banque du Canada (BoC) a laissé sa politique monétaire inchangée mercredi. La BoC, qui a relevé 5 fois son taux directeur depuis juillet 2017, a répété que le resserrement monétaire devrait se poursuivre pour atteindre l’objectif d’inflation fixé à 2%. Le taux cible de financement au jour le jour, principal instrument de la politique monétaire canadienne, reste fixé à 1,75%, donc bien en dessous du niveau neutre, estimé entre 2,5 % et 3,5%. Selon la BoC, la baisse récente des prix à la pompe devrait entraîner un ralentissement de l’inflation, de 2,4% en octobre.
La France est devenue l’année dernière le plus taxé des pays riches, selon des chiffres publiés mercredi, alors que le pays est secoué par un important mouvement de contestation des projets du gouvernement visant à augmenter la fiscalité sur les carburants. L'étude annuelle de l’Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE) sur la fiscalité de ses 36 pays membres révèle que les recettes fiscales ont atteint en France 46,2% du produit intérieur brut (PIB) en 2017, contre 45,5% l’année précédente et 43,4% en 2000.
Le déficit du budget de l’Etat français s’est établi à 87 milliards d’euros à fin octobre, en hausse de près de 10 milliards d’euros par rapport à son montant de 77,1 milliards à la même période il y a un an, selon les données publiées mardi par le ministère de l’Action et des Comptes publics. Les dépenses (budget général et prélèvements sur recettes) affichaient une hausse de 1,2% (à périmètre courant) à 332,4 milliards. Les recettes du budget général (nettes des remboursements et dégrèvements) étaient en recul de 2,3% à 254 milliards, les seules recettes fiscales nettes ayant diminué de 2,6%, à 241,4 milliards.