Le déficit de la balance britannique des paiements courants a été au troisième trimestre 2018 le plus élevé depuis deux ans, a annoncé vendredi l’Office national de la statistique (ONS). Ce déficit est de 26,5 milliards de livres (29,4 milliards d’euros) contre 20 milliards au deuxième trimestre et 21,2 milliards anticipé par les économistes. Il représente 4,9% du produit intérieur brut (PIB), là encore le plus élevé depuis le troisième trimestre 2016, contre 3,8% au deuxième trimestre. Il s’explique principalement par une hausse des profits réalisés par les entreprises britanniques et reversés aux investisseurs étrangers.
Le déficit de la balance britannique des paiements courants a été au troisième trimestre 2018 le plus élevé depuis deux ans, a annoncé ce matin l’Office national de la statistique (ONS). Ce déficit est de 26,5 milliards de livres (29,4 milliards d’euros) contre un déficit de 20 milliards au deuxième trimestre. Les économistes anticipaient un déficit de 21,2 milliards de livres. Le déficit représente 4,9% du produit intérieur brut (PIB), là encore le plus élevé depuis le troisième trimestre 2016, contre 3,8% au deuxième trimestre. Il s’explique pour l’essentiel par une hausse des profits réalisés par les entreprises britanniques et reversés aux investisseurs étrangers.
La Chine va accélérer les baisses d’impôt et assurer une liquidité abondante en 2019 pour stabiliser la croissance économique, suivant un communiqué publié vendredi par l’agence Chine Nouvelle à la suite d’une réunion économique annuelle des principaux responsables chinois. L’agence ajoute que Pékin continuera de poursuivre l’an prochain une politique budgétaire de soutien à la croissance - laquelle devra rester dans une «marge raisonnable» - et une politique monétaire prudente, s’attachant en particulier à résoudre les difficultés financières des PME.
La Banque centrale du Mexique (Banxico) a relevé jeudi son taux directeur de 25 points de base, évoquant des incertitudes liées à la politique économique du nouveau gouvernement de gauche, et le maintien d’une inflation élevée. Le comité de politique monétaire de Banxico a décidé à l’unanimité de relever le taux interbancaire au jour le jour de 25 points de base à 8,25%, au plus haut depuis août 2008. Banxico avait déjà relevé son taux directeur d’un quart de point le 15 novembre en prévision du changement de politique économique. L’inflation mexicaine a reculé moins que prévu en novembre, s'établissant à 4,72% sur un an contre 4,90% en octobre.
L’excédent des comptes courants de la zone euro s’est accru à 23 milliards d’euros en octobre, contre 18 milliards le mois précédent, grâce à l’augmentation de l’excédent de la balance commerciale, a annoncé hier la Banque centrale européenne (BCE). Sur les 12 mois à fin octobre, l’excédent courant des 19 pays ayant adopté la monnaie unique représente 3,0% de leur produit intérieur brut (PIB) global, contre 3,1% sur les 12 mois précédents. Selon les prévisions de la BCE, l’excédent courant devrait revenir à 2,7% du PIB l’an prochain puis à 2,5% d’ici à 2021.
Les incertitudes liées au Brexit se sont amplifiées depuis un mois, et la baisse des cours pétroliers conduira sans doute l’inflation sous l’objectif de 2% prochainement, a déclaré jeudi la Banque d’Angleterre (BoE), qui a maintenu son taux directeur à 0,75%. La banque centrale a abaissé sa prévision de croissance pour le quatrième trimestre, à 0,2%, contre 0,3% précédemment. Elle estime que la tendance du premier trimestre 2019 sera sans doute similaire. La BoE estime que le recul de l’inflation, qu’elle anticipe à 1,75% en janvier, resterait sous l’objectif dans les mois qui viennent. Elle répète que le processus de resserrement monétaire, progressif et d’ampleur limitée, est adapté à la situation. L’institut d'émission a réaffirmé que les taux d’intérêt pourraient évoluer suivant la manière dont le Brexit se déroulera.
L’excédent des comptes courants de la zone euro s’est accru à 23 milliards d’euros en octobre, contre 18 milliards le mois précédent, grâce à l’augmentation de l’excédent de la balance commerciale, a annoncé ce matin la Banque centrale européenne (BCE). Sur les 12 mois à fin octobre, l’excédent courant des 19 pays ayant adopté la monnaie unique représente 3,0% de leur produit intérieur brut (PIB) global, contre 3,1% sur les 12 mois précédents.
Le taux d’inflation au Royaume-Uni est retombé à 2,3% en novembre, au plus bas depuis mars 2017, grâce surtout à une baisse des prix des carburants, selon l’Office national de la statistique. Le taux était de 2,4% en octobre. L’inflation sous-jacente, hors énergie, alimentation, alcools et tabac, a décéléré à 1,8% le mois dernier contre 1,9% en octobre. Les prix immobiliers ont augmenté de 2,7% en octobre sur un an, leur plus faible hausse depuis juillet 2013, après +3,0% en septembre. A Londres, ils ont reculé de 1,7% sur un an, confirmant la tendance baissière observée sur sept des huit derniers mois.
Berlin a adopté mercredi en Conseil des ministres de nouvelles règles renforçant le contrôle du pays sur des prises de participations d’acteurs non-européens au capital des entreprises allemandes. Le texte abaisse de 25% à 10% du capital le seuil à partir duquel le gouvernement peut examiner, voire bloquer un projet de prise de participation. Il élargit aux médias la liste des secteurs sensibles, qui comprend déjà l'énergie, l’eau, la défense, la finance ou encore les transports. Le seuil de 25% existait depuis 2004. Ses pouvoirs de contrôle ont déjà été élargis en 2017. Cette année, le gouvernement a notamment forcé le chinois Yantai Taiha à renoncer à son offre sur Leifeld, un fabricant de machines-outils.
Berlin a adopté mercredi en conseil des ministres de nouvelles règles renforçant le contrôle du pays sur des prises de participations d’acteurs non-européens au capital des entreprises allemandes. Le texte abaisse de 25% à 10% du capital le seuil à partir duquel le gouvernement peut examiner et au besoin bloquer un projet de prise de participation. Il élargit également aux médias la liste des secteurs sensibles, qui comprend déjà l'énergie, l’eau, la défense, la finance ou encore les transports.
Le taux d’inflation au Royaume-Uni est retombé à 2,3% en novembre, au plus bas depuis mars 2017, grâce surtout à une baisse des prix des carburants, selon les données publiées aujourd’hui par l’office national de la statistique (ONS). Ce chiffre, conforme aux anticipations des économistes, se compare à un taux de 2,4% en octobre. L’inflation sous-jacente, hors énergie, alimentation, alcools et tabac, a décéléré à 1,8% le mois dernier contre 1,9% en octobre.
Le projet de nouvelles taxes dévoilé mercredi par le gouvernement roumain fait plonger la bourse locale dans des proportions jamais vues depuis 2009. L’indice BET de la Bourse de Bucarest, qui comprend 15 membres, a chuté de 11,2%. La devise roumaine, le lei, s’est affaiblie de 0,4% face à l’euro et les rendements des emprunts d’Etat se tendaient.
Après deux mois de repli, les mises en chantier de logements aux Etats-Unis ont augmenté de 3,2% en novembre à 1,256 million en rythme annualisé, grâce à un bond de la construction d’immeubles collectifs, selon le département du Commerce. La statistique d’octobre a été révisée en baisse à 1,217 million d’unités, au lieu de 1,228 million. Le nombre de permis de construire a bondi de 5% à 1,328 million d’unités le mois dernier. Le consensus des économistes interrogés par Reuters évoquait un repli des mises en chantier à 1,225 million d’unités en novembre.
Après deux mois de repli, les mises en chantier de logements aux Etats-Unis ont augmenté de 3,2% en novembre à 1,256 million en rythme annualisé grâce à un bond de la construction d’immeubles collectifs, a annoncé aujourd’hui le département du Commerce. La statistique d’octobre a été révisée en baisse à 1,217 million d’unités au lieu de 1,228 million. Le nombre de permis de construire a bondi de 5,0% à 1,328 million d’unités le mois dernier, sous l’impulsion là aussi de l’habitat collectif. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un repli des mises en chantier au rythme de 1,225 million d’unités en novembre.
Dans un contexte de moindre dynamisme des économies européennes et du commerce mondial, le produit intérieur brut (PIB) de la France devrait augmenter de 1,5% en moyenne annuelle en 2018 contre une progression de 1,9% attendue dans l’ensemble de la zone euro, selon la dernière note de conjoncture tout juste publiée par l’Insee. L’impact négatif du mouvement social des gilets jaunes sur l’activité française est estimé à 0,1% au quatrième trimestre.
Les pays membres de l’Union européenne sont parvenus lundi à un compromis sur les objectifs de réduction des émissions de dioxyde de carbone (CO2), «pour réduire les émissions des voitures de 37,5% et celles des utilitaires de 31% d’ici 2030», a déclaré le commissaire européen à l’Energie, Miguel Arias Cañete, sur Twitter. La Commission avait initialement proposé une réduction de 30% des émissions d’ici 2030 par rapport à 2021. En octobre, les députés européens ont voté en faveur d’une réduction de 20% d’ici 2025, des objectifs très critiqués par les constructeurs. Les émissions des poids lourds font l’objet de discussions distinctes, qui doivent reprendre mardi.
La Bourse de New York a de nouveau fini en net recul lundi, et l’indice phare S&P-500 est tombé à son plus bas niveau depuis 14 mois, cédant 54,12 points, soit 2,08%. En cause, les propos pessimistes de Jeffrey Gundlach de DoubleLine Capital, gérant vedette de Wall Street, qui ont ravivé les craintes d’une phase baissière prolongée à la veille de la réunion de la Réserve fédérale. L’indice Dow Jones a perdu 507,73 points, soit 2,11%. Et le Nasdaq Composite a reculé de 154,43 points, de 2,23%.
Le ministère finlandais des Finances a abaissé lundi ses prévisions de croissance du produit intérieur brut (PIB) pour 2018 et les deux prochaines années, mettant en avant la baisse des exportations et des investissements sur fond de tensions commerciales internationales. Le ministère s’attend désormais à ce que le PIB progresse de 2,5% cette année, de 1,5% en 2019 et de 1,3% en 2020. Il tablait en septembre sur une croissance de 3% cette année, de 1,7% en 2019 et de 1,6% en 2020.