Les prix à la production dans la zone euro ont baissé de 0,6% en février par rapport à janvier et ont reculé de 1,3% sur un an, d’après les données publiées ce jeudi par Eurostat, l’agence européenne de la statistique. Les économistes anticipaient une baisse de 0,4% sur un mois et un recul de 0,7% sur un an. Les prix énergétiques ont diminué de 2,3% en février par rapport au mois précédent, selon Eurostat. Hors prix énergétiques, les prix à la production sont restés stables sur un mois en février et ont augmenté de 0,5% sur un an.
Le commissaire européen pour le marché intérieur Thierry Breton a affirmé qu’il n’y avait pas de risque alimentaire, jeudi sur France Inter, précisant que le risque était là notamment en raison des fermetures de frontière qui ont eu un impact sur les approvisionnements via la circulation des camions. Dans une déclaration commune, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont appelé mercredi à une protection des chaînes d’approvisionnement alimentaire, mettant en garde contre de possibles pénuries et une hausse des cours.
Les prix à la production dans la zone euro ont baissé de 0,6% en février par rapport à janvier et ont reculé de 1,3% sur un an, d’après les données publiées ce jeudi par Eurostat, l’agence européenne de la statistique. Les économistes anticipaient une baisse de 0,4% sur un mois et un recul de 0,7% sur un an. Les prix énergétiques ont diminué de 2,3% en février par rapport au mois précédent, selon Eurostat. Hors prix énergétiques, les prix à la production sont restés stables sur un mois en février et ont augmenté de 0,5% sur un an.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont atteint la semaine dernière un niveau record, à 6,65 millions, alors que les mesures de confinement se multiplient aux Etats-Unis, plongeant l’activité économique dans la récession. Elles étaient de 3,3 millions la semaine précédente, a annoncé jeudi le département du Travail. Ces 6,65 millions dépassent de loin l’estimation moyenne de 3,5 millions des économistes interrogés par Reuters. L’estimation la plus haute était de 5,25 millions.
Le chômage a flambé en Espagne après l’instauration du confinement mi-mars pour lutter contre l'épidémie de coronavirus. Au total, 898.822 personnes ont perdu leur emploi, dont environ 550.000 travailleurs intérimaires, selon les données publiées par la Sécurité sociale espagnole. Le nombre de personnes ayant demandé à bénéficier des allocations chômage bondit de 9,3% à 3,5 millions, son plus haut niveau depuis avril 2017. Il s’agit de la plus forte progression mensuelle du chômage jamais enregistré en Espagne, a précisé la ministre du travail.
Le commissaire européen pour le marché intérieur Thierry Breton a affirmé qu’il n’y avait pas de risque alimentaire. «Il y a en revanche une vigilance de tous les instants pour éviter qu’il y ait des blocages», a-t-il indiqué ce matin sur France Inter précisant que le risque était là notamment en raison des fermetures de frontière qui ont eu un impact sur les approvisionnements via la circulation des camions.
Le chômage dans la zone euro était tombé à 7,3% en février, juste avant la multiplication des mesures de confinement liées à la pandémie, qui menacent de provoquer son envolée. Pour les 19 pays ayant adopté la monnaie unique, il s’agissait de son plus bas niveau depuis mars 2008, a annoncé mercredi Eurostat. Dans les 27 Etats membres de l’Union européenne, les demandeurs d’emploi représentaient 6,5% de la population active en février, un niveau inchangé par rapport à janvier, au plus bas depuis 2000. La République tchèque enregistrait un taux record de 2,0%, le plus élevé étant en Grèce, à 16,3%.
337.000 entreprises, soit 3,6 millions de salariés, ont déposé une demande pour bénéficier du chômage partiel compte tenu de la crise en cours liée à l'épidémie de coronavirus, a annoncé mercredi la ministre du Travail Muriel Pénicaud. Ce dispositif prévoit une indemnisation des salariés correspondant à 70% de leur rémunération brute horaire et une allocation pour les entreprises - 7,74 euros par heure chômée pour celles employant jusqu'à 250 salariés et de 7,23 euros pour celles comptant 251 salariés et plus.
La Russie va débloquer 1.400 milliards de roubles (16,2 milliards d’euros au taux actuel) pour lutter contre le coronavirus et prendre des mesures de soutien à l'économie, a annoncé mercredi le Premier ministre Mikhaïl Michoustine. Parmi les mesures annoncées, une aide aux PME avec «un moratoire sur le paiement d’un certain nombre d’amendes et une interdiction temporaire du blocage de leurs comptes» ainsi qu’un soutien aux personnes insolvables qui «permettra aux gens ayant une dette de 50.000 à 700.000 roubles de se libérer de leurs obligations».
Le secteur manufacturier s’est contracté en mars aux Etats-Unis en raison d’une diminution de la demande face à l’irruption de l'épidémie de coronavirus, selon l'étude mensuelle réalisée par l’Institute for Supply Management (ISM) auprès des directeurs des achats. L’ISM a indiqué mercredi que son indice manufacturier avait reculé à 49,1 en mars contre 50,1 en février. Un chiffre inférieur à 50 est synonyme de baisse de l’activité. Le consensus tablait sur un ralentissement plus marqué, avec un indice de 44,5 en mars.
L’activité du secteur manufacturier dans la zone euro a chuté en mars, à 44,5 après 49,2 en février, conséquence des graves perturbations dans les chaînes d’approvisionnement liées aux mesures de confinement et aux arrêts de production pour lutter contre le coronavirus, selon l’enquête mensuelle PMI d’IHS Markit auprès des directeurs d’achat. La composante des nouvelles commandes est au plus bas depuis 11 ans à 37,5 contre 49,4, accusant sa plus forte baisse d’un mois sur l’autre depuis la création de l’enquête il y a 23 ans. En France, l’indice recule à 43,2 points, un point bas depuis janvier 2013, contre 42,9 en première estimation et après 49,8 en février.
Le secteur manufacturier s’est contracté en mars aux Etats-Unis en raison d’une diminution de la demande face à l’irruption de l'épidémie de coronavirus, selon l'étude mensuelle réalisée par l’Institute for Supply Management (ISM) auprès des directeurs des achats.
Le chômage dans la zone euro était tombé à 7,3% en février, juste avant la multiplication des mesures de confinement qui menacent de provoquer son envolée. Pour les 19 pays ayant adopté la monnaie unique, il s’agissait de son plus bas niveau depuis mars 2008, a annoncé mercredi Eurostat. Dans l’ensemble des 27 Etats membres de l’Union européenne, les demandeurs d’emploi représentaient 6,5% de la population active en février, un niveau inchangé par rapport à janvier, au plus bas depuis 2000.
Les ménages allemands se sont rués au mois de février sur les produits de première nécessité, anticipant le confinement et les mesures de quarantaine mises en place outre-Rhin en raison de la pandémie de coronavirus. Selon les statistiques officielles publiées ce matin, les ventes au détail en Allemagne ont bondi en février de 6,4% sur un an en données ajustées, une hausse plus de quatre fois supérieure à ce qu’anticipaient en moyenne les analystes. D’un mois sur l’autre, elles ont progressé de 1,2%. Ces hausses ont été perceptibles dans tous les segments de consommation mais elles ont été sensiblement plus fortes (+7,8%) pour l’alimentation, les boissons et le tabac.
L’activité du secteur manufacturier dans la zone euro a chuté en mars, conséquence des graves perturbations dans les chaînes d’approvisionnement liées aux mesures de confinement et aux arrêts de production pour lutter contre le coronavirus, selon les résultats définitifs de l’enquête mensuelle PMI d’IHS Markit auprès des directeurs d’achat.
La secrétaire d’Etat à l’Economie, Agnès Pannier-Runacher, a appelé mardi les entreprises ayant recours au chômage partiel à diminuer de 25% la rémunération de leurs dirigeants. Le gouvernement, qui met en oeuvre un plan d’aide aux entreprises, a énoncé des conditions pour leurs bénéficiaires. Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a déjà prévenu que les entreprises bénéficiaires des prêts garantis par l’Etat pour un montant total de 300 milliards d’euros ne devraient pas verser de dividendes, ni procéder à des rachats d’actions. Dans le cas de celles ayant recours au chômage partiel, le ministre a appelé les entreprises à faire preuve de «la plus grande modération» sur la distribution des dividendes, sans aller toutefois jusqu'à exiger leurs suspension.
Le nombre de chômeurs en Allemagne a augmenté moins que prévu en mars, de 1.000 en un mois en données corrigées, après un recul de 8.000 en février, selon l’agence allemande pour l’emploi - une évolution reflétant partiellement l’impact de la pandémie de coronavirus sur le marché de l’emploi dans le pays. Les économistes anticipaient une hausse de 35.000. Le taux de chômage de l’Allemagne est par ailleurs resté stable à 5% par rapport à février, à comparer à un consensus de 5,1%.
Les indices PMI d’activité dans le secteur privé ont nettement rebondi en mars en Chine après la chute enregistrée en janvier-février, en pleine période de confinement pour lutter contre l’épidémie de coronavirus. Depuis, l’activité a progressivement repris. L’indice PMI manufacturier officiel remonte à 52 (et sort de la zone de contraction sous 50) contre 35,7 au cours de la période précédente. La banque Nomura anticipe toutefois un tassement de ces indices dès avril en raison du ralentissement de la demande externe et du risque d’une deuxième vague de contamination de coronavirus en Chine.
Le nombre de chômeurs en Allemagne a augmenté moins que prévu en mars, une évolution reflétant partiellement l’impact de la pandémie de coronavirus sur le marché de l’emploi dans le pays. En données corrigées des variations saisonnières, le nombre de chômeurs outre-Rhin a augmenté de 1.000 en un mois, après un recul de 8.000 en février, selon les chiffres publiés ce mardi par l’agence allemande pour l’emploi. Les économistes anticipaient en moyenne une hausse de 35.000. Le taux de chômage de l’Allemagne est par ailleurs resté stable à 5% par rapport à février, à comparer à un consensus de 5,1%.