L’activité manufacturière dans la région de New York a chuté plus que prévu depuis le début du mois d’octobre, montre jeudi l’enquête mensuelle de l’antenne régionale de la Réserve fédérale. Son indice «Empire State» chute à 10,50 après 17,0 en septembre. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un chiffre de 15,0 pour cet indicateur. La composante des nouvelles commandes ressort à 12,13 après 7,1 le mois dernier et celle de l’emploi à 7,2 après 2,6 en septembre.
La reprise économique montre des signes d’essoufflement en Allemagne, où l’impact de la crise sanitaire est plus lourd que prévu, selon les projections économiques publiées mercredi. Les experts d’instituts comme l’IfW s’attendent à ce que le PIB allemand recule de -5,4% en 2020 (au lieu -4,2% dans les projections d’avril), et se reprenne de +4,7% en 2021 (au lieu 5,8%), puis de +2,7% en 2022. L’Allemagne, comme ses voisins européens, est confrontée à une résurgence épidémique entraînant de nouvelles mesures de restriction. Restauration et tourisme, événementiel et transports resteront les secteurs les plus touchés encore longtemps.
La progression de la production industrielle de la zone euro a fortement ralenti en août, chiffrée à +0,7% d’un mois sur l’autre après +5,0% (révisé) en juillet. Sur un an, la production industrielle affiche un repli de -7,2%, principalement d’une chute de la production des biens d'équipement (-1,6% sur un mois, -13,2% sur un an), amortie en partie par une production plus élevée de biens de consommation durables (+6,8% sur un mois, +4,3% sur un an), selon les données Eurostat. Les chiffres par pays montrent que la production industrielle a baissé de -11,2% en Allemagne par rapport à août 2019, et de -7,3% en France. A l’opposé, un bilan d’un an sur l’autre donne une progression de +2,1 pour le Portugal et une stabilisation à -0,3% pour l’Italie.
L’épidémie n’a pas fini de déchaîner les imaginations. Des pans entiers de l’économie se font fort de se « réinventer » pour surmonter la nouvelle donne de la distanciation physique. Même le père Noël va devoir se coller à l’exercice, dirait-on. Le nouveau maire écologiste de Bordeaux propose de renoncer à lui dresser un sapin géant. « Pas d’arbre mort sur la place publique, » a annoncé Pierre Hurmic, en rupture avec la tradition d’installer au beau milieu de la ville un sapin de 17 mètres de haut. Les prix Nobel 2019 Abhijit Banerjee et Esther Duflo, préconisent, eux, d’anticiper les courses de Noël en novembre pour permettre un confinement en décembre et des retrouvailles familiales pour les fêtes : le rétroplanning des effusions est à enclencher sans tarder ! De leur côté, des députés allemands de la CDU et de la CSU, qu’on ne saurait soupçonner de vouloir rompre à la légère avec les traditions, proposent d’allonger de deux ou trois semaines les vacances de Noël pour limiter la contagion en milieu scolaire, quitte à raccourcir d’autant les congés d’été. Décidément, l’inattendu n’a pas fini de survenir plus sûrement encore que le Père Noël dans la cheminée…
Le Prix Nobel d’économie 2020 a été adjugé à Paul Milgrom et Robert Wilson. Ces deux Américains enseignant à Stanford sont récompensés pour leurs travaux sur les enchères. « Leurs découvertes ont bénéficié aux vendeurs, aux acheteurs et aux contribuables du monde entier », écrit l’Académie royale des sciences suédoise. Leurs travaux ont trouvé une première application en 1994 à l’occasion de l’attribution de fréquences radio par les autorités fédérales américaines, et viennent encore de servir lors des enchères en France sur les fréquences 5G. Réagissant à l’annonce de sa distinction, Robert Wilson a confié n’avoir jamais participé à une vente aux enchères. Si ce n’est, lui a soufflé son épouse, pour une paire de chaussures de ski sur eBay.
La progression de la production industrielle de la zone euro a fortement ralenti en août, chiffrée à +0,7% d’un mois sur l’autre après +5,0% (révisé) en juillet. Sur un an, la production industrielle affiche un repli de -7,2%, un chiffre conforme aux attentes en raison principalement d’une chute de la production des biens d'équipement (-1,6% sur un mois, -13,2% sur un an), amortie en partie par une production plus élevée de biens de consommation durables (+6,8% sur un mois, +4,3% sur un an), selon les données publiées mercredi par Eurostat.
La reprise économique montre des signes d’essoufflement en Allemagne, où l’impact de la crise sanitaire est plus lourd que prévu, selon les projections économiques publiées mercredi. Dans leur rapport d’automne, les experts d’instituts comme l’IfW ont corrigé à la baisse d’un peu plus d’un point de pourcentage leur prévisions pour l’année en cours ainsi que pour l’année prochaine : ils s’attendent à ce que le PIB allemand recule de -5,4% en 2020 (au lieu -4,2% dans les projections d’avril), et se reprenne de +4,7% en 2021 (au lieu 5,8%), puis de +2,7% en 2022.
L’indice des prix à la consommation (CPI) aux Etats-Unis a augmenté de 0,2% d’un mois sur l’autre et de 1,4% sur un an, des chiffres conformes aux attentes, après un gain de 0,4% en juillet, montrent les données publiées mardi par le département du Travail. Il avait augmenté de 0,6% en mai puis en juin. Hors produits alimentaires et énergie, les deux composantes les plus volatiles, l’indice des prix est en hausse de 0,2% en septembre. Sur les 12 mois à fin septembre, cet indice est en hausse de 1,7%, comme le mois précédent, alors que le consensus le donnait à +1,8%.
L’indice des prix à la consommation (CPI) aux Etats-Unis a augmenté de 0,2% d’un mois sur l’autre et de 1,4% sur un an, des chiffres conformes aux attentes, après un gain de 0,4% en juillet, montrent les données publiées ce mardi par le département du Travail. Il avait augmenté de 0,6% en mai puis en juin. Hors produits alimentaires et énergie, les deux composantes les plus volatiles, l’indice des prix est en hausse de 0,2% en septembre, un chiffre conforme aux attentes. Sur les 12 mois à fin septembre, cet indice est en hausse de 1,7%, comme le mois précédent, alors que le consensus le donnait à +1,8%.
Le Fonds monétaire international (FMI) a revu légèrement à la baisse mardi ses prévisions de croissance mondiale en 2021, en raison du regain d’incertitudes lié à la deuxième vague de coronavirus, tout en anticipant une récession moins marquée en 2020 qu’initialement attendu.
Le ministre du Commerce australien, Simon Birmingham, a indiqué ce mardi avoir demandé à la Chine par le biais des canaux diplomatiques si elle avait effectivement donné pour instruction aux groupes chinois de cesser d’acheter le charbon australien, ce qui serait une mesure de rétorsion sur fond de dégradation des relations bilatérales. «J’ai eu des échanges avec l’industrie australienne, et nous nous rapprochons des autorités chinoises au sujet de ces spéculations», a-t-il déclaré à la chaîne Sky News.
Le gouvernement suisse a revu lundi à la hausse sa prévision de produit intérieur brut (PIB) pour 2020, mais reste prudent quant à une éventuelle seconde vague épidémique qui pourrait freiner le rythme de la reprise. Le Secrétariat d’Etat à l'économie (SECO) table désormais sur une contraction de l'économie suisse de 3,8% en 2020, soit un recul moins important que prévu en juin. Il s’attendait alors à une chute de 6,2% du PIB suisse cette année. Pour 2021, le SECO s’attend à une croissance de 3,8% pour l'économie suisse, alors qu’il tablait en juin sur une hausse du PIB de 4,9%.
Le gouvernement suisse a revu ce lundi à la hausse sa prévision de produit intérieur brut (PIB) pour 2020, mais reste prudent quant à une éventuelle seconde vague épidémique qui pourrait freiner le rythme de la reprise. Le Secrétariat d’Etat à l'économie (SECO) table désormais sur une contraction de l'économie suisse de 3,8% en 2020, soit un recul moins important que prévu en juin. Il s’attendait alors à une chute de 6,2% du PIB suisse cette année. Pour 2021, le SECO s’attend à ce que l'économie suisse connaisse une croissance de 3,8%, alors qu’il tablait en juin sur une hausse du PIB de 4,9%.
Le rétablissement de l’activité du secteur des services en Chine s’est accéléré en septembre, selon les résultats définitifs de l’enquête Caixin/Markit. L’indice PMI des services ressort à 54,8 contre 54,0 en août, son cinquième mois consécutif de hausse au-dessus de 50 à un plus haut depuis juin. Le secteur des services, qui représente environ 60% de l'économie chinoise, avait connu dans un premier temps un rétablissement plus lent que le secteur manufacturier. Mais ce rétablissement s’est accéléré avec la levée progressive des restrictions sanitaires.
Les investisseurs suivront la semaine prochaine le début de la saison des résultats du troisième trimestre de part et d’autre de l’Atlantique. Ils continueront également à observer attentivement l'évolution de la pandémie de coronavirus et l’actualité concernant l'élection présidentielle américaine.
Le rétablissement de l’activité du secteur des services en Chine s’est accéléré en septembre, selon les résultats définitifs de l’enquête Caixin/Markit. L’indice PMI des services ressort à 54,8 contre 54,0 en août, son cinquième mois consécutif de hausse au-dessus de 50 à un plus haut depuis juin. Le secteur des services, qui représente environ 60% de l'économie chinoise, avait connu dans un premier temps un rétablissement plus lent que le secteur manufacturier. Mais ce rétablissement s’est accéléré avec la levée progressive des restrictions sanitaires. L’emploi s’améliore également, pour le deuxième mois consécutif.
Le produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni a augmenté de seulement 2,1% en août par rapport à juillet, selon les données officielles publiées vendredi, soit bien moins que la croissance de 4,6% attendue en moyenne par les économistes interrogés par Reuters. Il s’agit du taux de croissance le plus faible enregistré depuis que l'économie a commencé à rebondir en mai, à la sortie du confinement qui avait entraîné une contraction record de l’activité. Une grande partie de la croissance du PIB enregistrée en août serait en outre due à des programmes d’aides ponctuels comme celle aux restaurants…