La Commission européenne (CE) a publié jeudi des prévisions un peu moins pessimistes que prévues, avec une contraction de -7,8% de l'économie de la zone euro en 2020, avant un rebond de +4,2% en 2021, au lieu de -8,7% en 2020 et +6,1% en 2021 selon ses précédentes prévisions publiées en juillet.
Il serait incongru et inaudible de parler aujourd’hui de consolidation des finances publiques. Même l’orthodoxe Fonds monétaire international n’y consent qu’à reculons dans son dernier rapport sur la France, tout à son enthousiasme des nouveaux convertis à la dépense. L’institution de Washington exhorte à juste titre tous les pays qui le peuvent à profiter de coûts d’endettement au rabais pour sauver leurs économies de la pire récession des temps modernes, en pratiquant le « quoi qu’il en coûte », et tous ceux qui ne le peuvent pas à retrouver les moyens d’agir en restructurant leur dette.
Le ridicule ne tue pas mais peut faire gagner quelques sous. Le fournisseur internet suisse Twifi propose ainsi de nommer son nouveau-né Twifius (version garçon) ou Twifia (version fille) en échange d’un accès gratuit à internet pendant 18 ans. L’offre, qui tient toujours, a convaincu au moins un couple helvète, dont la fille fera toute sa vie la publicité du « pionnier suisse des produits internet innovants ». Elle n’y perd pas forcément : en considérant que seul le plan internet le moins coûteux est offert (24 francs suisses par mois, tout de même), les économies réalisées par Twifia atteindraient 5.200 francs dans 18 ans, soit environ 4.850 euros. Toujours plus intéressant qu’un livret Jeune…
L’activité dans le secteur des services aux Etats-Unis a ralenti en octobre avec une croissance modérée des nouvelles commandes et de l’emploi, traduisant probablement les inquiétudes liées à l'épuisement des mesures de relance et à la résurgence de la pandémie, montre mercredi l’enquête mensuelle de l’Institute for Supply Management (ISM). L’indice ISM des services est ressorti en baisse à 56,6 contre 57,8 le mois précédent. Le consensus Reuters attendait un léger recul à 57,5. Le sous-indice des nouveaux contrats a reculé à 58,8 contre 61,5 en septembre et celui de l’emploi s’affiche à 50,1 contre 51,8. Le sous-indice des prix payés a en revanche progressé à 63,9 en octobre après 59,0 en septembre.
La reprise économique de la zone euro a calé en octobre alors que la résurgence de l'épidémie et les restrictions imposées pour tenter de la contenir ont ébranlé l’activité dans les services, avec une économie au bord de la contraction. L’indice PMI composite, qui rassemble les services et l’industrie manufacturière, a reculé à 50 après 50,4 en septembre et 49,4 en première estimation, selon IHS Markit. Dans le secteur des services, qui souffre autant en Allemange qu’en France, l’indice PMI recule à 46,9.
Le déficit de la balance commerciale des Etats-Unis a diminué de 4,7% en septembre par rapport au mois précédent, pour ressortir à 63,86 milliards de dollars (54,6 milliards d’euros) en données corrigées des variations saisonnières, a annoncé ce mercredi le département du Commerce. Les économistes s’attendaient en moyenne à un déficit commercial de 63,6 milliards. Les exportations ont progressé de 2,6%, à 176,35 milliards de dollars, tandis que les importations ont crû de 0,5%, à 240,22 milliards.
L’activité dans le secteur des services aux Etats-Unis a ralenti en octobre avec une croissance modérée des nouvelles commandes et de l’emploi, traduisant probablement les inquiétudes liées à l'épuisement des mesures de relance et à la résurgence de la pandémie, montre mercredi l’enquête mensuelle de l’Institute for Supply Management (ISM). L’indice ISM des services est ressorti en baisse à 56,6 contre 57,8 le mois précédent. Le consensus Reuters attendait un léger recul à 57,5.
La reprise économique de la zone euro a calé en octobre alors que la résurgence de l'épidémie et les restrictions imposées pour tenter de la contenir ont ébranlé l’activité dans les services, avec une économie au bord de la contraction. Cela laisse présager une nouvelle récession. L’indice PMI composite, qui rassemble les services et l’industrie manufacturière, a reculé à 50 après 50,4 en septembre et 49,4 en première estimation, selon IHS Markit. Le secteur des services est particulièrement touché puisque l’indice PMI recule à 46,9, un plus bas depuis mai, après 48 le mois précédent. L’estimation flash était plus pessimiste à 46,2.
Le rétablissement de l’activité du secteur des services s’est confirmé le mois dernier en Chine, selon les résultats définitifs de l’enquête Caixin/Markit publiés mercredi. L’indice PMI des services ainsi calculé s’est établi à 56,8 en octobre, après 54,8 en septembre, soit un plus haut depuis juin et un sixième mois d’affilée au-dessus du seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité.
Le reconfinement de la population en France face à l'épidémie due au nouveau coronavirus devrait réduire l’activité économique d’environ 15%, soit moitié moins que lors du premier confinement, a appris mardi Reuters de source proche du ministère des Finances.
Le reconfinement de la population en France face à l'épidémie due au nouveau coronavirus devrait réduire l’activité économique d’environ 15%, soit moitié moins que lors du premier confinement, a appris mardi Reuters de source proche du ministère des Finances.
Les ministres des Finances de la zone euro, qui se réunissent ce jour, s'en tiennent à la relance de 750 milliards d'euros décidée en juillet mais toujours pas mise en œuvre.
La croissance de l’activité manufacturière aux Etats-Unis a accéléré nettement plus que prévu en octobre, l’indice des nouvelles commandes ayant atteint son plus haut niveau en près de 17 ans, montre lundi l’enquête mensuelle de l’Institute for Supply Management (ISM). L’indice ISM manufacturier est ressorti en hausse à 59,3, un plus haut depuis novembre 2018, contre 55,4 le mois précédent. Le consensus Reuters attendait une progression à 55,8. Le sous-indice des nouvelles commandes a bondi à 67,9 en octobre, un plus haut depuis janvier 2004, après 60,2 le mois précédent. Celui des prix acquittés est ressorti à 65,5, un niveau record depuis 2018, après 62,8 en septembre.
Soutenues par l’investissement dans le logement résidentiel, les dépenses de construction aux Etats-Unis ont progressé de 0,3% d’un mois sur l’autre en septembre, pour s'établir à 1.410 milliards de dollars (1.215 milliards d’euros) en données annualisées et corrigées, selon les chiffres publiés lundi par le département du Commerce. La hausse est inférieure au consensus des économistes qui tablaient sur une progression de 0,9%. Les dépenses d’août ont progressé de 0,8% en données révisées, alors que l’estimation initiale faisait état d’une augmentation de 1,4%.
L’activité industrielle a rebondi en octobre dans la zone euro, principalement grâce à l’Allemagne, selon les indices IHS Markit auprès des directeurs d’achats du secteur manufacturier. L’indice PMI manufacturier a grimpé à 54,8 en octobre, son plus haut niveau depuis juillet 2018, après 53,7 en septembre. Notamment tiré par sa composante production (58,4 après 57,1 en septembre), les carnets de commande ayant augmenté à des niveaux assez exceptionnels, au-delà de tout qui avait été observé en 25 ans outre-Rhin. En Allemagne, l’indice PMI manufacturier a donc progressé à 58,2 en octobre, plus haut niveau depuis février 2018, après 56,4 en septembre. En France, il a atteint 51,3 en octobre, après 51,2 en septembre.
Soutenues par l’investissement dans le logement résidentiel, les dépenses de construction aux Etats-Unis ont progressé de 0,3% d’un mois sur l’autre en septembre, pour s'établir à 1.410 milliards de dollars (1.215 milliards d’euros) en données annualisées et corrigées des variations saisonnières, selon les chiffres publiées ce lundi par le département du Commerce. La hausse est inférieure au consensus des économistes qui tablaient sur une progression de 0,9%. Les dépenses d’août ont progressé de 0,8% en données révisées, alors que l’estimation initiale faisait état d’une augmentation de 1,4%.
La croissance de l’activité manufacturière aux Etats-Unis a accéléré nettement plus que prévu en octobre, l’indice des nouvelles commandes ayant atteint son plus haut niveau en près de 17 ans, montre lundi l’enquête mensuelle de l’Institute for Supply Management (ISM). L’indice ISM manufacturier est ressorti en hausse à 59,3, un plus haut depuis novembre 2018, contre 55,4 le mois précédent. Le consensus Reuters attendait une progression à 55,8.
L’activité industrielle a rebondi en octobre dans la zone euro, principalement grâce à l’Allemagne, selon les indices IHS Markit auprès des directeurs d’achats du secteur manufacturier. L’indice PMI manufacturier a grimpé à 54,8 en octobre, son plus haut niveau depuis juillet 2018, après 53,7 en septembre. Notamment tiré par sa composante production (58,4 après 57,1 en septembre), les carnets de commande ayant augmenté à des niveaux assez exceptionnels, au-delà de tout qui avait été observé en 25 ans outre-Rhin.
Les immatriculations de voitures neuves en France ont diminué de 9,49% en octobre, selon les données communiquées dimanche par le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA), marquant un recul en rythme annuel pour un troisième mois consécutif. Il s’est immatriculé dans l’Hexagone 171.049 véhicules particuliers le mois dernier, a rapporté le CCFA. Octobre a compté cette année 22 jours ouvrables, contre 23 l’an dernier. Sur les dix premiers mois de l’année, les ventes de véhicules neufs affichent une baisse de 26,91% sur un an. Les immatriculations de voitures neuves du groupe PSA (Peugeot, Citroën, DS, Opel et Vauxhall) ont diminué le mois dernier de 2,78% par rapport à la même période en 2019.
Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a déclaré, vendredi sur France Inter, que le gouvernement prévoyait désormais une contraction du PIB de la France de -11% en 2020, au lieu de -10% jusqu’ici, alors que le pays est entré vendredi dans un nouveau confinement national qui doit durer au moins quatre semaines afin de contenir la deuxième vague de pandémie. Dimanche, le ministre des comptes publics Olivier Dussopt a précisé au Journal du dimanche que le déficit public français devrait s’établir à 11,3 % du PIB en 2020. Et que les nouvelles mesures de soutien à l'économie devraient porter le déficit public à 248 milliards d’euros cette année. Ce reconfinement coupe l'élan de cet été. La croissance économique au troisième trimestre a été plus forte que prévu à +18,2% du PIB en glissement annuel, après -5,9% au premier trimestre et -13,7% au deuxième trimestre, selon l’Insee. Outre la reprise de la demande intérieure, le commerce extérieur a également rebondi sur la période (+ 23,2% des exportations).