Progressif. Après l’important rebond constaté au troisième trimestre en Europe, l’impact économique du deuxième reconfinement devrait être moins sévère que le premier lockdown pour la croissance, de 30 % à 60 % selon les pays. C’est du moins l’analyse d’Euler Hermes, numéro un de l’assurance-crédit qui tente de mettre en chiffres un contexte très incertain. La croissance de la zone euro au quatrième trimestre 2020 se contractera de 4,1 % par rapport au trimestre précédent et atteindra ainsi -7,6 % pour l’ensemble de l’année 2020.
Le taux de chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) a connu une forte hausse en France au troisième trimestre, selon les statistiques de l’Insee. Le taux de chômage au sens du BIT s’inscrit à 9% en France, hors Mayotte, au troisième trimestre 2020, en hausse de 1,9 point par rapport au trimestre précédent. «Il se situe 0,9 point au-dessus de son niveau d’avant-crise sanitaire au quatrième trimestre 2019», a souligné l’Insee. Ce fort rebond est dû à la fin d’effets qui avaient conduit à de fortes baisses du chômage en ‘trompe-l'œil’ durant le premier semestre.
Le taux de chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) a connu une forte hausse en France au troisième trimestre, selon les statistiques publiées ce matin par l’Insee. Le taux de chômage au sens du BIT s’inscrit à 9% en France, hors Mayotte, au troisième trimestre 2020, en hausse de 1,9 point par rapport au trimestre précédent. «Il se situe 0,9 point au-dessus de son niveau d’avant-crise sanitaire au quatrième trimestre 2019», a souligné l’Insee.
Le climat des affaires en Allemagne se dégrade plus qu’attendu en raison de la deuxième vague de l'épidémie de coronavirus, a montré l’enquête mensuelle de l’institut ZEW auprès des investisseurs publiée mardi. L’indice du sentiment économique a reculé à 39,0 en novembre, après 56,1 en octobre, alors que les analystes prévoyaient plutôt une baisse autour 42. «Les experts financiers sont préoccupés par l’impact économique de la deuxième vague de covid-19 et par ce qu’elle entraînera», explique l’institut. Il évoque aussi le risque d’une rechute en récession de la première économie d’Europe.
Le nouveau Premier ministre japonais, Yoshihide Suga, va travailler sur un troisième plan de soutien budgétaire face à la crise liée à la pandémie. Le gouvernement devrait s’y atteler dès ce mardi, selon les médias japonais. Aucun montant n’a été avancé par les autorités, mais les députés de la majorité souhaiteraient un plan compris entre 10.000 et 30.000 milliards de yens (100 à 300 milliards de dollars). Les deux premiers plans adoptés cette année ont porté sur l'équivalent de 2.200 milliards de dollars cumulés.
L'économie française devrait se contracter de 9% à 10% sur l’année, a déclaré lundi le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau. Cette estimation est supérieure à la chute de 8,7% qu’estimait précédemment la Banque de France, mais reste plus optimiste que la contraction anticipée par le gouvernement de 11% dans le cadre du projet de loi de finances rectificative 4. La chute d’activité dans le cadre du reconfinement en France est estimée à 12% en novembre par rapport au niveau normal d’avant coronavirus, selon la Banque de France, qui publiait lundi ses projections, soit davantage qu’en octobre (-4%) mais nettement moins qu’au mois d’avril (-31%), lors du premier confinement.
Le nouveau Premier ministre japonais, Yoshihide Suga, va lancer les travaux en vue d’un troisième plan de soutien budgétaire cette année afin d’aider une économie affectée par la crise du coronavirus. Les milieux d’affaires poussent le chef du gouvernement à le mettre en oeuvre avant la fin de l’année. Le gouvernement devrait s’y atteler dès demain, selon les médias japonais.
L'économie française devrait se contracter de 9% à 10% sur l’ensemble de l’année, a déclaré lundi le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau. Cette estimation est supérieure à la chute de 8,7% qu’estimait précédemment la Banque de France mais reste plus optimiste que la contraction anticipée par le gouvernement de 11% dans le cadre du projet de loi de finances rectificative 4.
La production industrielle allemande a progressé de 1,6% en septembre par rapport au mois précédent, montrent les données publiées ce matin par Destatis, l’office fédéral de la statistique. Les économistes s’attendaient en moyenne à une croissance de 2,7%. L'économie allemande a enregistré une croissance record de 8,2% au troisième trimestre mais la deuxième vague de la pandémie et le retour à un confinement partiel risquent de peser sur les perspectives au quatrième trimestre et au-delà.
Le vice-président de la Banque centrale européenne (BCE), Luis de Guindos, a déclaré vendredi que la croissance de la zone euro serait probablement négative au quatrième trimestre, les pays ayant imposé de nouvelles restrictions à l’activité économique au cours des dernières semaines dans le but de ralentir la contagion du coronavirus. Hier, la Commission européenne a revu à la baisse ses prévisions de PIB pour 2020 et 2021 en raison de la deuxième vague de contamination. La BCE, dont la prochaine réunion est en décembre, devrait augmenter son programme de rachats d’actifs PEPP pour faire face à cette situation, selon les économistes.
La production industrielle allemande a progressé de 1,6% en septembre par rapport au mois précédent, montrent les données publiées ce matin par Destatis, l’office fédéral de la statistique. Les économistes s’attendaient en moyenne à une croissance de 2,7%. «La crise du coronavirus domine les évolutions du secteur manufacturier depuis plusieurs mois», indique le communiqué publié par Destatis.
Le vice-président de la Banque centrale européenne (BCE), Luis de Guindos, a déclaré vendredi que la croissance de la zone euro serait probablement négative au quatrième trimestre, les pays ayant imposé de nouvelles restrictions à l’activité économique au cours des dernières semaines dans le but de ralentir la contagion du coronavirus. Hier, la Commission européenne a revu à la baisse ses prévisions de PIB pour 2020 et 2021 en raison de la deuxième vague de contamination. La BCE, dont la prochaine réunion est en décembre, devrait augmenter son programme de rachats d’actifs PEPP pour faire face à cette situation, selon les économistes.
Les commandes à l’industrie allemande ont augmenté de +0,5% en septembre selon les données publiées jeudi par l’Office fédéral de la statistique, soit une progression moins forte que les +2% prévus par les économistes (notamment de Reuters), ce qui réduisait les espoirs d’une reprise solide de la première économie de la zone euro au troisième trimestre malgré la hausse de +4,9% (révisée) en août. Les commandes domestiques ont augmenté de +2,3% en septembre, celles provenant de l'étranger ont baissé de -0,8%, et même de -6% en provenance de la zone euro.
L’Indonésie est tombée en récession au troisième trimestre, pour la première fois depuis la crise financière asiatique de 1998, alors que la crise sanitaire du coronavirus a plombé la consommation et l’activité commerciale dans la principale économie d’Asie du Sud-Est. Le produit intérieur brut (PIB) a chuté de -3,49% en rythme annualisé, selon les données communiquées par le Bureau national de la statistique, alors que les économistes anticipaient un recul de -3% après une contraction de -5,32% au deuxième trimestre.
Les ventes au détail dans la zone euro ont diminué plus que prévu en septembre, en recul de 2% par rapport au mois précédent, alors que les économistes attendaient une baisse de 1%, avec une baisse des achats observée dans toutes les catégories, montrent les données publiées jeudi par Eurostat. Elles ont augmenté de 2,2% par rapport à l’année précédente, et se situent toujours au-dessus du niveau de février (+1,1%), dernier mois avant le premier confinement, alors que les ventes de détail avaient bondi de 4,2% d’un mois sur l’autre et de 4,4% sur un an en août.
L’Indonésie est tombée en récession au troisième trimestre, pour la première fois depuis la crise financière asiatique de 1998, alors que la crise sanitaire du coronavirus a plombé la consommation et l’activité commerciale dans la principale économie d’Asie du Sud-Est. Le produit intérieur brut (PIB) a chuté de -3,49% en rythme annualisé, selon les données communiquées par le Bureau national de la statistique, alors que les économistes anticipaient un recul de -3% après une contraction de -5,32% au deuxième trimestre.
Les commandes à l’industrie allemande ont augmenté de +0,5% en septembre selon les données publiées jeudi par l’Office fédéral de la statistique, soit une progression moins forte que les +2% prévus par les économistes (notamment de Reuters), ce qui réduisait les espoirs d’une reprise solide de la première économie de la zone euro au troisième trimestre malgré la hausse de +4,9% (révisée) en août.