L’activité industrielle chinoise a augmenté à un rythme légèrement plus lent en octobre, mais a été supérieure aux attentes des analystes, ce qui suggère une reprise économique continue après la pandémie. L’indice PMI manufacturier officiel est tombé à 51,4 en octobre contre 51,5 en septembre, selon les données publiées samedi par le Bureau national de la statistique (BNS). Les analystes s’attendaient à un recul à 51,3. Le PIB chinois a augmenté de 4,9% sur un an sur la période juillet-septembre. La croissance chinoise au T3 était attendue à 5,2%, selon la prévision médiane des économistes.
Les élections aux Etats-Unis domineront l’actualité des marchés la semaine prochaine mais les investisseurs seront également attentifs aux commentaires de la Réserve fédérale (Fed), au rapport sur l’emploi américain ainsi qu'à l'évolution de la situation sanitaire.
Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a déclaré, vendredi sur France Inter, que le gouvernement prévoyait désormais une contraction du PIB de la France de -11% en 2020, au lieu de -10% jusqu’ici, alors que le pays est entré vendredi dans un nouveau confinement national qui doit durer au moins quatre semaines afin de contenir la deuxième vague de coronavirus avant les fêtes de fin d’année.
La deuxième vague de l'épidémie de Covid-19 va provoquer une nouvelle contraction de l'économie française au quatrième trimestre, a déclaré jeudi François Villeroy de Galhau. «Le Covid a provoqué une chute sans précédent du PIB français aux premier et deuxième trimestres et sa deuxième vague déclenchera une nouvelle contraction au quatrième trimestre, moins grave espérons-le», a dit le gouverneur de la Banque de France lors d’une conférence sur le climat et la finance à Paris (Climate Finance Day).
Même si la baisse d'activité économique sera moins forte que lors du confinement printanier, l'Etat promet un soutien budgétaire supplémentaire de 20 milliards pour un mois.
L’Insee entend respecter le calendrier de publication de la plupart des indicateurs conjoncturels, a indiqué jeudi l’Institut dans un communiqué. Le premier confinement avait en effet perturbé la collecte des données et poussé l’Insee à prendre en compte d’autres indicateurs, comme les achats par carte bancaire. «Les enquêtes auprès des entreprises sont maintenues mais il faut s’attendre à une baisse des taux de réponse», prévient ainsi l’Insee. Même risque pour les enquêtes auprès des particuliers. Comme au printemps, l’Insee augmentera la fréquence de certaines publications pour rendre compte dans les meilleurs délais de la situation démographique et économique. La périodicité des points de conjoncture redevient bimensuelle jusqu’à la fin de l’année.
L’Insee entend respecter le calendrier de publication de la plupart des indicateurs conjoncturels et des comptes nationaux tel qu’il est programmé, à l’instar de ce qui a été réalisé pendant la première période de confinement, a indiqué jeudi l’Institut dans un communiqué, au lendemain des annonces du président d’Emmanuel Macron prévoyant un reconfinement national dès jeudi minuit. Ces indicateurs s’accompagneront le cas échéant d’avertissements méthodologiques. Le premier confinement avait en effet perturbé la collecte des données et poussé l’Insee à prendre en compte d’autres indicateurs, à plus haute fréquence, comme les achats par carte bancaire.
La deuxième vague de l'épidémie de Covid-19 va provoquer une nouvelle contraction de l'économie française au quatrième trimestre, même s’il est à espérer qu’elle sera moins forte que la récession du premier semestre, a déclaré jeudi François Villeroy de Galhau.
Alors que la volatilité avait connu un petit pic de fièvre ces derniers, face à la dégradation rapide des données sanitaires en Europe, les marchés financiers ont ouvert dans le calme jeudi matin, au lendemain de l’annonce des tours de vis en France et, dans une moindre mesure, en Allemagne.
Le Japon n’envisage pas de construire de nouveaux réacteurs nucléaires pour atteindre son objectif de neutralité carbone d’ici à 2050, a déclaré mercredi Katsunobu Kun, porte-parole du gouvernement. L’Archipel est le cinquième pays émetteur de dioxyde de carbone, et lutter contre les émissions des fournisseurs publics jouera un rôle important pour atteindre l'échéance fixée par le Premier ministre Yoshihide Suga. Le gouvernement japonais réexamine sa politique énergétique et cherche à utiliser les énergies renouvelables et ses centrales nucléaires existantes fonctionnent correctement, a-t-il ajouté.
L’UE va engager 100 millions d’euros pour l’achat et la distribution de test rapides, dont elle recommande l’usage aux Etats membres pour enrayer la nouvelle flambée de Covid-19, a annoncé ce mercredi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qualifiant la situation pandémique de «très grave». A la veille d’un sommet par visioconférence des 27, la cheffe de l’exécutif européen a par ailleurs appelé de nouveau à harmoniser les règles pour les voyageurs à travers l’Europe, réclamé une interopérabilité accrue entre les applications de traçage nationales et demandé aux Etats d’intensifier le partage des données sanitaires.
L’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) innove et propose à présent un indicateur de PIB « ressenti ». Il vise à corriger le décalage entre la mesure de la croissance et la perception qu’en a la population, en valorisant la dimension monétaire du bien-être national. Bien sûr, on s’amusera facilement à mettre en doute la capacité de nos meilleurs statisticiens à chiffrer le bonheur « à partir d’informations sur la diffusion de la croissance au sein de la population et des données d’enquêtes relatives à la satisfaction dans la vie des ménages ». Le Canard Enchaîné (édition du 21 octobre 2020) compare la présentation du nouvel indicateur à un salmigondis et certes, savoir qu’en termes de PIB ressenti, l’Europe dépassait les Etats-Unis avant la crise Covid ne nous rassure pas plus que cela sur l’avenir. Mais le sujet n’a rien d’une tocade d’économistes. C’est plutôt leur calcul classique de la croissance qui doit nous inquiéter. « Les économistes nourrissent l’illusion d’une croissance perpétuelle à deux facteurs, le travail et le capital, les ressources naturelles étant considérées comme sans fin, ce problème nous rattrape », prévient Jean-Marc Jancovici, président du Shift Project, un think tank pour l’atténuation du changement climatique. Finalement, les taux négatifs ne sont pas si contre-intuitifs que cela…
Décalage. L’été dernier, alors que l’économie américaine affichait un niveau de chômage inégalé depuis 1948, suite à l’épidémie de Covid-19, le Nasdaq et les indices S&P 500 atteignaient des sommets historiques. D’où l’ étude que vient de publier le NBER (Bureau of Economic Research) pour savoir en quoi la Bourse reflète l’état de l’économie et si cette fonction est moins bien remplie aujourd’hui que dans le passé. Compte tenu de l’attention focalisée sur les entreprises cotées et les indices, des chercheurs ont entrepris d’étudier leur représentativité à l’égard d’indicateurs économiques majeurs tels l’emploi et le produit intérieur brut (PIB). Cette étude empirique – car en théorie, il n’y a pas de lien systématique entre la cotation d’une entreprise et la création d’emplois ou de revenus qu’elle génère – fait apparaître que les entreprises cotées en Bourse contribuent moins aujourd’hui, en proportion de l’ensemble des entreprises, à l’emploi salarié et au PIB que dans les années 1970. Le recul de l’activité industrielle au profit du secteur des services expliquerait en partie ce phénomène, les entreprises de services étant moins souvent cotées.
Rarement élection présidentielle américaine ne s’était déroulée dans un climat aussi délétère. Sanitaire, économique, sociale, l’incertitude prévaut dans tous les domaines, et l’Amérique devra encore prier pour que le perdant accepte le verdict des urnes. Mais qu’en sera-t-il après le vote ? Au plan international, le protectionnisme assumé et la guerre froide avec la Chine, doublés de relations conflictuelles avec les autres partenaires commerciaux des Etats-Unis, ont toutes les chances de perdurer, quelle que soit la couleur politique du futur locataire de la Maison-Blanche. Tout juste peut-on espérer que Joe Biden, s’il est élu, ramène le pays dans le droit chemin des accords de Paris sur le climat et défende ses intérêts en des termes plus policés que son devancier républicain.
Le Japon n’envisage pas de construire de nouveaux réacteurs nucléaires pour atteindre son objectif de neutralité carbone d’ici à 2050, a déclaré ce mercredi Katsunobu Kun, porte-parole du gouvernement. L’Archipel est le cinquième pays émetteur de dioxyde de carbone, et lutter contre les émissions des fournisseurs publics jouera un rôle important pour atteindre l'échéance fixée par le Premier ministre Yoshihide Suga. Le gouvernement japonais réexamine sa politique énergétique et cherche à utiliser les énergies renouvelables et ses centrales nucléaires existantes fonctionnant correctement, a-t-il ajouté.
L’UE va engager 100 millions d’euros pour l’achat et la distribution de test rapides, dont elle recommande l’usage aux Etats membres pour enrayer la nouvelle flambée de Covid-19, a annoncé ce mercredi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qualifiant la situation pandémique de «très grave».
La production mondiale de vin restera cette année en dessous de la moyenne de 5 ans, plombée par une chute de la production de vin en Amérique du Sud, et par des mesures imposées par l’UE afin de réduire les volumes après un déclin de la demande lié à la crise du coronavirus, a annoncé mardi l’organisation internationale de la vigne et du vin (OIV). La production mondiale de vin (hors jus et moûts) pour 2020 serait située entre 253,9 et 262,2 millions d’hectolitres, avec un milieu de fourchette d’estimation situé à 258 millions d’hectolitres. En France, les producteurs de champagne se sont accordés pour réduire de 22% le volume de leurs récoltes de raisin cette année.
La confiance du consommateur américain s’est dégradée en octobre, montre ce mardi l’enquête mensuelle de l’organisation patronale Conference Board, qui conforte le scénario d’un ralentissement de l’activité économique au quatrième trimestre avec la dissipation des effets du plan de relance et la résurgence de l'épidémie. Son indice de confiance a reculé à 100,9 contre 101,3 (révisé) en septembre alors que les économistes prévoyaient en moyenne une amélioration à 102,0.
Les responsables politiques chinois réunis en séance plénière du Comité central du parti communiste ont travaillé lundi sur le plan quinquennal de développement du pays. Ce plénum, qui se tient à huis clos jusqu'à jeudi et où sont évoquées les grandes orientations économiques et sociales de la Chine pour 2021-2025, intervient après que le président Xi Jinping s’est engagé à rendre le pays neutre en termes d'émissions de carbone d’ici à 2060. Il doit être dévoilé lors de la réunion annuelle du Parlement au début de 2021. La Chine est consciente qu’elle n’a pas de temps à perdre : selon les experts, le pays doit faire passer la part du charbon dans son mix énergétique à moins de 50% d’ici à 2025, contre 58% en 2019. Outre les engagements climatiques, le plénum doit discuter d’un objectif de croissance économique à cinq ans.