Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’univers des cryptomonnaies (bitcoin, ethereum...), crypto-actifs, NFT (non fungible token) et la manière dont les cryptos affectent le secteur financier traditionnel.
Publiée mercredi 15 juin, une étude de KPMG estime qu’il n’existe à ce jour qu’environ 1.150 experts en cybersécurité dans le monde capables d’auditer les projets crypto et Web3. L’Europe n’en disposerait que de 40, ce qui serait bien insuffisant pour prévenir les attaques dans le futur, le développement du Web 3 demandant «la construction d’une architecture de plus en plus complexe amenant de nouvelles vulnérabilités et donc augmentant les risques d’attaques […] Si on n’augmente pas le nombre d’experts, les hacks vont augmenter», note l’étude. En décembre 2021, 18.000 développeurs étaient actifs sur des projets crypto et Web3 open source comme Ethereum, Bitcoin, Polkadot ou Solana. Entre 2012 et 2022, près de 2,66 milliards de dollars ont été dérobés sur les plateformes d’échanges centralisées. Et rien qu’au premier trimestre de 2022, c’est 1,2 milliard de dollars qui ont été volés au sein de la finance décentralisée, dont 635 millions rien qu’en mars 2022 pendant l’attaque de Ronin Network, le plus gros vol connu à ce jour.
Publiée ce mercredi 15 juin, une étude de KPMG estime qu’il n’existe à ce jour qu’environ 1.150 experts en cybersécurité dans le monde capables d’auditer les projets crypto et Web3. L’Europe n’en disposerait que de 40, ce qui serait bien insuffisant pour prévenir les attaques dans le futur, le développement du Web 3 demandant «la construction d’une architecture de plus en plus complexe amenant de nouvelles vulnérabilités et donc augmentant les risques d’attaques […] Si on n’augmente pas le nombre d’experts, les hacks vont augmenter», note l’étude.
Dans une note publié sur le blog de l’entreprise, le PDG de Coinbase, Brian Armstrong, a annoncé que son entreprise allait se séparer de 18% de ses effectifs. Il a justifié ce choix notamment par le «changement rapide de conjoncture économique», cette dernière s'étant largement dégradée depuis janvier. Le PDG mentionne aussi une phase de croissance trop rapide depuis l’année 2021 : «Nous étions au début de la période de hausse et l’adoption des produits cryptographiques explosait […] Nous avons vu les opportunités […] il est clair que nous avons trop embauché», a expliqué le dirigeant. Depuis la présentation de résultats en nette baisse pour le premier trimestre 2021, la plateforme d’échange américaine avait freiné ses embauches. Depuis début 2022, l’action de l’entreprise cotée sur le Nasdaq a perdu plus de 80% de sa valeur.
L'effet de levier permis par une représentation du jeton Ethereum a piégé de nombreux acteurs cryptos dont les difficultés se sont accentuées avec des conditions de marché très défavorables.
Dans une note publié sur le blog de l’entreprise, le PDG Brian Armstrong a annoncé que son entreprise allait se séparer de 18% de ses effectifs. Il a justifié ce choix notamment par le «changement rapide de conjoncture économique», largement dégradé depuis janvier. Le PDG justifie également ce choix par une croissance trop rapide depuis l’année 2021 : «Nous étions au début de la période de hausse et l’adoption des produits cryptographiques explosait […] Nous avons vu les opportunités […] il est clair que nous avons trop embauché».
La start-up italienne qui revendique un million d’utilisateurs, dont 100.000 en France, et 200 millions d’euros de volume de transactions à la fin décembre 2021, se lance dans l’Hexagone. Elle vient de lever 16 millions d’euros auprès d’investisseurs institutionnels européens pour notamment développer son offre d’apprentissage sur le monde des crypto-monnaies en France. «Les crypto-monnaies vont continuer de se démocratiser de manière exponentielle dans les prochaines années. Notre pari est donc de proposer un moyen efficace d’apprendre pour permettre au grand public d’appréhender cet univers»», explique Ambroise Hélaine, directeur France de Young Platform. L’entreprise va dans un premier temps proposer un jeu sous forme de «learn to earn» dans le jargon crypto, dans lequel il est possible de gagner des crypto-monnaies, plus spécifiquement son jeton, le YNG, en fonction des bonnes ou des mauvaises réponses. La start-up a déposé une demande d’enregistrement auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF) pour devenir prestataire de services sur actifs numériques, a-t-elle confié à L’Agefi.
Le cours du cryptoactif est passé sous 25.000 dollars ce lundi, son plus bas niveau depuis décembre 2020, obligeant certains mineurs à vendre leurs précieux bitcoins.
Young Platform, qui revendique un million d'utilisateurs en Italie, cible un public jeune à qui il distribue gratuitement son token pour l'amener sur sa plateforme d'exchange.
La start-up italienne qui revendique un million d’utilisateurs dont 100.000 en France et 200 millions d’euros de volume de transactions à la fin décembre 2021, se lance en France.
La plateforme américaine pourrait éprouver des difficultés à rembourser la position de ses clients sur l’ether. Lundi 13 juin, elle a annoncé la suspension de tous les retraits, échanges et transferts entre compte.
Le broker eToro a annoncé vendredi son enregistrement auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF) en tant que prestataire de service sur actifs numériques (PSAN). Grâce à cet enregistrement, la société pourra désormais proposer aux utilisateurs français d’investir directement dans plus de 70 actifs numériques, alors qu’auparavant il n'était possible d’y investir qu’en achetant un produit dérivé de type CFD (contrat pour la différence). «C’est la fin d’un processus qui aura durée un peu plus d’un an et demi. C’est une étape importante qui nous permettra de proposer plus de choses à l’avenir pour nos clients français», s’est réjouit Emmanuel Sackmann, directeur régional France d’eToro, contacté par L’Agefi. Fondé en 2007, eToro revendique actuellement plus de 27 millions d’utilisateurs enregistrés à travers le monde.
Le broker etoro a annoncé son enregistrement auprès de l’Autorité des marchés financiers en tant que Prestataire de service sur actifs numériques (PSAN). Grâce à cet enregistrement, la société pourra désormais proposer aux utilisateurs français d’investir directement dans plus de 70 actifs numériques, alors qu’auparavant il n'était possible d’y investir qu’en achetant un produit dérivé de type CFD (contrat pour la différence). «C’est la fin d’un processus qui aura durée un peu plus d’un an et demi. C’est une étape importante qui nous permettra de proposer plus de choses à l’avenir pour nos clients français», s’est réjouit Emmanuel Sackmann, directeur régional France d’eToro, contacté par L’Agefi. Fondée en 2007, eToro revendique actuellement plus de 27 millions d’utilisateurs enregistrés à travers le monde.
L'inflation entraîne des réactions diverses des épargnants selon leur profil. Des arbitrages au profit des livrets réglementés sont envisageables. L'analyse d'Alain Tourdjman, directeur des études économiques de BPCE.
La mise à jour qui doit changer le protocole d’Ethereum a été activée avec succès mercredi sur Ropsten, l’un des derniers réseaux de tests avant le passage complet de la ‘blockchain’ vers la preuve d’enjeu.
La licorne française Ledger, qui sécurise 20% des cryptomonnaies, NFT et tokens à travers le monde, et le fonds de capital-risque Cathay Innovation, avec plus de 1,5 milliard de dollars d’actifs sous gestion, annoncent aujourd’hui le lancement de ce fonds avec le soutien de Bpifrance. Il investira à l’échelle mondiale en amorçage ou en Série A dans des entreprises spécialisées dans les technologies de finance décentralisée (DeFi), de sécurité, d’infrastructures ou encore de propriété numérique. Il aura pour but de «connecter et dynamiser l’écosystème Web3 mondial», précise le communiqué.
Contrairement à 2019, où il avait été rapporteur d’une mission d’information sur les cryptomonnaies à l’Assemblée nationale avec le président de la commission des finances, Eric Woerth, Pierre Person rédige seul et sans mandat le rapport «Monnaie, banque, finance : vers une nouvelle ère crypto», rendu public ce 8 juin. Dans ce rapport de 200 pages, Pierre Person présente d’abord l’évolution de l’écosystème depuis 2019. Puis les enjeux géostratégiques et géopolitiques, notamment avec le développement de la finance décentralisée ou encore l’arrivée du yuan numérique chinois et le questionnement de l’hégémonie du dollar avec sa circulation sur la blockchain via les stablecoins de Tether (USDT) et de Circle (USDC). Enfin, le rapport formule des propositions pour accroître la compétitivité de la France.
Contrairement à 2019 où il avait été rapporteur d’une mission d’information sur les crypto-monnaies à l’Assemblée nationale avec le président de la Commission des Finance Éric Woerth, Pierre Person rédige seul et sans mandat, le rapport «Monnaie, banque, finance: vers un nouvel ère crypto» rendu public ce 8 juin.
La licorne française Ledger qui sécurise 20% des crypto-monnaies, NFT et tokens à travers le monde et le fonds de capital-risque Cathay Innovation, avec plus de 1,5 milliard de dollars d’actifs sous gestion, annoncent aujourd’hui le lancement de ce fonds avec le soutien de Bpifrance.
La Securities and Exchange Commission (SEC) cherche à savoir si le lancement du jeton BNB de la plus grosse plateforme d’échange de crypto-monnaies au monde, qui revendique plus de 90 millions d’utilisateurs, lors d’une ICO (initial coin offering) en 2017 a enfreint les règles de l’agence, selon Bloomberg. L’enjeu pour le régulateur est de déterminer si le BNB équivalait à un titre qui aurait dû être enregistré auprès de la SEC à l’époque. Il y a un an et demi, la société Ripple avait été visée par le même type d’enquête de la part du gendarme boursier américain. Le BNB est actuellement la 3ème crypto-monnaie du marché avec 46 milliards de dollars de capitalisation selon Coinmarketcap. Cette enquête vient s’ajouter à celle de Reuters parue le 6 juin qui accuse Binance d’avoir permis le blanchiment de plus de deux milliards de dollars provenant de hacks, de fraudes ou de la vente de drogues. Selon le co-fondateur d’Eterbase Robert Auxt cité dans l’enquête, Binance n’avait alors «aucune idée de qui faisait transiter de l’argent via sa plateforme» jusqu’en 2021.
Coinhouse permet notamment aux entreprises de gérer les problèmes de comptabilité et de sécurité liés à la prise en charge d’un portefeuille de cryptoactifs.