Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’univers des cryptomonnaies (bitcoin, ethereum...), crypto-actifs, NFT (non fungible token) et la manière dont les cryptos affectent le secteur financier traditionnel.
Bitstack a annoncé mardi une levée de fonds d’un million d’euros. Grâce à ce tour de table, la start-up française qui propose des services d’épargne en bitcoin, va recruter et lancer son application, disponible depuis mi-mars en version bêta, au troisième trimestre de cette année. «On se concentre uniquement sur le bitcoin par conviction. Mais aussi pour proposer une offre la plus simple possible. Notre objectif est d’aller chercher les 37% de Français qui ont déjà ou voudraient investir dans les crypto-actifs, mais qui n’ont pas encore sauté le pas», détaille à L’Agefi Alexandre Roubaud, co-fondateur et directeur général de Bitstack. En plus de l’épargne fonctionnant via un arrondi sur les transactions bancaires, Bitstack propose d’épargner automatiquement un montant mensuel fixé, mais aussi l’achat direct de bitcoin via son application. La start-up revendique 3.000 utilisateurs et vise les 10.000 à fin 2022. Elle travaille aussi à élargir sa gamme de produits pour proposer de la rémunération sur épargne et du cashback.
IG Europe, filiale européenne du groupe IG, fintech spécialisée dans le trading, a annoncé lundi le lancement de turbos warrants, produit de Bourse à effet de levier, sur le bitcoin et l’ethereum, les deux crypto-monnaies les plus importantes du marché en termes de valorisation. Ils sont immédiatement disponibles via la plateforme Spectrum en France, en Allemagne, en Italie, en Suède, en Norvège, en Espagne et aux Pays-Bas 24h sur 24.
IG Europe, filiale européenne du groupe IG, Fintech spécialisée dans le trading, annonce le lancement de turbos warrants, produit de bourse à effet de levier, sur le Bitcoin et l’Ethereum, les deux crypto-monnaies les plus importantes du marché en termes de valorisation.
La Banque centrale d’Argentine, qui est également le régulateur des marchés financiers local, a interdit, jeudi 5 mai, aux institutions financières locales de fournir un accès aux actifs digitaux tels que les crypto-actifs à leurs clients. Ce, pour atténuer les risques que ces actifs peuvent générer pour les utilisateurs et le système financier dans son ensemble. Cette interdiction est intervenue trois jours après que Banco Galicia, l’un des plus grandes banques argentines, ait lancé une plateforme d’investissement dans les cryptos, qu’elle a fermé après la décision de la banque centrale locale.
Après une croissance explosive en 2021, les transactions de jetons non fongibles se sont stabilisées jusqu’à présent en 2022 selon un rapport de Chainalysis, spécialisé dans l’analyse blockchain.
Selon un rapport de la Banque des règlements internationaux (BIS), la plupart des banques centrales s’intéresserait désormais aux MNBC (monnaies numériques de banques centrales), des monnaies entièrement digitales qui seraient émises par une banque centrale. Actuellement, plus de la moitié d’entre-elles développe ou mène des expérimentations concrètes. Pour le moment, les Bahamas, la Chine, les Caraïbes orientales et le Nigeria sont les seules à avoir lancé leur MNBC ou une version pilote.
En faisant exploser les frais de transaction sur la blockchain Ethereum, Yuga Labs a signé la plus grosse vente de NFT de l’histoire et s’est offert un nouveau gros coup de communication.
La plus grosse Bourse d’échanges de cryptomonnaie au monde vient d’être enregistrée comme prestataire de services sur actifs numériques (PSAN) auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Binance était en négociation depuis plusieurs mois pour obtenir cet enregistrement qui lui permettra notamment de faire de la publicité à destination du public français. Le 13 avril dernier, son patron Changpeng Zhao avait confirmé lors d’une interview à BFM Business vouloir s’imposer comme « le leader des cryptomonnaies en France » et confirmé l’ouverture d’un incubateur à Station F pour accompagner les start-up françaises avec un investissement global de 100 millions d’euros. Il avait également laissé entendre que Paris pourrait accueillir le siège de Binance en Europe.
C’est un symbole fort dans la démocratisation des cryptoactifs aux Etats-Unis. Fidelity Investments, le géant de la gestion collective, a annoncé le 26 avril qu’il permettrait désormais à ses clients d’investir une partie de leur épargne retraite en bitcoins. Les titulaires de plans 401k, le système d’épargne retraite par capitalisation que les entreprises américaines mettent à disposition de leurs salariés, pourront miser jusqu’à 20% dans le plus célèbre des cryptoactifs. L’option serait facturée entre 0,75% et 0,9%, hors frais de trading. Numéro un des fournisseurs de plans 401k aux Etats-Unis, Fidelity est le premier à franchir le Rubicon. «Les sponsors de plans de retraite s’intéressent de plus en plus aux véhicules qui leur permettent de donner à leurs employés un accès à des actifs numériques au sein de régimes à cotisations définies. Les particuliers, quant à eux, souhaitent intégrer les cryptoactifs dans leurs stratégies d’investissement à long terme», estime Dave Gray, responsable des offres de retraite chez le gestionnaire d’actifs, dans un communiqué. S’appuyant sur des études internes, le groupe estime que 80 millions d’Américains ont goûté aux crypto, et que 30% des investisseurs institutionnels préfèrent acheter des produits intégrant des actifs digitaux. Les 23.000 entreprises qui ont recours aux services de Fidelity seront décisionnaires. Elles pourront ouvrir l’option cryptoactifs dans leur plan d’épargne retraite collectif, et abaisser le plafond de 20% si elles le jugent trop risqué. Pour l’heure, une seule s’est déclarée intéressée: l’éditeur de logiciels MicroStrategy, connu pour avoir investi une partie de sa trésorerie en bitcoins. Mais rien ne dit que d’autres entreprises suivront. La volatilité et les risques associés au bitcoin, dont le prix est en recul de 27% sur un an, pourraient mettre en cause la responsabilité fiduciaire des employeurs vis-à-vis de leurs salariés. Le 10 mars, le département américain du Travail a publié une mise en garde, demandant aux entreprises «une extrême prudence» avant d’envisager une option cryptoactifs dans leurs plans 401k. Pour les mêmes raisons, Vanguard, autre poids lourd de la gestion collective, a déclaré au Wall Street Journal qu’il ne comptait pas imiter Fidelity. Sur son site, l’asset manager juge les cryptoactifs très spéculatifs, et pas adaptés à un investissement delong terme tel que la préparation de la retraite. Le feuilleton ne fait que commencer.
Le sujet a été abordé au G20 à Washington. Pour François Villeroy de Galhau, il faut à la fois encadrer les cryptoactifs, les plateformes et les transactions.
Le serial entrepreneur et investisseur Peter Thiel n’est pas réputé pour avoir la langue dans sa poche. Lors de son discours à la conférence Bitcoin de Miami le 7 avril, le cofondateur de PayPal et Palantir, libertarien convaincu, s’est payé la « gérontocratie financière » des Etats-Unis, pour la plus grande joie des fans de cryptos. Warren Buffett ? « Le grand-père sociopathe d’Omaha », dont les diatribes anti-bitcoin retarderaient l’adoption plus large de la cryptomonnaie, ce qui lui vaut d’être qualifié d’« ennemi numéro un » de la communauté. Dans le camp des adversaires du « mouvement révolutionnaire de la jeunesse » figurent aussi Jamie Dimon et Larry Fink, les patrons de JPMorgan et BlackRock. Peter Thiel l’assure, lorsque l’ancienne garde cédera, le prix du bitcoin atteindra… un million de dollars.