« Je suis totalement opposé à un resserrement réglementaire sur le marché naissant du crédit privé », lance Pietro Giuliani, fondateur et président d’Azimut Holding, dans une interview au quotidien italien Il Sole 24 Ore. Le dirigeant de la société de gestion italienne estime que les projets de réforme du shadow banking, actuellement à l’étude des autorités de surveillance internationales et européennes, ne doivent pas concerner les fonds de crédit privé. « Durcir la réglementation aurait une seule conséquence : priver les entreprises de l’unique alternative au financement bancaire, lequel, pour des raisons réglementaires, ne parvient plus à bien servir l’ensemble des petites et moyennes entreprises », argumente-t-il. Selon lui, « bloquer le développement du crédit privé est un risque pour l’économie, surtout pour l’économie italienne ».