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Les ventes de détail au Royaume-Uni ont fortement reculé de 1,5% en décembre par rapport au mois de novembre, a indiqué vendredi l’Office national de la statistique (ONS). Les Britanniques ont réduit leurs dépenses après avoir profité des rabais du Black Friday le mois précédent. Ces chiffres indiquent que la pression subie par les consommateurs depuis le vote du Brexit en 2016 ne se dissipe guère. Les économistes s’attendaient en moyenne à une baisse de 1%. Par rapport à décembre 2016, les ventes de détail ont crû de 1,4%, un chiffre sensiblement inférieur aux prévisions. Les ventes de détail n’ont apporté quasiment aucune contribution positive à la croissance économique trimestrielle des trois derniers mois de 2017, a indiqué l’ONS.
Amazon a annoncé une hausse de 20% du coût de l’abonnement mensuel à son programme de fidélité Prime aux Etats-Unis. L’abonnement au mois va passer de 10,99 dollars par mois à 12,99 dollars. En revanche, le montant de l’abonnement annuel, de 99 dollars, restera inchangé. Amazon a également augmenté le prix du programme de fidélité pour les étudiants, Prime Student, dont le coût passe de 5,49 à 6,49 dollars par mois. Le distributeur en ligne américain a souligné qu’en une semaine durant la saison des fêtes, près de 4 millions de personnes avaient effectué un premier essai ou s'étaient abonnées à son programme Prime. Celui-ci propose des livraisons gratuites ainsi que divers autres avantages.
Les ventes de détail au Royaume-Uni ont fortement reculé au mois de décembre, les Britanniques ayant réduit leurs dépenses après avoir profité des rabais du Black Friday le mois précédent. Si le commerce de détail ne constitue qu’une petite partie de l’activité économique britannique, ces dernières données indiquent que la pression subie par les consommateurs depuis le vote du Brexit en 2016 ne se dissipe guère. L’Office national de la statistique (ONS) a annoncé un repli de 1,5% des ventes de détail en décembre par rapport au mois de novembre. Les économistes s’attendaient en moyenne à une baisse de 1% seulement. Par rapport à décembre 2016, les ventes de détail ont crû de 1,4%, un chiffre sensiblement inférieur aux prévisions des analystes.
Dans une décision finale, le ministère américain du Commerce a estimé que les CSeries de Bombardier, en cours de fabrication, bénéficient de subventions du gouvernement canadien et qu’ils étaient vendus en-dessous de leur prix de fabrication. Par conséquent, il a fixé d’une part des droits devant compenser les subventions publiques à 212,39% et d’autre part, un taux anti-dumping à 79,82%. La décision du département du Commerce devra toutefois obtenir la validation de la Commission américaine du commerce international (USITC) qui doit se prononcer sur cette affaire le 1er février.
Le ministère de l’Economie a assigné Amazon en justice pour pratiques abusives du leader mondial du commerce en ligne envers ses fournisseurs français et aurait demandé qu’une amende de 10 millions d’euros lui soit infligée, rapporte lundi Le Parisien. La plainte a été déposée devant le tribunal de commerce de Paris à la suite d’une enquête de deux ans de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) sur les plates-formes internet. « La plate-forme impose un rapport déséquilibré avec ses vendeurs », explique Loïc Tanguy, directeur de cabinet de la DGCCRF, cité par Le Parisien.
Les dirigeants de l’Union européenne vont proroger de six mois les sanctions économiques contre la Russie, imposées en 2014 à la suite de l’annexion de la Crimée et en raison du soutien de Moscou aux rebelles de l’est de l’Ukraine. Les sanctions, qui affectent les secteurs de l'énergie, de la défense et de la finance, devaient normalement expirer à la fin janvier 2018. Au lieu de cela, les dirigeants européens réunis demain à Bruxelles s’accorderont sur leur prolongation jusqu'à la mi-2018, ont déclaré hier des responsables et des diplomates européens.
Les Etats-Unis, l’Union européenne et le Japon s’élèvent aussi contre les subventions abusives et les transferts forcés de technologie. Ils visent implicitement la Chine.
Les dirigeants de l’Union européenne vont proroger de six mois les sanctions économiques contre la Russie, imposées en 2014 à la suite de l’annexion de la Crimée et en raison du soutien de Moscou aux rebelles de l’est de l’Ukraine. Les sanctions, qui affectent les secteurs de l'énergie, de la défense et de la finance, devaient normalement expirer à la fin janvier 2018. Au lieu de cela, les dirigeants européens réunis jeudi prochain à Bruxelles s’accorderont sur leur prolongation jusqu'à la mi-2018, ont déclaré aujourd’hui des responsables et des diplomates européens.
Le président français, Emmanuel Macron, effectuera sa première visite officielle en Chine « au début de l’année prochaine », a annoncé vendredi son ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, actuellement en visite à Pékin. Emmanuel Macron a déjà rencontré le président chinois, Xi Jinping, au cours du sommet du G20 en juillet dernier à Hambourg. En plus des questions diplomatiques, « il y a aussi les enjeux économiques: nous voulons rehausser notre partenariat, de sorte qu’il soit équilibré, équilibré vers le haut, et qu’il se déroule dans la transparence et l’efficacité », a expliqué Jean-Yves Le Drian.
Verdissement. C’est le dumping social et environnemental que l’Union européenne a décidé de cibler avec la refonte de son dispositif de lutte contre les distorsions de marché. L’obtention par la Chine du statut d’économie de marché selon les règles de l’Organisation mondiale du commerce a motivé cette réforme. Un accord entre le Parlement et le Conseil avait été trouvé début octobre. A l’issue du vote en séance plénière, le rapporteur du Parlement, Salvatore Cicu (PPE), a déclaré : « Nous ne nous demandons pas si la Chine est une économie de marché ou non, mais si notre système européen peut et doit créer des règles égales pour tous et si ces règles peuvent offrir les mêmes opportunités pour tout le monde. La réponse est oui, car nous avons besoin d’une concurrence équitable. » La refonte des instruments de défense commerciale, avec la clé une augmentation des droits de douane pour les produits jugés subventionnés, est toujours en discussion.
«L’excédent courant allemand est jugé excessif par de nombreux observateurs aux regards des fondamentaux de l’économie allemande, souligne une note du Trésor, publiée en novembre 2017", Trésor-Eco. «C’est pour partie le signe d’un désalignement des prix entre l’Allemagne et le reste de la zone euro, qu’il convient de réduire dans la mesure où celui-ci s’accompagne d’une répartition déséquilibrée de l’activité entre les pays de la zone : suractivité en Allemagne et déficit d’activité dans le reste de la zone euro». Le solde courant allemand, qui représente la différence entre l’épargne et l’investissement du pays, a été légèrement déficitaire en 2000 mais a atteint le niveau inédit de 261 milliards d’euros en 2016, soit plus de 8 % du PIB allemand.
Selon une note de la Société Générale, la montée du sentiment anti-globaliste, le vote en faveur du Brexit et la victoire de Donald Trump font craindre que la deuxième vague de mondialisation se termine comme la première, dans le chaos.
Le Parlement européen a donné hier son feu vert aux nouvelles règles anti-dumping de l’Union européenne conçues dans la perspective d’une reconnaissance de la Chine comme « économie de marché » mais applicables à tous les pays tiers. Ce statut avait été promis à Pékin au terme de quinze années suivant son adhésion, en 2001, à l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Pour établir la réalité d’une distorsion de concurrence, le nouveau règlement établit timidement, mais pour la première fois au sein de l’OMC, la possibilité de prendre en compte des critères sociaux et environnementaux.
La photo de famille était trompeuse. Pendant que Donald Trump achevait une tournée auto-proclamée comme « triomphale » en Asie, avec le dîner de gala de l’Asean, les 11 signataires du TPP (traité transpacifique de libre-échange) annonçaient, dans un communiqué commun, avoir trouvé un terrain d’entente leur permettant de finaliser les négociations sans les Etats-Unis. Après la révocation de l’accord en janvier 2017, dès l’entrée en fonction du président américain, l’avenir du traité paraissait compromis. Il s’est finalement conclu en marge du sommet de l’Apec, qui a vu Donald Trump réitérer sa volonté de nouer des relations exclusivement bilatérales avec les pays d’Asie. Les 11 ont au contraire défendu les vertus du multilatéralisme.