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Donald Trump va demander lundi à son représentant au Commerce de lancer une enquête sur les pratiques chinoises en matière de propriété intellectuelle, indiquait vendredi le site d’information Politico, de source gouvernementale. L’ouverture d’une enquête au titre de l’article 301 du Trade Act de 1974 permet au président d’imposer unilatéralement des tarifs douaniers afin de protéger les industries américaines. Attendue au début du mois, la décision a été reportée pour permettre à la Maison blanche de poursuivre ses pressions sur la Chine, en vue d’une plus grande participation de Pékin à la résolution des tensions avec la Corée du Nord.
Artémis, holding de la famille Pinault, a cédé 24,33% dans le groupe français de produits culturels, électroniques et électroménager à Ceconomy, division d'équipements électroniques de Metro
La renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américain (Aléna) existant entre le Canada, les Etats-Unis et le Mexique devrait être conclue au début de l’an prochain, si l’on en croit le calendrier prévisionnel des pourparlers. Ceux-ci devraient compter sept séances, à trois semaines d’intervalle entre chacune. Les premières discussions auront lieu du 16 au 20 août. Selon Reuters qui cite des sources mexicaines, l’idée est de parvenir à un accord bien avant la date de l'élection présidentielle au Mexique l’an prochain, afin d'éviter que la campagne électorale n’influe sur les négociations.
L’administration Trump a invité hier Pékin à faire tomber les barrières douanières qui pénalisent les exportations américaines vers la Chine afin de rééquilibrer des relations commerciales qu’elle estime injustes. Le déficit de 347 milliards de dollars (301 milliards d’euros) des échanges américains avec la Chine n’est pas le résultat des forces du marché et cette relation commerciale doit devenir « plus juste, plus équitable et réciproque », a déclaré le secrétaire au Commerce Wilbur Ross, en ouvrant les discussions économiques annuelles entre les deux premières puissances mondiales. Le début de ces discussions intervient après trois mois d’efforts visant à établir un plan pour réduire le déficit commercial américain avec la Chine. Le vice-Premier ministre chinois Wang Yang souhaite le maintien d’un dialogue constructif entre les deux pays et il a mis en garde contre une confrontation.
L’Union européenne (UE) et le Royaume-Uni comptent présenter en septembre ou en octobre une proposition commune de réforme de leur statut de membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), rapportait hier Reuters d’une source européenne. Les deux parties discutent aussi d’un partage des responsabilités liées à des contentieux commerciaux en cours, dont celui opposant Airbus à Boeing au sujet de subventions. Cette démarche commune doit également prendre en compte le souhait du Royaume-Uni d’adhérer à l’Accord de l’OMC sur les marchés publics, auquel Bruxelles a souscrit mais pas Londres.
Les ministres européens des Affaires étrangères ont donné hier leur aval à une extension de la levée des droits de douane sur certains produits agricoles et industriels venant d’Ukraine pour soutenir Kiev dans la relance de son économie. La mesure, applicable fin septembre pour trois ans dans le cadre de l’accord d’association provisionnel entré en vigueur en janvier, permettra à l’Ukraine d’exporter davantage de céréales, de miel, ou de produits à base de tomates. Engrais, colorants, chaussures, cuivre, aluminium et matériel audiovisuel sont également concernés.
L’Union européenne (UE) et la Grande-Bretagne comptent présenter en septembre ou en octobre une proposition commune de réforme de leur statut de membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), rapporte Reuters d’une source de l’UE. Les deux parties discutent aussi d’un partage des responsabilités liées à des contentieux commerciaux en cours, dont celui opposant Airbus à Boeing au sujet de subventions, a ajouté la source. Cette démarche commune doit également prendre en compte le souhait de la Grande-Bretagne d’adhérer à l’Accord de l’OMC sur les marchés publics, auquel Bruxelles a souscrit mais pas Londres.
Le traité de libre-échange signé en 2014 entre l’Ukraine et l’Union européenne deviendra pleinement effectif à partir de septembre, a annoncé hier le Conseil européen. De nombreuses clauses de cet accord étaient déjà appliquées à titre provisoire, a rappelé Bruxelles dans son communiqué en ajoutant que l’aboutissement du processus donnerait «un nouvel élan à la coopération».
L’Union européenne pourrait exclure les investissements de ses futurs accords commerciaux, y compris celui avec le Japon, a laissé entendre hier le vice-président de la Commission Jyrki Katainen. La justice européenne a récemment estimé que la quasi-totalité des thématiques négociées dans un accord commercial relevait de la seule compétence de l’Union européenne, à l’exception des investissements, qui sont aussi de la compétence des Etats. Si les investissements étaient exclus des accords commerciaux négociés par la Commission au nom des Etats membres, cela l’autoriserait à les conclure seule, sans être obligée de les faire ratifier dans chaque pays, ce qui prend des années.
L’Union européenne et le Canada ont déclaré samedi s'être entendus pour mettre en application le Ceta, l’accord de libre-échange qui les lie, le 21 septembre, ce qui débouchera sur l’entrée en vigueur de plus de 90% de ce traité. Le Ceta (Comprehensive Economic and Trade Agreement) est présenté par Ottawa comme par l’UE comme un tournant dans la défense du libre-échange face à une vague protectionniste, mais des litiges de dernière minute sur les fromages et les produits pharmaceutiques retardent son application. Un porte-parole du ministre canadien du Commerce François-Philippe Champagne a déclaré que la question de la répartition des types de fromages dans le quota total serait résolue avant la date butoir du 21 septembre
A la veille de l’ouverture du G20, un dîner de travail a réuni le premier ministre japonais Shinzo Abe, le président Donald Trump, et le président sud-coréen Moon Jae-In. Au menu, la Corée du Nord, ses provocations et ses tirs de missiles balistiques. « Nos trois pays ont défini une position commune sur la conduite à tenir » s’est félicité Norio Maruyama, le responsable des relations presse du ministère des Affaires étrangères japonais, qui a qualifié les échanges de très « animés ».
L’Union européenne (UE) et le Japon se sont entendus hier pour conclure un accord de libre-échange, soulignant leur opposition à ce qu’ils voient comme un virage protectionniste du président américain Donald Trump. Signé à Bruxelles à la veille du sommet du G20 à Hambourg, «l’accord politique» a une valeur symbolique importante et laisse ouverts certains points à négocier, bien que des responsables aient insisté sur le fait que les principaux sujets de discorde ont été réglés au cours de la semaine.
L’Union européenne (UE) et le Japon se sont entendus aujourd’hui pour conclure un accord de libre échange, soulignant leur opposition à ce qu’ils voient comme un virage protectionniste du président américain Donald Trump. Signé à Bruxelles à la veille du sommet du G20 à Hambourg, « l’accord politique » a une valeur symbolique importante et laisse ouverts certains points à négocier, bien que des responsables aient insisté sur le fait que les principaux sujets de discorde aient été réglés au cours de la semaine.
L’Union européenne et le Japon sont parvenus hier à un «accord politique» sur un traité de libre-échange, une réponse commune aux tendances protectionnistes des Etats-Unis. «Nous avons trouvé un accord politique au niveau ministériel. Nous recommandons maintenant aux dirigeants de le confirmer lors du sommet» UE-Japon prévu demain à Bruxelles, a annoncé Cecilia Malmström, la commissaire européenne au Commerce, après une rencontre avec le ministre japonais des Affaires étrangères, Fumio Kishida.
L’Union européenne et le Japon sont parvenus mercredi à un «accord politique» sur un traité de libre-échange, une réponse commune aux tendances protectionnistes des Etats-Unis.
L’Union européenne et le Japon devraient annoncer demain, lors d’un sommet à Bruxelles, un «accord politique» sur le traité commercial qu’ils négocient depuis quatre ans, présenté comme une réponse aux tendances protectionnistes des Etats-Unis. Ce sommet, officialisé par Bruxelles dans la nuit de lundi à mardi, réunira le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, celui du Conseil, Donald Tusk et le Premier ministre japonais, Shinzo Abe. Bien que les discussions ne soient pas encore achevées, l’annonce de ce sommet laisse penser que «les négociateurs ont raisonnablement confiance dans le fait qu’un accord sera obtenu d’ici jeudi», selon une source européenne.
Riskified, start-up spécialisée dans les risques de fraude au commerce en ligne, a annoncé avoir levé 33 millions de dollars (29,3 millions d’euros) de fonds supplémentaires auprès d’investisseurs, dont le Groupe Arnault, maison-mère de LVMH. Le groupe de gestion de cartes de crédit Capital One Financial a également participé au tour de table. Riskified, qui a parmi ses clients les distributeurs américains Macy’s et Foot Locker, a précisé qu’il utiliserait les fonds pour accélérer son déploiement à l’international et les ventes de son logiciel destiné à aider les commerçants à identifier les fraudes en ligne.
Riskified, une start-up spécialisée dans les risques de fraude au commerce en ligne, a annoncé avoir levé 33 millions de dollars (29,3 millions d’euros) de fonds supplémentaires auprès d’investisseurs, dont le Groupe Arnault, maison-mère de LVMH. Le groupe de gestion de cartes de crédit Capital One Financial a également participé au tour de table. Riskified, qui a parmi ses clients les distributeurs américains Macy’s et Foot Locker, a précisé qu’il utiliserait les fonds pour accélérer son déploiement à l’international et les ventes de son logiciel destiné à aider les commerçants à identifier les fraudes en ligne et à prévenir les fausses alertes qui pourraient les conduire à repousser des clients honnêtes.
La Chine a acheté pour 123,8 millions de dollars (111 millions d’euros) de biens nord-coréens en mai, soit une baisse de 31% par rapport à l’an dernier, rapportaient vendredi les douanes chinoises. Il s’agit du troisième montant le plus bas d'échanges entre la deuxième économie du monde et la Corée du Nord depuis juin 2014. Les données de l’Administration centrale des douanes chinoises montrent que la décision de Pékin de suspendre ses importations de charbon en provenance de la Corée du Nord en février dernier continue de freiner le commerce entre les deux Etats voisins.