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La Commission européenne s’est prononcée pour l’instant contre l’imposition de droits de douane sur les importations d’acier laminé à chaud en provenance du Brésil, d’Iran, de Russie, de Serbie et d’Ukraine mais elle n’en poursuit pas moins ses investigations, ont rapporté mercredi à Reuters deux sources du secteur. L’exécutif européen a jusqu’au 7 avril pour dire s’il impose des taxes provisoires sur les importations d’acier laminé, à la suite de plaintes pour concurrence déloyale.
Les exportations de l’Allemagne vers l’Iran ont augmenté de 26% l’année dernière, et de plus de 30% pour le seul mois de janvier, a annoncé hier un économiste à la Chambre de commerce et d’industrie (DIHK) allemande. Les échanges entre l’Allemagne et l’Iran ont représenté 2,9 milliards d’euros en 2016, contre 2,4 milliards en 2015, année de la levée des sanctions économiques contre la République islamique, selon les données publiées par l’Office fédéral de la statistique. Les exportations de produits allemands ont représenté 2,6 milliards d’euros de ce montant.
Les mesures protectionnistes sont davantage susceptibles d’augmenter le déficit commercial d’un pays plutôt que de le réduire, estime la Banque centrale européenne (BCE) dans une étude publiée hier, quelques jours seulement après le communiqué du G20 Finances qui ne comprend plus l’engagement de lutter contre le protectionnisme. «L’adoption de politiques qui facilitent l’innovation et réduisent les barrières protectionnistes peut contribuer à améliorer la compétitivité d’une économie», écrivent les auteurs de l'étude. «Les initiatives multilatérales visant à libéraliser le commerce et les paiements peuvent également réduire les déséquilibres extérieurs d’une économie», ajoutent-ils.
Les mesures protectionnistes sont davantage susceptibles d’augmenter le déficit commercial d’un pays plutôt que de le réduire, estime la Banque centrale européenne (BCE) dans une étude publiée aujourd’hui, quelques jours seulement après le communiqué du G20 Finances qui ne comprend plus l’engagement de lutter contre le protectionnisme. «L’adoption de politiques qui facilitent l’innovation et réduisent les barrières protectionnistes peut contribuer à améliorer la compétitivité d’une économie», écrivent les auteurs de l'étude. «Les initiatives multilatérales visant à libéraliser le commerce et les paiements peuvent également réduire les déséquilibres extérieurs d’une économie», ajoutent-ils.
Le président du Conseil italien, Paolo Gentiloni, souhaite que le sommet du G7 qui se tiendra en Sicile soit l’occasion d’adresser un message fort en faveur du libre-échange. Cette réunion annuelle, prévue les 26 et 27 mai, permettra à Donald Trump d’effectuer son premier déplacement en Europe en tant que président des Etats-Unis. Ce dernier a sur les échanges commerciaux une position protectionniste qui confine à l’isolationnisme. Lors de la réunion des ministres des Finances et banquiers centraux du G20, qui s’est tenue en fin de semaine dernière, la délégation américaine a oeuvré pour que le communiqué final ne dise rien de la promotion du libre-échange. «Nous espérons que le G7 à Taormine soulignera l’importance du commerce international et se prononcera contre toute tentation protectionniste», a déclaré le chef du gouvernement italien à l’issue d’un entretien à Rome avec le Premier ministre japonais, Shinzo Abe.
Les ministres des Finances et banquiers centraux du Groupe des Vingt (G20) confirmeront leur engagement d'éviter toute dévaluation compétitive, au vu d’un projet de communiqué relaté par Reuters, lequel montre aussi qu’ils n’ont pas encore dégagé de position commune sur le protectionnisme et le commerce international. Le projet de communiqué souligne à nouveau les risques liés à un marché des changes instable et les grands argentiers du G20 estiment par ailleurs que la politique monétaire continuera à œuvrer à la croissance et à la stabilité des prix sans pouvoir à elle seule amener une croissance économique équilibrée. Le communiqué définitif sera publié samedi.
Le déficit commercial de la France a atteint 7,94 milliards d’euros en janvier, un record, sous l’effet notamment d’un faible niveau de ventes d’Airbus en contrecoup des livraisons très élevées de décembre, selon les statistiques CVS/CJO publiées hier par les Douanes. Celui de l’ensemble de l’année passée est révisé d’autre part à 47,9 milliards d’euros (-48,1 milliards en première estimation), après -45,1 milliards en 2015. En janvier, les importations ont poursuivi leur progression (+2,9%, à 45,1 milliards), tandis que les exportations ont chuté de 7,7% par rapport à décembre, à 37,2 milliards d’euros.
Le groupe chinois des télécommunications ZTE a accepté de verser 1,2 milliard de dollars aux Etats-Unis pour avoir exporté des marchandises vers l’Iran et la Corée du Nord en violation des sanctions, ont annoncé hier les autorités américaines. Le groupe a également admis avoir fourni de fausses informations aux autorités pour dissimuler ces exportations. ZTE devra immédiatement verser 892 millions de dollars et sera pendant les sept prochaines années sous la menace d’une pénalité supplémentaire de 300 millions de dollars en cas de nouvelle entorse, aux termes de l’accord dévoilé mardi et qui doit à présent être approuvé par la justice.
Le déficit commercial des Etats-Unis s’est accentué pour toucher un pic de près de cinq ans en janvier, la hausse des prix du pétrole ayant contribué à faire monter la facture des importations, une évolution qui suggère que le commerce pèsera de nouveau sur la croissance économique au premier trimestre. Le déficit commercial a augmenté de 9,6% à 48,50 milliards de dollars (45,86 milliards d’euros) en janvier, son niveau le plus élevé depuis mars 2012, a annoncé hier le département américain du Commerce. Le chiffre donné pour le déficit en décembre est resté inchangé à 44,3 milliards de dollars.
Le déficit commercial des Etats-Unis s’est accentué pour toucher un pic de près de cinq ans en janvier, la hausse des prix du pétrole ayant contribué à faire monter la facture des importations, une évolution qui suggère que le commerce pèsera de nouveau sur la croissance économique au premier trimestre. Le déficit commercial a augmenté de 9,6% à 48,50 milliards de dollars (45,86 milliards d’euros) en janvier, son niveau le plus élevé depuis mars 2012, a annoncé mardi le département américain du Commerce. Le chiffre donné pour le déficit en décembre est resté inchangé à 44,3 milliards de dollars.
Le groupe chinois des télécommunications ZTE a accepté de verser 1,2 milliard de dollars aux Etats-Unis pour avoir exporté des marchandises vers l’Iran et la Corée du Nord en violation des sanctions, ont annoncé mardi les autorités américaines. Après une longue enquête commencée sous l'ère de Barack Obama, le groupe chinois a plaidé coupable d’avoir exporté pour plusieurs centaines de millions de dollars de matériel de télécommunications fabriqué aux Etats-Unis vers l’Iran et la Corée du Nord, deux pays placés sur la liste noire américaine, ont annoncé plusieurs ministères américains (Commerce, Trésor, Justice). Le groupe a également admis avoir fourni de fausses informations aux autorités pour dissimuler ces malversations.
Les Etats-Unis doivent avoir des discussions bilatérales avec l’Allemagne pour examiner avec elle comment réduire leur déficit commercial à son égard en dehors du cadre imposé par l’Union européenne, a déclaré hier le conseiller au commerce de Donald Trump. Le déficit commercial américain vis-à-vis de l’Allemagne s'élève à 65 milliards de dollars (61,4 milliards d’euros) et, selon Peter Navarro, il s’agit de «l’un des (problèmes) les plus difficiles» que connaissent les Etats-Unis dans leurs échanges commerciaux avec le reste du monde.
Une version préliminaire du communiqué du G20 consulté par l’agence de presse Bloomberg ne fait plus mention d’une résistance au protectionnisme tout en maintenant l’appel au libre-échange. Le dernier communiqué du G20 en juillet 2016 promettait de «résister à toutes les formes de protectionnisme». Alors que l’Allemagne assure la présidence du G20 cette année, l’abandon de la formule marquerait l’influence de la nouvelle administration américaine aux accents protectionnistes assumés. Une réunion des ministres des Finances du G20 est prévue les 17 et 18 mars à Baden-Baden, en Allemagne.
Le sommet annuel entre l’Union européenne et la Chine pourrait avoir lieu cette année dès les mois d’avril ou mai à Bruxelles afin de promouvoir le libre-échange et la coopération internationale face aux velléités protectionnistes et isolationnistes des Etats-Unis de Donald Trump, ont déclaré trois responsables européens à Reuters. L’UE et la Chine se réunissent en sommet tous les ans, habituellement en juillet, et la date de la rencontre prévue cette année n’a pas encore été arrêtée. «Avec un sommet précoce, la Chine veut envoyer aux Etats-Unis le message selon lequel elle a des amis en Europe», a dit un responsable contribuant à la définition des politiques européennes.
L’exploitant canadien de grands magasins Hudson’s Bay a approché la plus grande chaîne de magasins américaine Macy’s, écrivait vendredi le Wall Street Journal. En raison de résultats décevants, Macy’s est sous la pression de son actionnaire activiste Starboard. A Wall Street, le cours de l’action Macy’s bondit, portant à plus de 10 milliards de dollars la capitalisation boursière du groupe de grands magasins.
L’exploitant canadien de grands magasins Hudson’s Bay a approché la plus grande chaîne de magasins américaine Macy’s, rapporte le Wall Street Journal, qui cite des sources proches du dossier. En raison de résultats décevants, Macy’s est sous la pression de son actionnaire activiste Starboard. A Wall Street, le cours de l’action Macy’s bondit de 7,7% portant à plus de 10 milliards de dollars la capitalisation boursière du groupe de grands magasins.
Le ministre français de l’Economie et des Finances a dénoncé hier les effets des premières mesures prises par le nouveau président américain sur le commerce mondial. «Notre partenaire américain semble vouloir prendre des décisions unilatérales protectionnistes qui pourraient déstabiliser l'économie mondiale dans son ensemble», a indiqué Michel Sapin. «Les décisions de la nouvelle administration américaine font courir un grave risque à l’ordre commercial mondial», a-t-il ajouté en précisant que «ni la France, ni l’Europe ne pourront assister impuissantes à ce qui risquerait d'être la dislocation de nos institutions économiques».
Le ministre français de l’Economie et des Finances a dénoncé ce matin les effets des premières mesures prises par le nouveau président américain sur le commerce mondial. «Notre partenaire américain semble vouloir prendre des décisions unilatérales protectionnistes qui pourraient déstabiliser l'économie mondiale dans son ensemble», a indiqué Michel Sapin lors d’un discours en ouverture des Entretiens du Trésor consacrés au commerce international. «Les décisions de la nouvelle administration américaine font courir un grave risque à l’ordre commercial mondial», a-t-il ajouté en précisant que «ni la France, ni l’Europe ne pourront assister impuissantes à ce qui risquerait d'être la dislocation de nos institutions économiques».