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La Chine va importer pour 8.000 milliards de dollars (6.500 milliards d’euros) de biens et attirer 600 milliards de dollars d’investissements étrangers au cours des cinq prochaines années, a déclaré aujourd’hui son ministre des Affaires étrangères, Wang Yi. Les investissements chinois à l'étranger vont pour leur part atteindre 750 milliards de dollars sur cette même période, a-t-il ajouté lors d’une conférence au Vietnam. Wang Yi a assuré que la Chine allait faciliter l’accès à son marché et ouvrir son secteur financier. Il a qualifié l’unilatéralisme et le protectionnisme de forme de régression conduisant à une impasse.
Le président des Etats-Unis, Donald Trump, a laissé entendre jeudi qu’il mettrait en suspens la finalisation d’un nouveau traité commercial avec la Corée du Sud annoncé en fanfare cette semaine et présenté comme un succès américain. «Je vais peut-être le retarder jusqu'à ce qu’on ait un accord avec la Corée du Nord», a déclaré le dirigeant lors d’un discours sur les infrastructures dans l’Ohio. «Vous savez pourquoi ? Parce que c’est un atout très fort», a-t-il ajouté.
La Chine a prévenu ce jeudi les Etats-Unis des risques que porte leur projet de droits de douane sur les produits chinois. «Les pratiques malveillantes des Etats-Unis reviennent à ouvrir une boîte de Pandore et le risque existe de déclencher une réaction en chaîne qui propagera le virus du protectionnisme commercial à travers le monde», a déclaré un porte-parole du ministère du Commerce lors d’un point presse à Pékin. D’après le China Daily, le Premier ministre Li Keqiang a affirmé cette semaine à une délégation du Congrès américain que la Chine était ouverte au dialogue mais «parfaitement préparée à des contre-mesures». Le journal avertit que si le conflit s’aggrave, «la Chine pourrait envisager des représailles contre les importations de produits agricoles en plus du soja, d’avions, d’automobiles et de semi-conducteurs en provenance des Etats-Unis».
La Chine a prévenu ce jeudi les Etats-Unis qu’ils risquaient d’ouvrir la boîte de Pandore et de déclencher une vague de mesures protectionnistes à travers le monde avec leurs projets de droits de douane sur des produits chinois. La Chine pourrait riposter aux Etats-Unis en visant un large éventail de secteurs d’activités, de l’agriculture à l’aéronautique en passant par l’automobile, les semi-conducteurs et même les services, en cas d’aggravation de leur différend commercial, indique le journal officiel China Daily dans un éditorial. «Les pratiques malveillantes des Etats-Unis reviennent à ouvrir une boîte de Pandore et le risque existe de déclencher une réaction en chaîne qui propagera le virus du protectionnisme commercial à travers le monde», a déclaré un porte-parole du ministère chinois du Commerce.
Les investisseurs professionnels sont des êtres rationnels, ou du moins le croient-ils, qui prennent des décisions mûrement réfléchies. Aussi ont-ils parfois peine à appréhender dans toute leur étendue les risques politiques, persuadés qu’en toutes choses la raison prévaudra. La perspective d’une guerre commerciale planétaire n’échappe pas à la règle. Les élans protectionnistes de Donald Trump ont été longtemps ravalés à une simple rhétorique électorale, et il était entendu que la démocratie parlementaire des Etats-Unis se chargerait de ramener le président américain dans le droit chemin libre-échangiste à la première incartade. C’était oublier un peu vite que si le Congrès fait et défait les accords internationaux, les locataires de la Maison-Blanche ont depuis les années 70 le pouvoir de décider à peu près seuls d’imposer des barrières douanières. Le rappel à la réalité a été brutal pour les marchés financiers, où tout conflit commercial réduira les perspectives de croissance et se traduira par une révision en baisse des prévisions de bénéfices, notamment du côté européen (lire aussi notre Table ronde, page 6).
Les 28 veulent une exemption permanente de droits de douane et appellent à revenir dans le cadre de l'OMC. Certains s'inquiètent d'un risque d'escalade et de ses conséquences sur l'UE.
L’Union européenne «se réserve» toujours le droit de répliquer à d'éventuelles taxes américaines sur l’acier et l’aluminium si elle n’en est pas exemptée de manière «permanente», ont averti vendredi les dirigeants européens, réunis en sommet à Bruxelles. Le président américain Donald Trump a autorisé dans la nuit de jeudi à vendredi la suspension jusqu’au 1er mai des taxes de 25% sur l’acier et de 10% sur l’aluminium de plusieurs de leurs partenaires importants, dont l’Union européenne.
Les exemptions, annoncées quelques heures avant la mise en place effective des taxes douanières américaines, devraient diluer l’impact des mesures protectionnistes.
Robert Lighthizer, le délégué au Commerce des Etats-Unis, a déclaré aujourd’hui à une commission sénatoriale que l’Union européenne (UE) serait exemptée des droits de douane sur l’acier et l’aluminium importé. L’information avait été donnée quelques instants auparavant par l’agence de presse allemande dpa. « L’idée du président est que, sur la base de certains critères, certains pays doivent être exonérés », a expliqué Robert Lighthizer. « Il a décidé de suspendre l’imposition des droits de douane en ce qui concerne ces pays » avec lesquels nous sommes en négociation, a-t-il ajouté.
La commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström, a déclaré ce jeudi avoir bon espoir que les Etats-Unis exempteront l’Union européenne (UE) des droits de douane sur l’acier et l’aluminium. Cecilia Malmström a rencontré des responsables américains, dont le secrétaire au Commerce, Wilbur Ross, pour plaider en faveur d’une exemption en début de semaine.
L’excédent des comptes courants de la zone euro a continué d’augmenter en janvier en dépit d’un léger tassement de l’excédent commercial, selon des données publiées jeudi par la Banque centrale européenne. L’excédent ajusté a atteint 37,6 milliards d’euros contre 31,0 milliards en décembre. Sur les 12 mois à janvier, il a représenté 3,6% du produit intérieur brut de la zone euro, contre 3,3% un an plus tôt.
Quel est l’enjeu réel de la « guerre » de l’acier déclenchée par Donald Trump ? « Cette annonce vient servir les objectifs politiques du président en cette année d’élections de mi-mandat, mais accroît le risque de rupture des chaînes de production globales », alerte Christian Parisot, responsable de la recherche globale chez Aurel BGC. En 2017, les restrictions sur les importations de panneaux solaires ont abouti à des licenciements aux Etats-Unis. Les mêmes causes pourraient produire des conséquences similaires : l’industrie de l’acier représente 140 000 emplois contre 6,5 millions d’emplois dans les industries de transformation de l’acier.
Les Etats-Unis n’ont pas pleinement respecté un jugement de 2014 contre leurs droits de douane imposés sur diverses catégories de produits chinois, a déclaré hier une commission de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC). Américains et Chinois peuvent faire appel de cette décision dans un délai de 20 jours. Ces droits de douane portent sur 17 catégories d’exportations, notamment les panneaux solaires, les éoliennes, les tubes métalliques et les profilés d’aluminium. La commission de l’OMC a néanmoins jugé que ces exportations bénéficiaient de subventions d’entités publiques chinoises, ce que réfute Pékin.
Les 28 chefs d'Etat aborderont ce jeudi et vendredi la question par tous les angles – de Donald Trump aux accords de libre-échange en passant par le Brexit.
Les Etats-Unis n’ont pas pleinement respecté un jugement de 2014 contre leurs droits de douane imposés sur diverses catégories de produits chinois, a déclaré mercredi une commission de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC). Américains et Chinois peuvent faire appel de cette décision dans un délai de 20 jours. La Chine a saisi l’OMC en 2012 pour dénoncer des droits de douane américains sur 17 catégories d’exportations, notamment les panneaux solaires, les éoliennes, les tubes métalliques et les profilés d’aluminium.
Les Etats-Unis ont réclamé une réforme de l’Organisation mondiale du Commerce dont le fonctionnement les préoccupe, a déclaré hier le directeur général de l’OMC, Roberto Azevedo, ajoutant que l’environnement du commerce mondial était assez risqué et que l’OMC souhaitait une conversation «transparente et honnête» avec ses membres. Les Etats-Unis n’ont pas voulu déclarer leurs barrières douanières sur l’acier et l’aluminium auprès de l’OMC, chargée de réguler et d’arbitrer les relations commerciales dans le monde, mais cette dernière pourrait être compétente à les juger si des pays membres se plaignent auprès d’elle.
Les Etats-Unis ont réclamé une réforme de l’Organisation mondiale du Commerce dont le fonctionnement les préoccupe, a déclaré ce lundi le directeur général de l’OMC, Roberto Azevedo. Ce dernier participe en Inde à une réunion informelle d’une cinquantaine de membres de l’OMC. Roberto Azevedo a déclaré à la presse que l’environnement du commerce mondial était assez risqué et que l’OMC souhaitait une conversation «transparente et honnête» avec ses membres.