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La politique mène à tout, l’adage est connu. Elle vient de mener Brian Mulroney (photo), ancien Premier ministre canadien, au conseil d’administration d’Acreage Holdings, une société américaine spécialisée dans le cannabis désireuse de se coter au Canada. Le 17 octobre, le Canada est devenu le premier pays du G7 à autoriser l’usage « récréatif » du cannabis. Le marché pourrait générer plus de 10 milliards de dollars de revenus d’ici à 2025, selon Roth Capital Partners. Le mois dernier, Coca-Cola Co a déclaré surveiller de près le marché des boissons à la marijuana, tandis que le fabricant de bière Corona, Constellation Brands, a investi plus de 4 milliards de dollars dans le producteur de cannabis Canopy Growth.
Les importations d’acier en Europe ont fortement augmenté. Cela représente une menace pour les sidérurgistes européens confrontés à un ralentissement de la demande sur leur marché, a déclaré hier Eurofer. Selon la fédération de l’industrie sidérurgique européenne, la consommation apparente d’acier dans l’Union européenne augmenterait de 2,2% cette année et de 1,1% l’an prochain. En cause, les tensions commerciales avec les Etats-Unis et le ralentissement de la demande mondiale. Le président américain Donald Trump a imposé des droits de douane de 25% sur les importations d’acier de la plupart des pays tiers depuis le 23 mars. Il a ajouté le Canada, le Mexique et l’Union européenne sur sa liste le 1er juin et a doublé les taxes sur les importations d’acier turc en août. Pour le troisième trimestre, la consommation d’acier a augmenté de 0,6%, mais les importations ont bondi de 10%. Les importations représentent 25% du marché de l’UE.
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a affirmé hier que l’accord sur le commerce annoncé en juillet avec le président américain, Donald Trump, serait bien concrétisé. Interrogé par la presse, Jean-Claude Junker a répondu «Ce qui a été décidé et ce à quoi nous nous sommes engagés sera[it] fait». Le secrétaire américain au Commerce, Wilbur Ross, avait averti mercredi que l’administration Trump voulait des résultats rapides dans le cadre de ses négociations avec l’Union européenne et que les progrès n'étaient pas satisfaisants à ses yeux. Ce qui montrait la difficulté des deux parties à trouver un accord, moins de trois mois après que Donald Trump et Jean-Claude Juncker se sont accordés pour alléger les droits de douane et lever les barrières non tarifaires sur le commerce entre les deux continents.
Emmanuel Macron veut que la France et la Chine fixent en décembre un cadre pour développer le commerce et les investissements dans des secteurs prioritaires dans les deux pays, selon Reuters. La France souhaite en particulier davantage d’accès au marché chinois pour la volaille, le lait, la pharmacie, les services et les services financiers. Le président français et le Premier ministre chinois, Li Keqiang, ont travaillé sur cette perspective lors d’un entretien hier à Bruxelles. Les investisseurs chinois souhaitent pour leur part avoir une meilleure visibilité sur les secteurs où ils sont attendus, et être mieux accompagnés par l’agence publique Business France. Un dialogue économique et financier franco-chinois, mené par les ministres de l’Economie, aura lieu en France en décembre.
Asos affiche une hausse de 28% de son bénéfice pour l’exercice 2017-2018. Les ventes annuelles du site internet de prêt-à-porter ont augmenté de 26% à 2,36 milliards de livres, avec une croissance de 23% au Royaume-Uni et de 27% à l’international. Le nombre de visiteurs actifs sur le site a augmenté de 19%. Asos prévoit une croissance de ses ventes jusque 25% pour l’exercice 2018-2019, avec des dépenses d’investissement annuelles de 230 à 250 millions de livres. Des prévisions qui se révèlent supérieures à celles des leaders mondiaux Inditex ou H&M. Suite à ces annonces, le cours de l’action Asos progressait de 12% à la Bourse de Londres.
Asos a affirmé disposer d’un «énorme potentiel» de croissance après avoir annoncé une hausse de 28% de son bénéfice pour l’exercice 2017-2018. Les ventes annuelles du site internet de prêt-à-porter ont augmenté de 26% à 2,36 milliards de livres, avec une croissance de 23% au Royaume-Uni et de 27% à l’international. Le nombre de visiteurs actifs sur le site a augmenté de 19%. Asos prévoit une croissance de ses ventes de 20 à 25% pour l’exercice 2018-2019 et un taux similaire à moyen terme, avec des dépenses d’investissement annuelles de 230 à 250 millions de livres. Des prévisions qui tranchent avec les difficultés des distributeurs traditionnels britanniques comme Marks & Spencer, Debenhams ou House of Fraser, et qui se révèlent également supérieures à celles des numéro un mondiaux Inditex ou H&M.
Finance Watch et l'institut Veblen ont publié un rapport sur les enjeux de l'inclusion des services financiers dans les accords commerciaux dits de « nouvelle génération ».
L’excédent commercial de la Chine avec les Etats-Unis s’est accentué en septembre pour atteindre un montant record, selon les données officielles publiées vendredi, qui montrent une accélération de la croissance des exportations chinoises malgré l’instauration de droits de douane avec Washington. Ce surplus commercial a atteint le mois dernier 34,13 milliards de dollars (29,41 milliards d’euros) alors qu’il s'élevait à 31,05 milliards de dollars en août. Sur la période janvier-septembre, la Chine présente un excédent commercial avec les Etats-Unis de 225,79 milliards de dollars, contre environ 196 milliards de dollars à la même période l’an dernier.
L’excédent commercial de la Chine avec les Etats-Unis s’est accentué en septembre pour atteindre un montant record, selon les données officielles publiées vendredi, qui montrent une accélération de la croissance des exportations chinoises malgré l’instauration de droits de douane avec Washington. Ces chiffres pourraient alimenter les tensions commerciales entre Pékin et Washington, qui se sont mutuellement imposés le mois dernier des droits de douane supplémentaires.
Le Canada n’a pas beaucoup d’espoir que les Etats-Unis suppriment d’ici peu les tarifs douaniers imposés sur les exportations de métal et d’aluminium, et le pays résiste aux pressions américaines quant à accepter des quotas stricts, selon deux sources proches citées hier par Reuters. L’administration américaine avait imposé ces taxes au Canada et au Mexique en juin, évoquant des raisons de sécurité nationale. Bien que ces deux pays aient accepté un accord commercial continental la semaine dernière, la situation reste bloquée. En mars, Donald Trump avait signé un accord avec Séoul pour mettre fin aux taxes douanières sur le métal, la Corée du Sud acceptant en retour de réduire ses exportations. En réplique, le Canada va imposer de nouveaux quotas et taxes sur les importations de sept catégories de métaux venant de tous les pays, a annoncé le gouvernement fédéral hier. Ces nouvelles mesures sont destinées à une éventuelle augmentation des importations. Une taxe de 25% entrera en vigueur à partir du 25 octobre.
L’économie mondiale devrait continuer de croître de 3,7% ces deux prochaines années, à moins que les Etats-Unis ne mettent leurs menaces commerciales à exécution.
Le secrétaire d’Etat français aux Affaires étrangères a indiqué vendredi qu’il n'était pas question pour la France d’inclure l’agriculture dans les discussions commerciales menées par l’Union européenne avec les Etats-Unis. «La ligne rouge s’agissant de la France et de l’UE ? Ce sont les produits agricoles», a affirmé Jean-Baptiste Lemoyne. «Ces paramètres ne bougeront pas d’une virgule et d’un iota», a-t-il insisté, rappelant que la «feuille de route» des Européens restait pour lui la «déclaration commune» du président américain, Donald Trump, et de celui de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.
Le secrétaire d’Etat français aux Affaires étrangères, Jean-Baptiste Lemoyne, a affirmé vendredi qu’il n'était pas question pour la France d’inclure l’agriculture dans les discussions commerciales menées par l’Union européenne avec les Etats-Unis.
Le Canada et les États-Unis ont annoncé la nuit dernière, une demi-heure avant l’expiration de l’ultimatum fixé par Washington, «un accord de principe, de concert avec le Mexique» pour réformer le traité de libre-échange qui lie 500 millions de Nord-Américains depuis un quart de siècle.