PRÉVISIONS Dans son dernier rapport sur le commerce mondial des services, l’OMC (Organisation mondiale du commerce) constate que celui-ci s’est développé plus rapidement que le commerce des biens, avec une augmentation moyenne de 5,4 % par an depuis 2005 (contre 4,6 %, voir graphique). Les services représentent environ les trois-quarts du PIB des économies développées, contre 40 % en 1950. Cette part est appelée à croître. Selon les estimations de l’OMC, la part des services dans le commerce mondial devrait augmenter de 50 % d’ici 2040. « La distribution et les services financiers sont les plus négociés au monde, ce qui représente près d’un cinquième du commerce des services. Ils sont suivis par les télécommunications, l’audiovisuel et l’informatique, qui représentent chacun 13,2 %. La part du commerce dans d’autres secteurs, tels que l’éducation, la santé, et les services environnementaux, bien qu’encore relativement petite, augmente rapidement », précise Roberto Azevêdo, le directeur général de l’organisation, dans son propos introductif. Cependant, comme les échanges de marchandises, les échanges de services sont affectés par les tensions commerciales. Le 1er octobre, l’OMC a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour 2019 et 2020. Les volumes ne devraient augmenter que de 1,2 % en 2019, contre 2,6 % annoncés au mois d’avril. En 2020, les échanges devraient progresser de 2,7 % (contre 3 % précédemment), sous condition que les relations commerciales s’améliorent. En net ralentissement depuis le troisième trimestre 2013, les services participent de cette tendance.