Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie chinoise, son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
La production industrielle en Chine a accéléré en mai pour le deuxième mois consécutif, à +4,4% sur un an, au plus haut depuis décembre 2019, après une hausse de +3,9% en avril, lorsqu’elle avait renoué avec la croissance. Les économistes interrogés par Reuters s’attendaient à une croissance de +5% en mai. D’autres indicateurs officiels montrent le maintien en contraction des ventes au détail et des investissements, ce qui confirme que l'économie chinoise a du mal à repartir, après avoir été arrêtée tout le premier trimestre pour lutter contre le coronavirus.
Les prix à la production en Chine ont connu en mai leur plus fort déclin en quatre ans, reflétant la pression ressentie dans le secteur manufacturier suite à la pandémie de coronavirus qui a mené à une baisse des flux commerciaux et de la demande globale. Selon les données officielles publiées hier matin, l’indice des prix à la production (PPI) a chuté de -3,7% en rythme annuel, sa plus forte baisse depuis mars 2016, et davantage qu’anticipé par le consensus.
Les prix à la production en Chine ont connu en mai leur plus fort déclin en quatre ans, reflétant la pression ressentie dans le secteur manufacturier suite à la pandémie de coronavirus qui a mené à une baisse des flux commerciaux et de la demande globale. Selon les données officielles publiées mardi, l’indice des prix à la production (PPI) a chuté de -3,7% en rythme annuel, sa plus forte baisse depuis mars 2016, et davantage qu’anticipé par les analystes interrogés par Reuters.
Amundi lance huit nouveaux ETF actions répliquant des indices ESG. Cette gamme comprendquatre ETF actions (monde, zone euro, Europe, US) répliquant la famille d’indices MSCI ESG Universal Select Index dotés d’une exposition large au marché avec un premier filtre ESG; trois ETF actions (monde, Europe, US) répliquant la famille d’indices MSCI Leaders Select 5% Issuer Capped Index qui introduit une approche best in class en sélectionnant les 50% des émetteurs les mieux notés, en terme d’ESG, dans chaque secteur; un ETF répliquant l’indice MSCI EMU SRI 5% Issuer Capped Index. Ces nouveaux ETF sont vendus à partir de 0,15% de frais courants.
La Chine s’engage à mettre en oeuvre son engagement de contributions prévues déterminées au niveau national (CPDN) dans le cadre des objectifs établis par l’Accord de Paris en 2015 dans la lutte contre le changement climatique en dépit de la pandémie de coronavirus : «L’apparition de l'épidémie ne remet pas en cause les objectifs de réduction des émissions de CO2 que s’est fixés la Chine», a indiqué hier Liu Youbin, porte-parole du ministère de l’Ecologie et de l’Environnement au cours d’une conférence de presse. La Chine, premier émetteur mondial de gaz à effet de serre, avait promis de réduire son intensité carbone de 40% à 45% d’ici à 2020 par rapport à 2005.
La Chine s’engage à mettre en oeuvre son engagement de contributions prévues déterminées au niveau national (CPDN) dans le cadre des objectifs établis par l’Accord de Paris en 2015 dans la lutte contre le changement climatique en dépit de la pandémie de coronavirus : «L’apparition de l'épidémie ne remet pas en cause les objectifs de réduction des émissions de CO2 que s’est fixés la Chine», a indiqué mardi Liu Youbin, porte-parole du ministère de l’Ecologie et de l’Environnement au cours d’une conférence de presse.
La Chine est prête à prendre toutes les mesures de rétorsion nécessaires si les Etats-Unis continuent d’interférer dans les affaires de Hong Kong, a averti vendredi le ministère chinois des Affaires étrangères, sans préciser comment, alors que Donald Trump doit faire connaître dans la journée sa réaction à la loi de sécurité nationale que Pékin s’apprête à instaurer dans la ville semi-autonome. Washington réclame déjà une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies pour discuter de ce projet de loi adopté jeudi par l’Assemblée populaire nationale chinoise, dont la décision devrait désormais être mise en oeuvre par les autorités de Hong Kong, proches du pouvoir chinois.
Nous ne sommes jamais mieux servis que par nous-même : le Parti Communiste chinois, qui a claironné la semaine dernière sa « réussite stratégique majeure » dans la gestion de l’épidémie, l’a bien compris. Qu’importe un nombre de morts « quinze à quarante fois plus élevé » que les chiffres officiels, selon les conseillers scientifiques de Boris Johnson, puisque « nous (…) avons élevé une grande muraille de solidarité », s’est félicité le Premier ministre Li Keqiang (photo), passant un peu vite sur les masques vendus à prix d’or ou les rumeurs, lancées par certains responsables chinois, d’un virus originaire des Etats-Unis ou d’Italie. L’histoire est écrite par les vainqueurs, dit l’adage ; mais Pékin a peut-être pris la plume un peu trop tôt.
Renouveau. C’est une Organisation mondiale du commerce (OMC) affaiblie par le blocage des Etats-Unis, contestée dans sa gouvernance et confrontée à la montée des protectionnismes qui va devoir se trouver un nouveau directeur général à compter du 1er septembre prochain. En effet, le Brésilien Roberto Azevêdo (photo), qui occupait ce poste depuis 7 ans, a officialisé son départ le 14 mai dernier, à l’occasion d’un conseil général convoqué à cet effet. Invoquant des motivations purement familiales, le directeur général sortant a dressé un bilan flatteur des accomplissements de l’organisation. Le processus de sélection de son remplaçant s’annonce périlleux. Certains membres ont déjà fait savoir que des candidats américains ou chinois étaient exclus d’avance, en raison du conflit entre les deux géants. Quant aux Etats-Unis, dont le Sénat va examiner un projet de retrait de l’OMC, leur réaction ne manquera pas d’être scrutée à la loupe.
Le président américain a déclaré lundi qu’il s’opposait à une renégociation de l’accord commercial de «phase 1» signé en janvier avec la Chine. Le Global Times, tabloïd adossé au Parti communiste chinois, a rapporté lundi que des conseillers de Pékin auraient évoqué la possibilité d’invalider l’accord commercial et d’en négocier un nouveau afin de faire pencher davantage la balance du côté chinois. Donald Trump, qui avait lui-même émis par le passé l’hypothèse de se retirer de l’accord, a indiqué qu’il souhaitait désormais voir si Pékin allait respecter ses engagements en achetant massivement des produits américains. Cet entretien est survenu dans un climat de tensions accrues avec la crise sanitaire.
Le président américain a déclaré lundi qu’il s’opposait à une renégociation de l’accord commercial de «phase 1» signé en janvier avec la Chine. Le Global Times, tabloïd en langue anglaise adossé au Parti communiste chinois (PCC), a rapporté lundi que des conseillers de Pékin auraient évoqué la possibilité d’invalider l’accord commercial et d’en négocier un nouveau afin de faire pencher davantage la balance du côté chinois.
Les exportations chinoises ont progressé en avril pour la première fois de l’année, de 3,5% en rythme annuel, contre toute attente malgré la crise sanitaire liée au coronavirus qui a pesé sur la demande et perturbé les chaînes d’approvisionnement. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient une contraction de 15,7% sur un an, après un déclin de 6,6% en mars.
La croissance économique asiatique devrait rester bloquée à 0% en 2020, pour la première fois en 60 ans, écrit le Fonds monétaire international (FMI) dans un rapport publié jeudi. Bien que l’Asie semble mieux s’en sortir que d’autres régions souffrant de contractions économiques, les prévisions pour 2020 sont mauvaises, y compris par rapport à la crise grande financière mondiale de 2008 (la croissance avait chuté à +4,7%) et la crise financière asiatique de 1998 (+1,3%), note le FMI. La croissance chinoise est maintenant attendue à +1,2 % pour 2020, contre les +6% prévus en janvier. Le FMI estime que la deuxième économie mondiale devrait connaître une reprise de l’activité dans le courant de l’année et la croissance devrait rebondir à +9,2 % l’an prochain.
La croissance économique asiatique devrait rester bloquée à 0% en 2020, pour la première fois en 60 ans, écrit le Fonds monétaire international (FMI) dans un rapport publié jeudi. Bien que l’Asie semble mieux s’en sortir que d’autres régions souffrant de contractions économiques, les prévisions pour 2020 sont mauvaises, y compris par rapport à la crise grande financière mondiale de 2008 (la croissance avait chuté à +4,7%) et la crise financière asiatique de 1998 (+1,3%), note le FMI.
La banque centrale chinoise (PBoC) a annoncé mercredi qu’elle abaissait à nouveau son taux de référence (taux de facilité de crédit à moyen terme à un an, MLF) de 20 points de base (pb) à 2,95%, à son plus bas depuis septembre 2014. La PBoC a également de nouveau réduit son taux de réserves obligatoires (RRR) des banques commerciales, comme c’était prévu depuis le 3 avril, au moins pour les petites et moyennes banques. Cette réduction devait s’effectuer en deux étapes : 50 pb le 15 avril et 50 pb le 15 mai, ce qui libérerait 400 milliards de yuans (57 milliards de dollars) de liquidités à injecter dans l’économie. Le taux de rémunération des réserves excédentaires a été abaissé de 0,72% à 0,35% le 7 avril.
La banque centrale chinoise (PBoC) a annoncé mercredi qu’elle abaissait à nouveau son taux de référence (taux de facilité de crédit à moyen terme à un an, MLF) de 20 points de base (pb) à 2,95%, son plus bas niveau depuis l’introduction de cet instrument en septembre 2014, toujours afin de limiter les effets du coronavirus sur la deuxième économie du monde. Après février un baisse de 10 pb en février, ce mouvement était déjà induit par la baisse, le 30 marsaprès l’annonce d’un plan de relance budgétaire, de 20 pb sur son taux de «reverse repo» à 7 jours, dans le but d’aplanir ainsi la courbe des taux. Les observateurs s’attendent désormais à ce qu’elle annonce le 20 avril une baisse du taux préférentiel de prêt (LPR), son autre taux de référence.