Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie chinoise, son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
La Banque populaire de Chine (PBoC) a annoncé vendredi une réduction des réserves obligatoires imposées à certaines banques afin de libérer l'équivalent de 70 milliards d’euros (550 milliards de yuans) de liquidités pour soutenir l'économie, affaiblie par l'épidémie de coronavirus. Le taux de réserves obligatoires (RRR) sera réduit de 50 à 100 points de base (pb) selon les banques concernées à partir de lundi. La réduction sera fondée sur un passage en revue des prêts aux petites entreprises réalisés en 2019. Certains établissements bénéficieront d’une réduction de 100 pb supplémentaires.
Les réceptions de l’ambassadeur sont toujours un succès. En ces temps d’annulation en série de réunions publiques, la Fondation Concorde joue au grand timonier. Avec la « participation exceptionnelle de Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur de Chine en France », Lu Shaye, le think tank, pardon, le groupe de réflexion, organise le 25 mars un petit-déjeuner « la Chine au présent ». Cela afin de nous « offrir l’opportunité de mieux connaître la Chine, puissance politique et industrielle ». Une opportunité bienvenue à l’heure de la propagation mondiale d’un trop fameux virus « made in China ». Il en coûtera 10 euros aux non-adhérents. Ou une boîte de Ferrero Rocher. En espérant que la réunion soit maintenue, faute de quoi Monsieur l’ambassadeur serait chocolat.
Incitation. La mesure des émissions nationales de gaz à effet de serre n’intègre pas l’impact des échanges commerciaux. Or les émissions liées aux échanges (environ 8 milliards de tonnes de CO2 en 2015) représentent un quart des émissions mondiales totales (à peu près 32 milliards), selon un article publié par la Banque de France. Une part non négligeable des émissions d’un pays tel que la Chine vise à produire des biens et des services destinés à l’exportation, son empreinte carbone (environ 8 milliards de tonnes de CO2) est inférieure à ses émissions totales (9,1 milliards). « Les chaînes de valeur mondiales permettent de fragmenter la production à l’échelle mondiale en profitant des avantages comparatifs de chaque pays. Cette organisation de la production augmente les échanges internationaux et par conséquent les émissions contenues dans ces échanges. Avec les bonnes incitations au niveau mondial, les chaînes de valeur peuvent permettre une amélioration des émissions au niveau mondial si les entreprises choisissaient de produire là où l’impact environnemental est le moins important », explique Rafael Cezar, économiste à la Banque de France. Rapportées à la population, les émissions ainsi recalculées donnent aussi une image plus juste de la contribution des pays au réchauffement climatique (voir le graphique). Dans ce palmarès carboné, l’Allemagne occupe la première place.
Certaines industries-clés de la ville chinoise de Wuhan, où est apparu en décembre le coronavirus, vont reprendre leur activité, ont annoncé mercredi les autorités de la province de Hubei, dans le centre du pays. Cette décision survient au lendemain de la visite du président Xi Jinping dans la ville, une première depuis l’apparition de l'épidémie.
Alors que l’expansion rapide de l'épidémie de coronavirus continuait à paniquer les marchés jeudi, en Corée du Sud, où au moins 13 victimes ont été dénombrées sur désormais plus de 1.700 cas de contamination, la banque centrale (BOK) a surpris les marchés en maintenant son taux d’intérêt directeur stable, à 1,25%, alors que 80% des analystes anticipaient une baisse de 25 points de base mercredi. En Chine, les autorités craignent désormais davantage les possibles sources d’infection en provenance de l'étranger. La Banque populaire de Chine (PBoC) a en outre déclaré qu’elle assurerait une liquidité suffisante grâce à des baisses du ratio de réserves obligatoires (RRR) en temps voulu.
La Chine a annoncé un vaste plan de soutien aux PME asphyxiées par les blocages liés au coronavirus, encourageant les banques à leur octroyer des prêts préférentiels. Les PME, qui représentent environ 60% du PIB, ont redémarré leur activité pour seulement un petit tiers d’entre elles en raison de chaînes d’approvisionnement perturbées, d’un manque d’employés disponibles ou de l’absence de clients. Pékin exige désormais des banques commerciales qu’elles accroissent d’au moins 30% sur un an leur volume de prêts aux PME au premier semestre, tout en abaissant leurs taux d’intérêt. Dans un communiqué, il a également annoncé qu’il élargirait de 500 milliards de yuans (65 milliards d’euros) le montant des opérations de réescompte et reconductions de prêts que peuvent réaliser les banques au profit de PME.
La Chine a annoncé un vaste plan de soutien aux PME asphyxiées par les blocages liés au coronavirus, encourageant les banques à leur octroyer des prêts préférentiels, avant d’autres coups de pouce éventuels. L'économie chinoise reste paralysée par les mesures de quarantaine et restrictions de circulation adoptées pour endiguer l'épidémie. Les PME, qui représentent environ 60% du PIB, ont redémarré leur activité pour seulement un petit tiers d’entre elles en raison de chaînes d’approvisionnement perturbées, d’un manque d’employés disponibles ou de l’absence de clients.
Le fonds de private equity new-yorkaisSycamore Partners a acquis 55% du capital de la célèbre marque de lingerie féminine Victoria’s Secret pour 525 millions de dollars (486 millions d’euros). L Brands conserve 45% du capital de la firme et a estimé la transaction nécessaire pour revigorer Victoria’s Secret ainsi que pourla ramener à ses niveaux de croissance et de rentabilité historiques.
Les ministres des Finances du G20 réunis à Riyad ce week-end vont tenter de progresser dans leurs discussions techniques, notamment au sujet de la fiscalité internationale.
Fragilisé par les effets de l'épidémie de coronavirus, HNA Group pourrait passer sous contrôle public. Selon Bloomberg, le gouvernement de la province de Hainan, siège du conglomérat, envisagerait de voler au secours du groupe et d’engager un plan de restructurations. L’activité aérienne de HNA pourrait ainsi être revendue à des compagnies locales. A la suite d’une frénésie d’acquisitions menées dans les années 2016 et 2017, notamment à l’international, HNA est surendetté. Le groupe a été contraint depuis de revendre une grande partie de ses actifs.
Fragilisé par les effets de l'épidémie de coronavirus, HNA Group pourrait passer sous contrôle public. Selon Bloomberg, le gouvernement de la province de Hainan, siège du conglomérat, envisagerait de voler au secours du groupe et d’engager un plan de restructurations. L’activité aérienne de HNA pourrait ainsi être revendue à des compagnies locales.
La Chine envisage d'éventuelles contre-mesures pour amortir le choc de l'épidémie de coronavirus qui devrait provoquer une perturbation temporaire de l'économie, a déclaré vendredi un responsable de la banque centrale. « L'épidémie de coronavirus sera temporaire et ne changera pas l’amélioration à long terme de l'économie chinoise », a déclaré Pan Gongsheng, vice-gouverneur de la Banque populaire de Chine (PBOC), lors d’une conférence de presse.
Cet homme portant un masque de protection se tient sur un quai désert de la station Disneyland Resort, exploitée par MTR Corp. à Hong Kong, le lundi 3 février 2020. L’épidémie de coronavirus tombe au plus mal (lire aussi page 18). Les perspectives de l’économie de Hong Kong en 2020 sont « soumises à de grandes incertitudes », notamment en raison des interrogations autour de la reprise économique mondiale, des relations commerciales entre les Etats-Unis et la Chine, des protestations sociales en cours depuis des mois et de la progression de l’épidémie, a déclaré le gouvernement dans un communiqué.
Les Bourses européennes ne cèdent pas à la panique face à l’épidémie de coronavirus. Alors que les marchés chinois ont connu leur pire séance depuis août 2015, avec une chute de 7,7% pour l’indice Shanghai Composite, les places européennes évoluent dans le vert.
Dans une circulaire publiée mardi, la Commission de régulation des marchés financiers (CSRC) chinois a appelé les investisseurs à «analyser rationnellement» l’impact du coronavirus, en insistant sur le principe «d’investissement à long terme». Dans le même document, elle a demandé aux acteurs financiers de se préparer à conduire des transactions hors de leurs bureaux habituels. Les Bourses de Shanghai et Shenzhen, actuellement fermées pour la longue période fériée du Nouvel an lunaire, ont vu leur fermeture prolongée jusqu’au 2 février inclus. De son côté, la banque centrale chinoise (PBOC) a annoncé qu’elle injectera «un important niveau de fonds» dans le système financier le 3 février.
Dans une circulaire publiée mardi, la Commission de régulation des marchés financiers (CSRC) chinois a appelé les investisseurs à « analyser rationnellement » l’impact du coronavirus, en insistant sur le principe « d’investissement à long terme ». Dans le même document, elle a demandé aux acteurs financiers de se préparer à conduire des transactions hors de leurs bureaux habituels afin de « préserver la stabilité et le bon ordre » des échanges.