Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie chinoise, son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
La croissance des exportations chinoises a ralenti en novembre, à 22% sur un an après 27,1% en octobre, sous l’effet de la hausse du yuan, de la faiblesse de la demande et de l’inflation des coûts, montrent des données officielles publiées mardi, tandis que les importations ont progressé à un rythme plus important qu’attendu, suggérant que l’activité domestique se consolide. Les importations ont elles progressé de 31,7% en rythme annuel en novembre, après une hausse de 20,6% en octobre. L’excédent commercial de la Chine ressort ainsi à 71,72 milliards de dollars, après 84,54 milliards de dollars en octobre.
La croissance des exportations chinoises a ralenti en novembre, à 22% sur un an après 27,1% en octobre, sous l’effet de la hausse du yuan, de la faiblesse de la demande et de l’inflation des coûts, montrent des données officielles publiées mardi, tandis que les importations ont progressé à un rythme plus important qu’attendu, suggérant que l’activité domestique se consolide.
La Banque populaire de Chine (PBoC) a annoncé lundi une réduction des réserves obligatoires (RRR) de 50 points de base imposées à certaines banques pour la deuxième fois de l’année, après celle de juillet. A partir du 15 décembre, le RRR moyen pondéré pour les institutions financières chinoises tombera à 8,9%. Cette baisse ne s’appliquera pas aux établissement soumis à un ratio de 5%, a précisé la banque centrale chinoise. Ce geste permettra de libérer 1.200 milliards de yuans (166 milliards d’euros) de liquidités pour soutenir la croissance économique, et notamment l’activité des PME chinoises.
La Banque populaire de Chine (PBoC) a annoncé lundi une réduction des réserves obligatoires (RRR) de 50 points de base imposées à certaines banques pour la deuxième fois de l’année, après celle de juillet.
China Evergrande est de nouveau menacé de défaut de paiement même si l’intervention des pouvoirs publics nourrit l’espoir d’une restructuration ordonnée de sa dette pour éviter une contagion au secteur et au-delà.
Voilà qui ne devrait pas redorer le blason du Bureau des statistiques chinois. Ses chiffres et ceux des recensements décennaux se contredisent : les naissances auraient été minorées de 12 millions d’enfants entre 2000 et 2010. La différence pourrait s’expliquer par la politique de l’enfant unique, les parents ne déclarant pas leur premier bébé, surtout s’il s’agit d’une fille, afin d’essayer d’en avoir un second. Pas de quoi, hélas, résoudre les problèmes démographiques. Car si ces enfants sont aussi nombreux que la population belge, ou celle de Paris et sa banlieue, l’erreur tient de l’épaisseur du trait pour un pays comme la Chine…
C’est la part de la Chine dans la production mondiale de magnésium, un processus très polluant appelé à se transformer à marche forcée : 40 producteurs ont dû déposer le bilan car trop consommateurs de charbon. Le magnésium est pourtant un composant essentiel à la transition énergétique et à la numérisation. Les tensions sur le prix du métal, qui a plus que doublé cette année, vont durer.
L’activité manufacturière chinoise s’est contractée selon l’indice PMI manufacturier calculé par Caixin/Markit, qui est tombé à 49,9 en novembre, après 50,6 en octobre. Une croissance inférieure au consensus, qui ressortait à 50,5, sachant que la barre des 50 sépare la croissance de la contraction.
L’activité manufacturière en Chine a progressé de manière inattendue en novembre alors que les pressions sur les chaînes d’approvisionnement se sont atténuées et que les restrictions électriques ont été assouplies. Il s’agit de sa première hausse depuis août, un soulagement pour un secteur faisant face à une hausse des coûts des matières premières. Selon le Bureau national de la statistique (BNS), l’indice PMI manufacturier s’est établi à 50,1 en novembre, contre 49,2 le mois précédent, soit en zone de contraction (sous 50), alors que les analystes attendaient un rebond moins marqué (49,6).
L’activité manufacturière en Chine a progressé de manière inattendue en novembre alors que les pressions sur les chaînes d’approvisionnement se sont atténuées et que les restrictions électriques ont été assouplies. Il s’agit de sa première hausse depuis août, un soulagement pour un secteur faisant face à une hausse des coûts des matières premières.
C’est, à trois ans, le taux de défaut implicite pour la dette spéculative des 50 plus grandes entreprises du secteur immobilier chinois. Certes, le marché a intégré le risque : seules 10 % des obligations s’échangent à plus de 90 % de leur valeur faciale, contre 90 % il y a un an. De quoi laisser présager un test à l’acide des ambitions réformatrices de Pékin.
La Chine doit s’attaquer aux risques financiers de «manière claire et coordonnée» et faire passer temporairement sa politique budgétaire à une position neutre, a déclaré vendredi le Fonds monétaire international (FMI) à l’issue de son évaluation annuelle (article IV). «La reprise de la Chine est bien avancée mais elle est déséquilibrée et la dynamique ralentit, alors même que les risques baissiers s’accumulent», a déclaré le FMI dans un communiqué. L’organisation a imputé ce ralentissement économique au retrait rapide des soutiens à l'économie, à l’impact de la pandémie de Covid-19 sur la consommation, aux récentes pannes électriques dans le pays et au ralentissement des investissements dans l’immobilier.
La Chine doit s’attaquer aux risques financiers de «manière claire et coordonnée» et faire passer temporairement sa politique budgétaire à une position neutre, a déclaré vendredi le Fonds monétaire international (FMI) à l’issue de son évaluation annuelle (article IV).
China Huarong Asset Management, l’une des quatre grandes banques de défaisance chinoises, sauvée de la faillite par Pékin, a reçu l’autorisation de lever 70 milliards de yuans (11 milliards de dollars) d’obligations sur le marché interbancaire, alors qu’elle continue d’améliorer son profil de crédit et de se recentrer sur ses principales activités de créances douteuses. Les fonds levés seront utilisées pour acheter, céder des actifs non productifs et pour d’autres activités principales telles que les échanges d’obligations en actions, a déclaré mardi la Commission chinoise de réglementation des banques et des assurances (CBIRC) dans un communiqué publié sur son site. La société avait dépassé la date limite du 31 mars dernier pour déposer ses résultats 2020, provoquant la chute du prix de ses obligations libellées en dollars. Les obligations ont ensuite bondi en août après l’annonce d’un plan de sauvetage soutenu par l’Etat, dans lequel un consortium dirigé par Citic Group avait accepté d’investir.
La rencontre entre Joe Biden et Xi Jinping a soutenu la devise, qui bénéficie de la solidité de la balance courante chinoise et de la politique monétaire de la PBoC.
Les autorités chinoises ont demandé à Hui Ka Yan, le président du China Evergrande, d’utiliser une partie de sa fortune personnelle pour aider à payer les détenteurs d’obligations, rapportait mardi Reuters. Le fondateur du promoteur en difficulté aurait ainsi vendu certains de ses actifs dont des œuvres d’art, de la calligraphie et trois maisons haut de gamme. De son côté, China Evergrande, au bord du défaut, a accéléré la vente d’actifs ces derniers mois pour faire face à ses engagements de dette. Son passif dépasse 300 milliards de dollars. Hui Ka Yan était l’homme le plus riche d’Asie en 2017 mais sa fortune, estimée alors à 45 milliards de dollars, s’élèverait désormais à 11,3 milliards, loin du montant du passif dû par le promoteur.
China Huarong Asset Management, l’une des quatre grandes banques de défaisance chinoises, sauvée de la faillite par Pékin, a reçu l’autorisation de lever 70 milliards de yuans (11 milliards de dollars) d’obligations sur le marché interbancaire, alors qu’elle continue d’améliorer son profil de crédit et de se recentrer sur ses principales activités de créances douteuses.
Les autorités chinoises ont demandé à Hui Ka Yan, le président du China Evergrande qui se démène pour honorer ses dettes, d’utiliser une partie de sa fortune personnelle pour aider à payer les détenteurs d’obligations, selon Reuters.
La devise chinoise atteint un plus haut de plus de cinq mois mardi dans le sillage de la réunion virtuelle entre les présidents chinois et américain, Xi Jinping et Joe Biden.