L’Autorité des marchés financiers publie sa première étude sur les caractéristiques des fonds d’investissement alternatifs (FIA) gérés par des sociétés de gestion françaises, annonce-t-elle dans un communiqué. Ces 5.168 FIA, qui font l’objet d’un reporting en France, représentent 688 milliards d’euros d’actifs net à fin 2017 et 915 milliards d’euros d’exposition. Elle y relève notamment une faible représentation des fonds les plus spéculatifs (hedge funds) parmi les FIA, une liquidité des portefeuilles permettant de faire face à la temporalité des rachats des investisseurs en situation normale de marché, des niveaux de levier globalement en adéquation avec les stratégies d’investissement mises en œuvre, ainsi que des expositions en cohérence avec les stratégies des FIA.
Après avoir bouclé le premier millésime du fonds Mégatendances en 2018 pour 305 millions d’euros, Amundi Private Equity Funds devrait démarrer la collecte de son successeur au second semestre de cette année, a appris L’Agefi. Ce nouveau véhicule cherchera à lever plus de 400 millions d’euros. Il poursuivra la même stratégie que son prédécesseur : l’investissement dans des PME-ETI françaises et européennes liées à l’une des cinq mégatendances identifiées par Amundi PEF, en capital-développement et capital-transmission, via des investissements minoritaires. Ces mégatendances sont la technologie, la démographie, l’environnement, les changements sociétaux et la globalisation.
Après avoir bouclé le premier millésime du fonds Mégatendances en 2018 pour un montant de 305 millions d’euros, Amundi Private Equity Funds devrait démarrer la collecte de son successeur au second semestre de cette année, a appris L’Agefi. Ce nouveau véhicule cherchera à lever plus de 400 millions d’euros. Il poursuivra la même stratégie que son prédécesseur : l’investissement dans des PME-ETI françaises et européennes liées à l’une des cinq mégatendances identifiées par Amundi PEF, en capital-développement et capital-transmission, via des investissements minoritaires. Ces mégatendances sont la technologie, la démographie, l’environnement, les changements sociétaux et la globalisation.
Société Générale Insurance, a annoncé l’acquisition des parts d’InfraVia, fonds d’investissement spécialisé dans les infrastructures, dans Régaz, premier distributeur de gaz indépendant en France. Pour cette opération, l’assureur a été conseillée par Schroders et DC Advisory (M&A) et par le cabinet Orrick Herrington & Sutcliffe (juridique), tandis qu’InfraVia a été conseillé par la banque Natixis (M&A) et par le cabinet Bird et Bird (juridique). Régaz est la société régulée de distribution de gaz de la ville de Bordeaux et de 45 communes environnantes. Opérant un réseau de 3.315 km et 210.000 points de livraison, Régaz est le premier distributeur de gaz indépendant en France. Cette opération s’inscrit dans la politique d’investissement de Société Générale Insurance qui vise, dans le cadre de sa diversification, à favoriser le développement économique local et le développement des infrastructures en France et en Europe, assure un communiqué. AB.
Les sociétés de capital-investissement Cinven et Advent font équipe pour lancer une enchère sur Nestle Skin Health, qui pourrait valoriser l’activité de soins de la peau de Nestlé à quelque 7 milliards de francs suisses (plus de 6 milliards d’euros), a appris Reuters de trois sources proches du dossier. Les sociétés de capital-investissement Blackstone, KKR, Carlyle, CVC, EQT Partners devraient également soumettre des offres et pourraient rechercher des partenaires. Des notes d’information sur la vente, gérée par Credit Suisse et Evercore, devraient être envoyées d’ici la fin janvier et le premier tour d’enchères devrait avoir lieu au début du mois de mars, toujours selon les sources. Nestlé et tous les prétendants potentiels se sont refusés à tout commentaire.
La société de capital investissement Ardian s’apprête à boucler son nouveau fonds d’infrastructure destiné à investir dans les routes, les pipelines et les aéroports dans l’Union européenne, avec 6 milliards d’euros, selon le Financial Times. Initialement, il avait attiré plus de 10 milliards d’euros. La société française, fondée par Dominique Senequier, figure dans le top 10 mondial des fonds de private equity avec plus de 80 milliards de dollars d’actifs. Il lève ainsi le plus gros fonds d’infrastructures de l’histoire en Europe. Avec ce nouveau fonds, Ardian devrait notamment s’intéresser à la cession d’ Aéroports de Paris.
Les sociétés de capital-investissement Cinven et Advent font équipe pour lancer une enchère sur Nestle Skin Health qui pourrait valoriser l’activité de soins de la peau de Nestlé à quelque 7 milliards de francs suisses (plus de 6 milliards d’euros), a appris Reuters de trois sources proches du dossier. Les sociétés de capital-investissement Blackstone, KKR, Carlyle, CVC, EQT Partners devraient également soumettre des offres et pourraient rechercher des partenaires, ont ajouté les sources.
U.S Venture Partners et Andera Partners, avec le concours du fonds Sectoral Asset Management, ont assuré une levée de fonds en série B de 32 millions d’euros dans la start-up medtech Highlife, spécialisée dans le remplacement de la valve mitrale par transcathéter. Sofinnova Partners, leader sur le tour précédent, continue de soutenir la société et a participé également à cette levée de fonds.
Le closing en seulement trois mois du septième fonds d’Astorg, soit le maximum prévu par la société de LBO (leveraged buy-out) qui avait pour objectif 3,2 milliards. Deux fois plus grand qu’Astorg VI et largement sursouscrit par des investisseurs de natures et horizons géographiques très divers, il sera investi dans des entreprises européennes de valeur comprise entre 200 millions et 2 milliards.
Une veille plaisanterie veut que les « Docteurs Doom » de l’économie, ces professionnels des anticipations apocalyptiques, aient prédit 360 des trois dernières récessions. A force de prophétiser l’éclatement de la bulle du capital-investissement, les observateurs les plus pessimistes finiront eux aussi par avoir raison. Tout porte, il est vrai, à invoquer aujourd’hui les fantômes de 2007. Jamais les spécialistes des rachats à effet de levier n’ont levé autant d’argent aussi rapidement ; jamais ils n’avaient disposé d’outils de financement aussi diversifiés et peu coûteux pour accroître le rendement attendu de leurs opérations, pendant que les acheteurs de dette notée en catégorie spéculative acceptaient des conditions toujours plus défavorables. Les multiples de prix payés pour acquérir des entreprises sous LBO (leveraged buy-out) ont logiquement atteint des sommets l’an dernier. A ces caractéristiques d’une fin de cycle s’ajoute un nouvel élément qui a rendu la classe d’actifs encore plus concurrentielle et sujette aux excès en tous genres : la participation directe des investisseurs institutionnels dans les transactions, qui restait l’exception avant la dernière crise.
La société de capital-investissement Ardian a annoncé ce mardi être entrée en négociations exclusives pour acquérir une participation majoritaire dans Revima, spécialiste de la révision et de l’entretien de matériels aéronautiques, auprès d’Argos Wityu, autre groupe de capital investissement. Olivier Legrand, président du groupe, réinvestira aux côtés d’Ardian tout comme Argos Wityu, selon le communiqué. Les groupes ne précisent pas le montant investi, ni la participation que prendra Ardian. Cette transaction reste soumise à l’approbation de l’autorité de la concurrence et à l’avis du comité social et économique (CSE). Revima, qui compte environ 750 employés, a réalisé plus de 280 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2018.
La société de capital-investissement Ardian a annoncé ce mardi être entrée en négociations exclusives pour acquérir une participation majoritaire dans Revima, spécialiste de la révision et de l’entretien de matériels aéronautiques, auprès d’Argos Wityu, autre groupe de capital investissement. Lors de cette opération, Olivier Legrand, président du groupe, réinvestira aux côtés d’Ardian tout comme Argos Wityu, selon le communiqué. Les groupes ne précisent pas le montant investi, ni la participation que prendra Ardian. Cette transaction reste soumise à l’approbation de l’autorité de la concurrence et à l’avis du comité social et économique (CSE).
55% des professionnels du capital-investissement redoutent une correction économique majeure courant 2019, selon l’étude IPEM Private Equity Pan-European Survey, menée auprès de 383 sociétés de gestion. Les principaux facteurs évoqués sont le Brexit (80% des répondants), les guerres commerciales (76%) et les déséquilibres au sein de la zone euro (62%). Toutefois, ils sont confiants dans leurs fondamentaux: 66% sont confiants pour lever des fonds en 2019, 70% des acteurs qui s’apprêtent à lever des fonds en 2019 envisageant des montants plus importants que lors de leur précédente opération. Ils s’attendent à une évolution des pratiques du métier, notamment par une multiplication des véhicules de co-investissement.
Blackstone envisage de créer une nouvelle entité pour investir dans les entreprises en forte croissance , selon le Wall Street Journal. La plus grosse firme de capital-investissement a déjà débauché Jon Korngold chez Capital Atlantic, où il a travaillé 18 ans, pour mener les prises de participations d’entreprises dans les technologies, la santé et les services financiers. Cette entité ciblera aussi bien des entreprises en phase de démarrage que des entreprises plus confirmées pouvait faire l’objet d’un rachat. Blackstone arrive tardivement dans l’investissement dans des entreprises en croissance, alors que ses rivales TPG et KKR se sont déjà lancées.