Standard Life Aberdeen a remporté son bras de fer face à Lloyds Banking Group / Scottish Widows au sujet du mandat de gestion de 100 milliards de livres que ce dernier lui avait retiré en février 2018. La société de gestion écossaise a annoncé ce matin que le tribunal arbitral lui avait donné raison dans le litige qui l’oppose à LBG. La cour a notamment estimé que LBG «n’était pas fondé à lui notifier, le 14 février, la résiliation des accords de gestion d’actifs relatifs aux actifs gérés par des membres du groupe Standard Life Aberdeen». SLA va «examiner attentivement les termes de la décision et les étapes qui suivront», annonce un communiqué. En attendant, la société «va continuera à gérer les actifs dans le meilleur intérêt des clients de LBG». Pour rappel, LBG a remis en cause début 2018 ce mandat de 109 milliards de livres à l’époque qui courait jusqu’en 2022 au nom d’une clause sur la concurrence directe avec Standard Life. Or, il s’agissait du principal client de SLA, représentant 100 millions de revenus. Il s’agit donc d’une belle victoire pour Standard Life Aberdeen
Swiss Life Asset Managers lance un nouveau fonds, «Swiss Life REF (LUX) European Hotel Fund S.A., SICAF-SIF», destiné aux investisseurs institutionnels internationaux. Il vise un encours d’un milliard d’euros. Ce fonds a obtenu l’agrément de la CSSF (autorité luxembourgeoise du marché) et des autorités de tutelle locales, y compris de l’Autorité des marchés financiers (AMF) en France. Le fonds, géré par Swiss Life Fund Management et conseillé par le centre de compétences hôtellerie de Swiss Life Asset Managers, sera dédié à l’hôtellerie de 3 et 4 étoiles située dans des métropoles européennes dynamiques avec un endettement cible de 40%. Swiss Life Asset Managers a acheté 17 hôtels au cours des 18 derniers mois.
Rachetée par Brookfield Capital et la CDPQ, la filiale de batteries automobiles de Johnson Controls place l'équivalent de 10 milliards de dollars de dette.
RECHERCHE Les fonds de capital investissement français ont pour la première fois en 2018 franchi le cap du milliard d’euros de financement dans les « cleantechs ». Un total de 1,2 milliard d’euros a ainsi été investi l’an passé, marquant un doublement par rapport au record précédent de 629 millions d’euros en 2016, selon des chiffres publiés par France Invest en collaboration avec GreenUnivers et EY. Les opérations, au nombre de 92, ont également atteint un niveau sans précédent. Les énergies renouvelables ont concentré à elles seules 53 % des montants investis, suivi en deuxième position par le secteur des transports et de la mobilité et, en troisième, par l’économie circulaire. Les professionnels du capital développement ont investi 728 millions d’euros l’an passé (15 opérations), soit 59 % des capitaux engagés.
Keensight Capital a annoncé mercredi la clôture de son fonds Keensight 5, à son hard cap de 1 milliard d’euros, au-delà de l’objectif initial de 750 millions d’euros. «Le fonds a été largement sursouscrit, avec une demande très importante des investisseurs historiques ainsi que de nouveaux investisseurs basés en Europe, en Amérique du Nord, au Moyen-Orient et en Asie», commente un communiqué de Keensight. Les investisseurs institutionnels (sociétés de gestion d’actifs, fonds de pension, assureurs, banques et fonds souverains) ont représenté 90% de la collecte, contre 10% d’anciens dirigeants d’entreprises du portefeuille et de family offices.
Au terme d’un appel d’offres lancé en juin dernier, le Fonds de pension flamand (Vlaams Pensioenfonds OFP) a sélectionné Vanbreda Risk & Benefits NV pour effectuer des études actuarielles et Pension Architects bvba pour se charger de sa gestion administrative. L’institution a respectivement reçu 5 et 3 dossiers de candidature pour les mandats en question. Lire l’avis complet : ici.
Keensight Capital a annoncé mercredi le premier et unique closing de son fonds Keensight 5, à son hard cap de 1 milliard d’euros, au-delà de l’objectif initial de 750 millions d’euros. « Le fonds a été largement sursouscrit, avec une demande très importante des investisseurs historiques ainsi que de nouveaux investisseurs basés en Europe, en Amérique du Nord, au Moyen-Orient et en Asie », commente un communiqué de Keensight Capital. Les investisseurs institutionnels (sociétés de gestion d’actifs, fonds de pension, assureurs, banques et fonds souverains) ont représenté 90% de la collecte, contre 10% d’anciens dirigeants d’entreprises du portefeuille et de family offices.
Les levées de fonds ont plus que doublé pour atteindre 12,1 milliards d’euros l’an dernier, selon la deuxième étude publiée par France Invest et l’AFG.
Les deux sociétés de capital-investissement annoncent ce lundi prendre une participation «majoritaire» dans le capital d’Ividata, aux côtés de son co-fondateur et directeur général, Etienne Aboulker. Il s’agit d’une opération «d’une cinquantaine de millions d’euros», indiquent les investisseurs à L’Agefi. Cette société de conseil en big data créée il y a cinq ans a réalisé un chiffre d’affaires de l’ordre de 40 millions d’euros en 2018 et est «clairement rentable», selon Etienne Aboulker, co-fondateur et directeur général d’Ividata. Les fonds apportés par Isai et Keensight serviront notamment à financer des opérations de croissance externe. Ividata discute actuellement avec une cible espagnole et avec une entreprise française. «Il est fort probable que nous fassions des acquisitions cette année», indique son dirigeant.
Un ancien assistant exécutif du directeur financier de Rio Tinto parie contre son ancien employeur avec un nouveau véhicule d’Odey, l’un des principaux hedge funds du Royaume-Uni, rapporte le Financial Times. Henry Steel est le gérant du Odey Concentrated Natural Resources Fund, qui prendra des positions longues et courtes et pourrait gérer jusqu’à 1 milliard de dollars. La principale position vendeuse est Turquoise Hill, société canadienne cotée par le biais de laquelle Rio Tinto détient une mine géante de cuivre en Mongolie. Les principales positions acheteuses sont EDF et Uniper.
Stephens passe la main dans le capital de Gandi. Le family office américain, qui épaulait depuis 2005 le spécialiste des noms de domaine sur le web, s’est désengagé au profit de Montefiore, qui devient actionnaire majoritaire. L’opération permet aussi l’entrée du nouveau fonds M80, qui apportera sa connaissance des marchés belge et hollandais. Pour l’heure établi en France, en Allemagne, au Luxembourg, aux Etats-Unis et à Taïwan, Gandi entend notamment renforcer ses positions auprès des grandes entreprises, alors que les revendeurs/hébergeurs constituent pour l’heure sa première base de clientèle. Le groupe, dont la croissance dépasse 5% par an, s’intéressera par ailleurs à des opérations de croissance externe pour renforcer son offre, par exemple dans la sécurité et la veille sur les marques.
UI Gestion boucle son premier build-up chez Théradial. Entré fin 2017 au capital du distributeur de dispositifs médicaux pour l’hémodialyse, le fonds permet à la PME de franchir la barre des 35 millions d’euros de revenus en rachetant le groupe Théma, dont les dirigeants entrent au capital du nouvel ensemble. Grâce à cette opération de gré à gré, Théradial enrichit son portefeuille de nouveaux outils digitaux pour la gestion des centres de dialyse, tout en s’ouvrant au marché italien, qui représente un tiers des ventes de Théma. La transaction signe également l’arrivée d’un nouvel investisseur financier proche de la cible, Committed Advisors. Parmi les développements à venir, Théradial espère notamment faire du cross selling sur le marché italien et adapter l’outil de Théma au suivi à domicile.
Silvya Terrade se lance dans la diversification. Passé sous le contrôle d’Abénex en avril 2018 après avoir été épaulé pendant deux ans par Apax Partners, le spécialiste des écoles d’esthétique et de coiffure avait déjà réalisé à l’été 2018 une vague d’acquisitions sur son cœur de métier. Très discret sur son activité, le groupe a cette fois-ci choisi d’élargir son spectre en rachetant Euridis, un spécialiste de l’ingénierie commerciale basé à Paris, Lyon et Toulouse. L’opération, qui a mobilisé une dette unitranche fournie par Tikehau, ouvrira la voie à une extension de la couverture géographique d’Euridis, avec deux nouveaux campus prévus. Silvya Terrade dispose quant à lui de 48 implantations en France, en Suisse et en Angleterre qui placent chaque année 7.000 élèves dans le monde du travail.
Le groupe d’éducation supérieure et technique Eduservices recompose son capital. Actionnaire minoritaire depuis deux ans, Capzanine passe la main à Parquest et Amundi PEF tandis que son président, Philippe Grassaud, conserve les commandes. Capzanine demeure cependant impliqué dans le dossier en fournissant la dette senior du montage. Spécialiste du management, de la communication, du tourisme et de la beauté, Eduservices compte renforcer le poids des formations en alternance, qui représentent aujourd’hui la moitié de son catalogue, ainsi que sa diversification, par exemple dans le numérique. Né en 2010 de l’union de CFC et de Forteam, sous la houlette de Duke Street, le groupe totalise aujourd’hui 115 millions d’euros de revenus grâce à ses implantations réparties dans 25 villes et ses 19.000 étudiants.
Les actifs gérés par les fonds d’investissement alternatifs dans l’Union européenne (UE) s'élevaient à 4.900 milliards d’euros en 2017, selon des données publiées jeudi par l’Esma (European Securities and Markets Authority). Cela représente près d’un tiers de l’industrie globale des fonds d’investissement de l’UE, souligne l’institution. Il s’agit de sa première étude en la matière et elle sera reconduite chaque année. Les fonds de fonds représentent 16% du marché des fonds alternatifs européens, suivis par les fonds immobiliers (11%), les hedge funds (5%) et les fonds de capital-investissement (4%).
Le conglomérat japonais Softbank lance un fonds de 5 milliards de dollars (4,45 milliards d’euros) pour investir dans des entreprises technologiques en Amérique Latine. Il sera dirigé par Marcelo Claure, directeur des opérations chez Softbank. Le fonds va investir dans tout le continent, dans des secteurs voisins de ceux dans lesquels investit Softbank, dont le e-commerce, les fintech et la santé. Il a aussi vocation à aider les sociétés dans le portefeuille de Softbank à s'étendre en Amérique Latine, a indiqué Softbank dans un communiqué. Le groupe japonais avait déjà montré ses ambitions dans le secteur de la tech en créant le fonds Vision Fund, doté de 100 milliards de dollars (89 milliards d’euros).
Le conglomérat japonais Softbank lance un fonds de 5 milliards de dollars (4,45 milliards d’euros) pour investir dans des entreprises technologiques en Amérique Latine, accélérant sur ses ambitions dans la tech. Le nouveau fonds sera dirigé par Marcelo Claure, directeur des opérations chez Softbank, et milliardaire d’origine bolivienne. Le fonds va investir dans tout le continent, dans des secteurs voisins de ceux dans lesquels investit Softbank, dont le e-commerce, les fintech et la santé. Ce fonds a aussi vocation à aider les sociétés dans le portefeuille de Softbank à s'étendre en Amérique Latine, a indiqué Softbank dans un communiqué.
Les actifs gérés par les fonds d’investissement alternatifs dans l’Union européenne (UE) s'élevaient à 4.900 milliards d’euros en 2017, selon des données publiées jeudi par l’Esma (European Securities and Markets Authority). Un montant qui représente près d’un tiers de l’industrie globale des fonds d’investissement de l’UE, souligne l’institution. Il s’agit de sa première étude en la matière et elle sera reconduite chaque année. Les fonds de fonds représentent 16% du marché des fonds alternatifs européens, suivis par les fonds immobiliers (11%), les hedge funds (5%) et les fonds de capital-investissement (4%).
Les levées de capitaux des FCPI (fonds communs de placement dans l’innovation) et des FIP (fonds d’investissement de proximité) ont diminué de 67% en 2018, à 355 millions d’euros, ont annoncé mercredi l’AFG (Association Française de la Gestion financière) et France Invest, l’association professionnelle du capital investissement. Cette baisse s’explique notamment par la suppression du dispositif fiscal ISF PME, qui «a entraîné l’arrêt des souscriptions aux FCPI et aux FIP», explique un communiqué. Par ailleurs, «l’incertitude en 2018 sur la hausse éventuelle du taux de réduction d’impôt sur le revenu de 18% à 25% au titre de l’IR PME, dans l’attente de l’accord de Bruxelles sur la conformité du dispositif IR PME avec les règles européennes des aides d’État, a pesé négativement sur les souscriptions», qui ont baissé de 29% l’an dernier.