Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur les questions budgétaires, en France, aux Etats-Unis, au niveau de l’Union européenne et dans les principales puissances économiques.
Le Premier ministre Jean Castex et les représentants syndicaux ont signé lundi les accords de revalorisation salariale du personnel hospitalier conclus dans le cadre du «Ségur de la santé», vaste concertation entamée en pleine crise sanitaire du coronavirus. «Cet accord historique se veut d’abord une reconnaissance considérable à l'égard de celles et ceux qui ont été en première ligne, a déclaré le chef du gouvernement. Je n’ai pas de mal à dire qu’en ce sens, au-delà de la reconnaissance pour leur action, il s’agit d’une forme de rattrapage par rapport à des années de retard.» Le nouveau Premier ministre a salué les discussions avec les syndicats, qui, après six semaines, ont majoritairement approuvé cet accord sur 7,5 milliards d’euros devant permettre d’augmenter les salaires et de revoir les grilles de traitement des personnels paramédicaux et non médicaux. Une revalorisation des heures supplémentaires et du travail de nuit ou des jours fériés est envisagée, tout comme des recrutements, potentiellement 15.000 a avancé Olivier Véran, ministre de la Santé.
L’Elysée veut éviter une flambée de chômage chez les jeunes. Emmanuel Macron a annoncé mardi plusieurs mesures pour ceux-ci, lors d’une interview télévisée à l’occasion de la fête nationale. Outre le dispositif existant de soutien à l’apprentissage, figurent des exonérations de charges ou des contrats d’insertion. 300.000 projets et contrats d’insertion vont être créés, ainsi que 100.000 contrats de service civique dans les six mois qui viennent, soit presque un doublement par rapport aux 140.000 existants. Pour les jeunes diplômés sur le marché du travail, il sera possible d’effectuer un semestre ou une année d'études en plus avec l’ouverture de 200.000 places dans des formations qualifiantes supérieures. Sur un plan plus financier, le président de la République a aussi annoncé un «dispositif exceptionnel», dont la durée devrait être d’un ou deux ans, d’exonération de charges pour les jeunes à faibles qualifications pour les emplois jusqu'à 1,6 Smic. En outre, il a promis que «au moins 100 milliards d’euros» de plus des 400 milliards déjà engagés seront consacrés à la relance du pays.
Angela Merkel a dit lundi ne pas être en mesure de garantir que les Etats membres de l’Union parviendront à un accord sur le fonds de relance européen, lors d’un Conseil qui aura lieu à la fin de la semaine. L’Italie et l’Allemagne sont d’accord sur la structure des propositions de l’UE, a-t-elle ajouté lors d’une conférence de presse. La réponse à apporter à la crise due au coronavirus a de nouveau mis en lumière des divergences entre les Vingt-Sept, avec d’un côté Paris, Berlin ou Rome qui sont favorables à l’idée de simples transferts budgétaires aux Etats les plus touchés, et, de l’autre, les Etats dits «frugaux» - Autriche, Pays-Bas, Danemark et Suède - qui préfèrent l’option de prêts remboursables.
Le plan de relance destiné à contrer la crise économique et sociale liée à l'épidémie de coronavirus est «quasiment prêt», a déclaré dimanche le Premier ministre français, Jean Castex, disant «achever les concertations», devant la presse lors d’un déplacement en Guyane. Après avoir reçu les partenaires sociaux en fin de semaine dernière, le nouveau chef du gouvernement doit rencontrer lundi matin les représentants des départements et des régions de France. Il prononcera mercredi son discours de politique générale devant le Parlement. L’Etat aurait déjà investi 430 milliards d’euros.
La Cour des comptes a publié aujourd’hui son rapport sur la filière nucléaire EPR. L’institution constate «l’échec opérationnel» du projet de réacteur, en soulignant des «conséquences graves pour l’ensemble de la filière».
Le Premier ministre français, Jean Castex, a déclaré mercredi devant l’Assemblée nationale que le gouvernement ne renoncerait pas à la réforme de fond des retraites, contestée l’hiver dernier. Il recevra les partenaires sociaux d’ici au 20 juillet afin de mettre «tous les sujets sur la table» : retraites, santé, assurance chômage notamment. Sur les retraites, «il a déjà été acté que nous distinguerions les concertations à reprendre sur la réforme de fond, à laquelle nous ne renoncerons pas, sur un système de retraite plus juste qu’attendent de leur voeux tous les Français», a-t-il dit lors des questions d’actualité devant l’Assemblée nationale.
La Commission européenne a approuvé mercredi le projet allemand de constituer un fonds plafonné à 500 milliards d’euros pour aider les entreprises affectées par les conséquences économiques de la pandémie. Le plan allemand «garantit que l’Etat est suffisamment rémunéré pour les risques que les contribuables supportent», a précisé Margrethe Vestager, commissaire chargée de la Concurrence. Quant aux mesures spécifiques de recapitalisation, elle note qu’elles sont accompagnées de dispositions permettant à l’Etat de sortir «dès que possible» du capital des entreprises concernées. Le fonds allemand vise à permettre l’octroi de liquidités et d’un soutien en capital pouvant aller jusqu'à 500 milliards d’euros aux entreprises touchées par la pandémie.
La chancelière allemande Angela Merkel a appelé les Européens à la solidarité, mercredi à Bruxelles, et à une adoption dès cet été du plan de relance massif destiné à sortir de la crise. Après une réunion avec les chefs des institutions européennes, Charles Michel (Conseil), Ursula von der Leyen (Commission) et David Sassoli (Parlement), ils ont déclaré «essentiel que les chefs d'État et de gouvernement s’entendent lors du prochain sommet» des 17-18 juillet. Ce sommet extraordinaire, à Bruxelles, sera le premier réunissant physiquement les dirigeants des 27 pays de l’UE depuis le début de la pandémie. Ils devront se prononcer à l’unanimité sur le plan de relance de 750 milliards d’euros proposé par la Commission européenne. Cette proposition est adossée au budget à long terme de l’Union européenne (2021-2027), d’un montant de 1.100 milliards d’euros.
Le ministre des Finances britannique Rishi Sunak a annoncé mercredi de nouvelles mesures totalisant 30 milliards de livres pour relancer l’économie et éviter que la crise ne soit aggravée par une explosion du chômage. Devant le Parlement, il a détaillé un plan dont les principales nouveautés portent sur l’emploi.
La Commission européenne a approuvé mercredi le projet allemand de constituer un fonds plafonné à 500 milliards d’euros pour aider les entreprises affectées par les conséquences économiques de la pandémie. Le plan allemand «garantit que l’Etat est suffisamment rémunéré pour les risques que les contribuables supportent», a précisé Margrethe Vestager, vice-présidente de la Commission chargée de la concurrence.
Le Premier ministre français, Jean Castex, a déclaré mercredi devant l’Assemblée nationale que le gouvernement ne renoncerait pas à la réforme de fond des retraites, contestée pendant des mois l’hiver dernier.
Le gouvernement argentin va présenter une «nouvelle offre» à ses créanciers afin de parvenir à un accord qui lui permettrait de restructurer 66 milliards de dollars de dette, et a prolongé la négociation jusqu'à la fin du mois d’août, a annoncé le président argentin, Alberto Fernandez. «La nouvelle offre va être annoncée aujourd’hui. Elle sera ouverte jusqu'à la fin du mois d’août. C’est un effort énorme que nous faisons», a-t-il déclaré à la radio Milenium.
Le Premier ministre néerlandais s’attend à des négociations difficiles mais croit à un accord sur le fonds de relance proposé par l’Union européenne (UE): «Il y a des divergences. La négociation sera difficile, cela prendra un peu de temps, mais un compromis est possible», a-t-il déclaré dans un entretien au Corriere della Sera. La crise du coronavirus a mis en lumière des divergences entre les Vingt-Sept, avec d’un côté Paris, Berlin ou Rome, de l’autre, les Etats dits «frugaux» - Autriche, Pays-Bas, Danemark, Suède - réticents à l’idée de simples transferts budgétaires et qui préfèrent l’option de prêts remboursables. «Nous voulons que ce ne soient que des prêts», répète Mark Rutt. Les chefs d’Etat et de gouvernement se retrouveront les 17 et 18 juillet à Bruxelles pour un sommet consacré au plan de relance économique et au prochain budget.
Le Premier ministre néerlandais s’attend à des négociations difficiles mais croit à un accord sur le fonds de relance proposé par l’Union européenne (UE): «Il y a des divergences. La négociation sera difficile, cela prendra un peu de temps, mais un compromis est possible», a-t-il déclaré dans un entretien au Corriere della Sera.