Nos articles d'actualité et d'analyse sur l'économie chinoise, son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur les questions budgétaires, en France, aux Etats-Unis, au niveau de l’Union européenne et dans les principales puissances économiques.
Le gouvernement norvégien devra faire face à des dépenses budgétaires considérables l’an prochain mais sans puiser dans son fonds souverain pour couvrir le déficit car cela pourrait entraîner une hausse de l’inflation et des taux d’intérêt, a déclaré le ministère des Finances dimanche soir. Le fonds souverain norvégien, le plus important du monde avec près de 1.200 milliards d’euros d’actifs, investit les produits de l’industrie pétrolière norvégienne en actions et obligations étrangères. L'État vise à ne pas dépenser plus de 3% de sa valeur au cours d’une année normale. Les coûts prévus pour l’accueil des réfugiés, les projets de constructions publiques, le financement de l'électricité pour les ménages augmenteront de quelques 100 milliards de couronnes (9,28 milliards d’euros) en 2023, comparé à 2022, créant un écart budgétaire, a ajouté le ministère. Oslo dévoilera son plan pour réduire cet écart lors de la présentation du budget pour l’année 2023 le 6 octobre.
Le gouvernement norvégien devra faire face à des dépenses budgétaires considérables l’an prochain mais sans puiser dans son fonds souverain pour couvrir le déficit car cela pourrait entraîner une hausse de l’inflation et des taux d’intérêt, a déclaré le ministère des Finances dimanche soir. Le fonds souverain norvégien, le plus important du monde avec près de 1.200 milliards d’euros d’actifs, investit les produits de l’industrie pétrolière norvégienne en actions et obligations étrangères. L'État vise à ne pas dépenser plus de 3% de sa valeur au cours d’une année normale.
La Banque populaire de Chine (PBoC) a abaissé les taux des prises en pension à 14 jours de 10 points de base (pb) supplémentaires, de 2,25% à 2,15%, dans l’espoir de relancer le crédit et de soutenir l’économie.
Invité sur LCI lundi matin, le ministre de l’Economie prévoit toujours une croissance de l’économie française en 2023 et de contenir le déficit public à 5% du PIB l’an prochain. Confirmant une information des Echos de jeudi, Bruno Le Maire a annoncé que la suppression de la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), un impôt de production que le gouvernement voulait faire disparaître en 2023, sera finalement étalée sur deux ans (2023 et 2024).
Invité sur LCI lundi matin, le ministre de l’Economie prévoit toujours une croissance de l’économie française en 2023 et de contenir le déficit public à 5% du PIB l’an prochain.
L’Italie n’aurait perçu que 2 milliards d’euros sur sa taxe (contestée) sur les bénéfices exceptionnels des sociétés énergétiques, ont déclaré vendredi à Reuters des sources gouvernementales. Entre 10 et 11 milliards du paquet total devaient initialement être financés par une taxe de 25% sur les énergéticiens ayant bénéficié de la flambée des prix du pétrole et du gaz. Et un acompte d’environ 40% et 4 milliards devait être versé par les entreprises concernées fin juin. Mais nombre d’entre elles auraient refusé de payer. En réponse, Mario Draghi a approuvé en juillet une mesure établissant que l’acompte serait majoré de 30% jusqu’au 31 août, puis de 60% par la suite. Malgré tout, le Trésor aurait levé moins de 1 milliard fin juin, et seulement 1 milliard supplémentaire fin août. Ce manque à gagner n’a pas, pour l’instant, d’effet sur les finances publiques du pays car l’inflation entraîne une hausse des impôts indirects tels que la TVA.
L’Italie n’aurait perçu que 2 milliards d’euros sur sa taxe (contestée) sur les bénéfices exceptionnels des sociétés énergétiques, ont déclaré à Reuters des sources gouvernementales.
La nouvelle Première ministre britannique a annoncé un plan d’aide à court terme de 150 milliards de livres, et des ambitions dans l’énergie à moyen terme.
Après avoir touché mercredi un plus bas depuis 1985, livre sterling s’est reprise jeudi à 13h après l’annonce de nouvelles mesures pour faire face à la hausse du coût de l’énergie au Royaume-Uni par la nouvelle Première ministre britannique.
Contre-productif. En annonçant le 24 août un effacement partiel de la dette étudiante de plus d’un tiers des 45 millions d’Américains concernés, Joe Biden a respecté une promesse de campagne et répondu favorablement à la demande de l’opinion publique, qui s’était dernièrement largement mobilisée sur le sujet dans les médias et les réseaux sociaux. Les Américains gagnant moins de 125.000 dollars par an (250.000 dollars pour un ménage) pourront bénéficier d’un effacement de 10.000 dollars. Cette somme est doublée pour les étudiants ayant bénéficié d’une bourse fédérale (« Pell grant »). Le moratoire sur la dette étudiante a également été prolongé pour la septième fois, jusqu’au 31 décembre 2022. L’administration travaille dans le même temps sur un dispositif de plafonnement des remboursements en fonction des revenus. Ces annonces, pour bienvenues qu’elles soient pour les ménages exposés à un risque de défaut, viennent potentiellement annuler tout ou partie des effets escomptés de l’IRA (Inflation Reduction Act), ratifié le 16 août, dont l’un des objectifs est de contribuer à la réduction de la dette fédérale, tout en luttant contre l’inflation. « Le coût des études supérieures est un énorme problème qui devrait être résolu. Mais effacer 10.000 à 20.000 dollars par personne coûte cher et semble être plus un coup politique que tout ce qui se rapproche d’une bonne politique. Cela ne contribue pas à rendre l’éducation plus abordable et, au contraire, cette politique fera grimper les frais de scolarité tout en augmentant les prix d’une variété d’autres biens et services pour les Américains ordinaires », a réagi Maya MacGuineas, présidente du Committee for a Responsible Federal Budget (CFRB). L’organisation estime que la mesure permettra d’effacer environ 550 milliards de dette, mais que le stock de dette reviendra à son niveau actuel dans les cinq ans.
Le président américain Joe Biden a signé jeudi le décret d’application de la loi visant à relancer la production de semi-conducteurs via une enveloppe de subventions de 52,7 milliards de dollars. Ce texte, adopté en juillet par le Congrès et promulgué en début de mois par le chef de l’Etat, vise à favoriser les investissements et le développement de la recherche afin de rivaliser avec la Chine dans un contexte persistant de pénurie des semi-conducteurs. La nouvelle loi prévoit notamment un crédit d’impôt à l’investissement de 25% pour les usines de puces, pour un montant total estimé à 24 milliards de dollars.
Le gouvernement hongrois a promis à Bruxelles de modifier plusieurs lois critiquées par la Commission européenne (CE) d’ici à fin octobre si un accord sur le déblocage des fonds européens qui lui sont destinés est trouvé, a déclaré mardi, Gergely Gulyas, le chef de cabinet du Premier ministre Viktor Orban. Bruxelles a suspendu le versement à Budapest de 5,8 milliards d’euros de subventions provenant du fonds de relance européen en raison de préoccupations liées au respect de l’Etat de droit en Hongrie, notamment sur les procédures d’appels d’offres publics qui ne respectent pas les garanties en matière de lutte contre la corruption. Le pays, qui fait également l’objet de sanctions financières de la part de Bruxelles, avait jusqu’à la fin de la journée pour répondre aux préoccupations de la CE, qui dispose d’un mois pour analyser la proposition.