Nos articles d’actualité et d’analyse sur la Banque centrale européenne (BCE), sur les déclarations de ses principaux dirigeants, sur ses annonces de politiques monétaires (évolution des taux directeurs, programmes de liquidité ou de rachats d’actifs, suivi de l’inflation).
Interrogée par RTL mercredi, la future présidente de la Banque centrale européenne (BCE) a de nouveau engagé les pays membres de l’Union européenne (UE) qui ont des excédents budgétaires, comme l’Allemagne et les Pays-Bas, à investir davantage pour soutenir la croissance économique. Christine Lagarde, qui prendra officiellement ses fonctions vendredi, a répondu que la BCE avait eu raison de soutenir l’emploi par sa politique monétaire, et elle estime que la croissance mondiale demeure fragile et menacée par les guerres commerciales et les crises politiques.
Interrogée par RTL mercredi, la future présidente de la Banque centrale européenne (BCE) a de nouveau engagé les pays membres de l’Union européenne (UE) qui ont des excédents budgétaires, comme l’Allemagne et les Pays-Bas, à investir davantage pour soutenir la croissance économique.
Jens Weidmann, président de la Bundesbank, a déclaré lors d’une conférence qu’acheter une proportion disproportionnée d’obligations «vertes» pourrait enfreindre le principe de neutralité auquel est soumis la Banque centrale européenne (BCE), et s’est prononcé contre l’idée d’utiliser certaines dispositions de la réglementation bancaire, comme l’exposition au risque ou les décotes sur les collatéraux, pour atteindre des objectifs climatiques, estimant que la réglementation doit s’aligner sur les risques réels. Christine Lagarde, future présidente de la BCE, s’y est pourtant déclarée favorable. Et le Réseau des superviseurs (NGFS) a publié récemment un premier guide de l’investissement «vert» dans les banques centrales.
«Une politique monétaire qui poursuit explicitement des objectifs environnementaux risque d'être surchargée, a déclaré Jens Weidmann, président de la Bundesbank, lors d’une conférence. Et sur le long terme, son indépendance pourrait être remise en question.» Il a aussi estimé qu’acheter une proportion disproportionnée d’obligations «vertes» pourrait enfreindre le principe de neutralité auquel est soumis la Banque centrale européenne (BCE), et s’est prononcé contre l’idée d’utiliser certaines dispositions de la réglementation bancaire, comme l’exposition au risque ou les décotes sur les collatéraux, pour atteindre des objectifs climatiques, estimant que la réglementation doit s’aligner sur les risques réels.
L’Europe doit franchir un nouveau cap sur la voie de son intégration et se doter des institutions nécessaires à la stabilisation de son économie au moment où la politique monétaire perd de sa puissance, a déclaré lundi Mario Draghi, le président sortant de la Banque centrale européenne (BCE). Face à une assistance incluant la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron, Mario Draghi a plaidé en faveur d’un budget commun pour que l’UE puisse disposer d’une capacité centralisée de nature à stabiliser l’union monétaire. Les ministres européens des Finances se sont accordés ce mois-ci sur un petit budget pour la zone euro, mais on est encore loin de ce qu’espéraient les responsables de la BCE.
Lors du dernier conseil des gouverneurs sous sa présidence, Mario Draghi a défendu la politique de la banque centrale, tout en appelant les Etats à prendre le relais budgétaire.
La Banque centrale européenne (BCE) a laissé ses taux directeurs et ses indications prospectives inchangés jeudi à quelques jours du départ de Mario Draghi de la présidence de l’institution. A l’issue de la dernière réunion du conseil des gouverneurs présidée par l’Italien, la BCE a indiqué qu’elle laissait son principal taux de refinancement à 0%, soit le niveau auquel il se trouve depuis mars 2016, et son taux de rémunération des dépôts à -0,5%. Ce dernier taux avait été réduit de 10 points de base le mois dernier.
L’Allemagne aurait choisi son candidat pour le siège de représentant permanent au directoire de la Banque centrale européenne. Selon la presse allemande, il s’agit d’Isabel Schnabel. Elle remplacerait sa compatriote Sabine Lautenschlaeger, qui a démissionné de son poste le mois dernier après avoir vivement critiqué la politique monétaire suivie par la BCE. Interrogé par Reuters, un porte-parole du ministère des Finances a refusé de commenter. Economiste et enseignante, Isabel Schnabel est considérée comme une experte des politiques monétaires. Face aux multiples critiques ayant suivi l’annonce des nouvelles mesures d’assouplissement de la BCE, elle avait volé au secours de la banque centrale.
L’Allemagne aurait choisi son candidat pour le siège de représentant permanent au directoire de la Banque centrale européenne. Selon la presse allemande, il s’agit d’Isabel Schnabel. Elle remplacerait sa compatriote Sabine Lautenschlaeger qui a démissionné de son poste le mois dernier après avoir vivement critiqué la politique monétaire suivie par la BCE.
François Villeroy de Galhau, membre français du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne, a appelé vendredi à resserrer les rangs après des semaines de dissensions publiques autour des dernières mesures d’assouplissement monétaire décidées en septembre par la BCE.
La reprise des achats d’obligations et la modulation du taux de dépôt de la Banque centrale européenne (BCE) ont suscité l’opposition la plus marquée lors de la réunion de politique monétaire de septembre, même si les nouvelles mesures de soutien ont été approuvées au final, montre le compte-rendu publié jeudi. La BCE a annoncé le 12 septembre une baisse de 10 points de base (pb) de son taux de dépôt, la relance de son programme d’achats d’actifs et la mise en place d’un mécanisme de modulation du taux de dépôt, pour atténuer son impact sur les comptes des banques. Mais plus d’un tiers des membres du Conseil des gouverneurs, dont la France et l’Allemagne, se sont opposés à la reprise de l’assouplissement quantitatif (QE). Selon les minutes, certains membres du Conseil étaient disposés à soutenir une baisse de 20 pb du taux de dépôt à condition que le plan de soutien exclue la reprise des achats d’actifs.
La Banque centrale européenne (BCE) a indiqué vendredi qu’elle commencerait à publier des données sur ses opérations de change sur une base trimestrielle à partir d’avril 2020. Le Conseil des gouverneurs a pris cette décision afin «d’améliorer la communication et la transparence conformément à ses pratiques comptables», au-delà de ce qui est requis par le traité de fonctionnement de l’Union européenne. Jusqu'à présent, la BCE est intervenue sur le marché des devises en 2000 et 2011, la dernière fois en coordination avec le G7 afin d’affaiblir le yen japonais après le séisme de Fukushima. Son tableau trimestriel présentera toutes les données historiques depuis 1999, et sera suivi d’un rapport annuel, en parallèle de ses comptes.
Sans être dans le secret des Dieux, l’avant-dernière réunion de la BCE avec Mario Draghi aux manettes a sans doute été teintée d’un certain découragement. L’homme qui a si finement manœuvré au plus fort de la crise il y a dix ans, a dû constater que las, la politique monétaire de la Banque centrale ne parvenait plus à produire les mêmes effets qu’auparavant. Et ce alors que la croissance de la zone euro envoie des signaux de plus en plus inquiétants. Aussi, en poursuivant sa politique de baisse des taux, et en annonçant un « quantitative easing » pour le temps qui sera nécessaire, le stratège a probablement géré l’urgence, quitte à se faire quelques inimitiés au sein du conseil des gouverneurs de la banque centrale, comme l’ont rappelé tous les correspondants à Francfort.
La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé mercredi soir la démission de Sabine Lautenschläger, membre du directoire et seule femme membre du Conseil des gouverneurs (également vice-présidente du conseil de surveillance du mécanisme de surveillance unique, MSU), ce qui pourrait être perçu comme une réaction supplémentaire contre les dernières mesures de relance monétaire. La BCE n’a pas donné de motif à cette démission, qui prendra effet le 31 octobre, plus de deux ans avant la fin de son mandat en tant que membre du directoire. «Le président Mario Draghi l’a remerciée pour son rôle déterminant dans la mise en place et la direction de la surveillance bancaire à l'échelle européenne, pilier essentiel de l’union bancaire, ainsi que pour son engagement indéfectible envers l’Europe», indique le communiqué.
François Villeroy de Galhau, membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE), a déploré mardi la décision de l’institution de reprendre son programme d’achats d’actifs obligataires, jugeant cette initiative injustifiée «à l’heure actuelle», devant la Paris School of Economics. Il a évoqué le niveau très bas des taux d’intérêt à long terme. Cette critique s’ajoute à celles de tenants d’une politique monétaire plus restrictive, comme ses homologues allemand, autrichien et néerlandais, et illustre la division du conseil des gouverneurs de la BCE. Il a souligné que les taux d’intérêt longs avaient continué de diminuer ces derniers mois, après l’arrêt de ses achats de titres sur les marchés fin décembre.
François Villeroy de Galhau, membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE), a déploré mardi la décision de l’institution de reprendre son programme d’achats d’actifs obligataires, jugeant cette initiative injustifiée «à l’heure actuelle», a-t-il insisté dans un discours en anglais à la Paris School of Economics, en évoquant notamment le niveau très bas des taux d’intérêt à long terme. Cette critique s’ajoute à celles de tenants d’une politique monétaire plus restrictive, comme ses homologues allemand, autrichien et néerlandais, et illustre la division du conseil des gouverneurs de la BCE.