Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
Barclays envisage de réduire le montant des bonus attribués à ses banquiers d’investissement dans le cadre des mécanismes de défense mis en oeuvre pour contrer l’investisseur activiste Edward Bramson avant son assemblée générale le 2 mai, rapporte lundi le Financial Times, citant plusieurs sources proches. La banque britannique compte réduire ses dépenses afin d’améliorer la rentabilité de ses activités de banque d’investissement. Le groupe a appelé le mois dernier ses actionnaires à s’opposer au projet d’Edward Bramson d’entrer au conseil d’administration.
La banque britannique Barclays a gagné un soutien de poids dans la lutte qui l’oppose depuis plus d’un an au fonds activiste Sherborne de l’investisseur Edward Bramson. L’agence de conseil ISS recommande de voter contre la candidature de l’investisseur à un mandat d’administrateur de Barclays, une proposition que la banque n’a pas approuvée. Glass Lewis, autre proxy important, avait déjà fait de même la semaine dernière.
IBM et Boursorama, filiale du groupe Société Générale, renouvellent leur accord dans le «cloud hybride» par la signature d’un contrat d’une durée de 5 ans «afin d’enrichir l’offre de nouveaux produits et services proposés par la banque», souligne un communiqué commun. Le précédent accord, signé en 2014, a permis d’accompagner la forte croissance de la banque en ligne, qui a doublé le nombre de ses clients (à 1,7 million) depuis 2016.
Deutsche Bank prépare une stratégie alternative à présenter à ses investisseurs si jamais ses discussions en vue d’un rapprochement avec Commerzbank échouent, selon l’agence Bloomberg, qui cite des sources proches. Des actionnaires-clé veulent que la banque prépare des options, alors que les obstacles au rapprochement entre les deux principales banques allemandes s’accumulent, selon une source. Son PDG Christian Sewing étudie deux scénarios: une petite mise à jour, qui consisterait essentiellement à efectuer des coupes budgétaires plus rapides et plus importantes, surtout dans la banque d’investissement. Le second scénario consisterait à mener une stratégie plus large, qui créerait des coûts initiaux.
IBM et Boursorama, filiale du groupe Société Générale, renouvellent leur accord dans le «cloud hybride» par la signature d’un contrat d’une durée de 5 ans «afin d’enrichir l’offre de nouveaux produits et services proposés par la banque», souligne un communiqué commun. Le précédent accord, signé en 2014, a permis d’accompagner la forte croissance de la banque en ligne, qui a doublé le nombre de ses clients (à 1,7 million) depuis 2016.
JPMorgana nommé Marianne Lake, actuellement directrice financière du groupe, à la tête de la division de prêts aux ménages, l’une des unités les plus rentables de la banque américaine. Pour la remplacer à la direction financière, JPMorgan a désigné Jennifer Piepszak, directrice du département des cartes bancaires. Ce remaniement effectif à partir du 1er mai place les deux femmes en bonne position pour remplacer un jour le directeur général Jamie Dimon qui dirige JPMorgan depuis treize ans.
Jean Jouzel, climatologue, membre de l’Académie des sciences, ancien vice-président du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), co-auteur de « Finance, climat, réveillez-vous ! », Indigène Editions.
RATIONALISATION « En 2019, l’accent sera encore mis sur la réduction des coûts pour les banques françaises, dont les coefficients d’exploitation restent élevés (voir le graphe) comparativement à leurs concurrentes européennes », estime Frédéric Bujoc, associé chez Deloitte. Selon le professionnel, qui s’exprimait lors d’un déjeuner avec la presse, les banques françaises disposent d’un réseau d’agences important par rapport à leurs consœurs étrangères. Elles ont parallèlement engagé d’importants programmes de restructuration et de digitalisation, qui représentent des investissements significatifs. La Société Générale a annoncé un projet de suppression de 1.600 postes, dont 1.200 dans sa banque de financement et d’investissement (BFI). Crédit Agricole a indiqué de son côté avoir besoin de réduire ses coûts dans la BFI, tout en excluant une restructuration lourde.
INTERNATIONAL Pas de doute pour Philippe Mutin, directeur général délégué de Factofrance, « le seuil des 350 milliards d’euros de volume de créances achetées en 2019 » par les factors en France est « clairement à portée ». Le dirigeant table sur « une nouvelle croissance à deux chiffres », après celle de 10,2 % engrangée l’an dernier. « Quelles que soient les grandes tendances économiques, les volumes augmentent significativement chaque année, note-t-il, seul un scénario, peu probable, de très forte récession pourrait mettre un coup d’arrêt à cette ascension irrésistible ». Un « miracle permanent » alimenté en 2018 par l’activité internationale, en hausse de 18,1 % à près de 97 milliards d’euros.
Près de 83% des personnels de Commerzbank qui ont participé à un sondage interne sont opposés à une fusion avec Deutsche Bank, selon les résultats préliminaires, consultés par Reuters mercredi. Chez Deutsche Bank, où un sondage similaire a montré que près de 70% des personnels désapprouvaient la perspective d’une fusion. L’opinion des salariés a son importance en Allemagne, où les personnels constituent la moitié des conseils de surveillance des entreprises, qui doivent généralement de donner leur aval aux fusions. Les deux plus grandes banques allemandes ont annoncé en mars qu’elles discutaient en vue de leur fusion, qui pourrait entraîner la perte de 30.000 emplois, selon les syndicats.
Morgan Stanley a publié mercredi un bénéfice net de 2,43 milliards de dollars au premier trimestre, soit un bénéfice par action de 1,39 dollar, contre un résultat de 2,7 milliards, ou 1,45 dollar par titre, sur la même période en 2018. A 1,33 dollar par action, le bénéfice ajusté s’avère supérieur au consensus Bloomberg, de 1,17 dollar. Le chiffre d’affaires s’est établi à 10,3 milliards, en baisse de 7%, mais supérieur aux 9,91 milliards escomptés par le marché. Dans le détail, les revenus du courtage de produits de taux, de change et de matières premières ont fléchi de 7%, à 1,7 milliard de dollars. L’activité du trading actions a chuté de 21%, à 2,02 milliards. L’action Morgan Stanley gagnait 2,68% en clôture..