Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
Credit Suisse reprendra ses rachats d’actions l’an prochain et prévoit de verser un dividende en hausse au titre des résultats de 2020, a indiqué la banque suisse lors de la publication jeudi matin de ses comptes du troisième trimestre. Le montant du programme de rachats d’actions lancé l’an prochain s’élèvera à 1,5 milliard de francs suisses (1,4 milliard d’euros) et le groupe rachètera pour au moins 1 milliard de francs d’actions dès l’année prochaine. Credit Suisse prévoit en outre d’augmenter de 5% le dividende versé au titre de 2020 par rapport à celui versé au titre des résultats de 2019. Par ailleurs, la banque a annoncé une réorganisation de sa gestion alternative.
Lloyds Banking Group a annoncé jeudi une amélioration significative de ses résultats au troisième trimestre, dépassant ainsi les attentes du marché en termes de bénéfice avant impôts, de produit net bancaire (PNB) et de charges de dépréciation sur la période. La première banque de détail du Royaume-Uni a dégagé un bénéfice avant impôts de 1,04 milliard de livres sterling (1,15 milliard d’euros) au troisième trimestre, contre un bénéfice de 50 millions de livres un an plus tôt, lorsqu’elle avait passé une provision de 1,8 milliard de livres sterling pour couvrir les coûts des demandes d’indemnisation liées au dossier de la vente abusive de produits d’assurance crédit (PPI). Lloyds a comptabilisé des charges de dépréciation de 301 millions de livres sterling, en forte baisse par rapport aux montants de 2,39 milliards de livres et de 1,43 milliard de livres enregistrés respectivement aux deuxième et premier trimestres de 2020, en raison de la pandémie de coronavirus.
Dans la foulée de l’allocution d’Emmanuel Macron ce 28 octobre, et l’annonce d’un nouveau confinement pour quatre semaines en France, le CFA Institute a annulé la tenue de ses examens de décembre dans l’Hexagone. Paris s’ajoute à une longue liste de villes européennes et mondiales qui ont dû supprimer leur session hivernale. En Europe, les villes qui ont annulé la tenue de l’examen sont Londres, Birmingham, Munich, Francfort, Prague, Dublin, Zurich, et Varsovie. Les plus grandes villes d’Amérique du Nord et du Sud ont également renoncé à son organisation. La session de décembre 2020 accueille exceptionnellement les trois niveaux, la session de mai ayant été annulée pour cause de Covid-19. Il s’agit de la dernière de l’histoire à se passer sur papier, puisque les examens se feront sur ordinateur à partir de 2021.
Credit Suisse reprendra ses rachats d’actions l’an prochain et prévoit de verser un dividende en hausse au titre des résultats de 2020, a indiqué la banque suisse lors de la publication jeudi matin de ses comptes du troisième trimestre.
Lloyds Banking Group a annoncé jeudi une amélioration significative de ses résultats au troisième trimestre, dépassant ainsi les attentes du marché en termes de bénéfice avant impôts, de produit net bancaire (PNB) et de charges de dépréciation sur la période.
Le Crédit Mutuel Alliance Fédérale a annoncé mercredi, à la veille du Climate Finance Day, son engagement à réduire de 15% l’empreinte carbone de son portefeuille de crédit corporate et d’investissement d’ici 2023 par rapport à 2019. Dès février 2020, l’application de la politique sectorielle «charbon» a entraîné la cession de près de 500 millions d’euros d’actifs liée à l’arrêt des relations avec les coal developers, soit 417 entreprises mondiales référencées comme développant de nouvelles capacités charbon, précise la banque. Le plan stratégique 2023 prévoit également une réduction de ses émissions de CO2 de 30% (en tant qu’institution) et une augmentation de 30% des financements des projets à forts impacts climatiques. De son côté, la Société Générale a annoncé un objectif concret et à court terme de réduction de 10% d’ici 2025 de son exposition globale au secteur de l’extraction du pétrole et du gaz.
Longtemps négligées par les banques en raison de leur fragilité, les très petites entreprises sont désormais l’objet de toutes les attentions sous l’impulsion des néobanques.
Pour une fois. Deutsche Bank a créé une bonne surprise mercredi matin en annonçant avoir dégagé un bénéfice net au troisième trimestre, grâce notamment aux robustes performances de sa banque d’investissement. En incluant les intérêts minoritaires, la banque a réalisé un bénéfice après impôts de 309 millions d’euros, à comparer à une perte de 832 millions d’euros un an plus tôt et à un profit de 12 millions d’euros attendu par les analystes.
Le Crédit Mutuel Alliance Fédérale a annoncé mercredi, à la veille du Climate Finance Day, son engagement à réduire de 15 % l’empreinte carbone de son portefeuille de crédit corporate et d’investissement d’ici 2023 par rapport à 2019. «Ce nouvel objectif s’inscrit dans la révision de son plan stratégique 2019-2023 qui sera annoncé pour la fin de l’année 2020», précise le groupe mutualiste dans un communiqué. A plus long terme, le groupe souhaite calculer l’empreinte carbone de l’ensemble de ses financements émis.
HSBC et Santander se disent suffisamment armées pour de nouveau rémunérer leurs actionnaires. La deuxième vague risque de compliquer la décision des régulateurs.
HSBC, qui a publié mardi matin ses résultats pour le troisième trimestre 2020, précisera en février prochain sa nouvelle politique de dividende, après en avoir suspendu le versement en début d’année comme d’autres banques britanniques à la demande des autorités de régulation.
Le Crédit Mutuel Alliance Fédérale a officialisé lundi l’adoption d’une raison d'être et du statut d’entreprise à mission, devenant ainsi la première banque à mission en France. Le groupe s’est doté de la raison d'être «Ensemble, écouter et agir» pour réussir cinq missions désormais intégrées à l’objet social de la Caisse Fédérale de Crédit Mutuel et du CIC.
L’accès aux services financiers s’est amélioré au cours de la dernière décennie pour les personnes en situation de pauvreté, selon l’enquête réalisée en 2019 par le Crédoc pour le Comité consultatif du secteur financier (CCSF) et rendue publique ce mardi, dont L’Agefi a eu connaissance. En 2019, la quasi-totalité de la population française (99%) dispose d’un compte de dépôt. 13% des Français sont clients d’une banque en ligne (9% des pauvres et bénéficiaires de minimas sociaux), indique l'étude. Environ deux tiers des détenteurs d’un compte le consultent au moins une fois par semaine. 8% des sondés ne disposent pas d’un produit d’épargne, proportion qui monte à 19% des ménages pauvres et de 26% des bénéficiaires de minimas sociaux. 66% des bénéficiaires de minimas et 73% des ménages pauvres bancarisés ont un chéquier. En revanche, 29% des bénéficiaires de minimas et 27% des ménages pauvres ont été confrontés aux découverts non autorisés. Autre constat, les ménages à faibles ressources ont moins souvent recours au crédit (27 ou 28%) que l’ensemble des ménages (45%).
Le Crédit Mutuel Alliance Fédérale a officialisé lundi l’adoption d’une raison d'être et du statut d’entreprise à mission, devenant ainsi la première banque à mission en France. Le groupe s’est doté de la raison d'être « Ensemble, écouter et agir » pour réussir cinq missions désormais intégrées à l’objet social de la Caisse Fédérale de Crédit Mutuel et du CIC.
Nordea Bank, le premier prêteur de pays scandinaves, a annoncé vendredi une hausse plus importante que prévu de son bénéfice d’exploitation au troisième trimestre, en raison de l’augmentation de sa production de prêts et de la résistance de son portefeuille de crédits dans la crise. Elle enregistre des pertes nettes sur crédits nulles au troisième trimestre, en reprenant 2 millions d’euros de provisions. Pour autant, elle a réitéré sa prévision de 1 milliard d’euros de pertes sur crédits pour l’ensemble de l’année 2020, dont 650 millions déjà provisionnés. Le bénéfice d’exploitation de Nordea a atteint 1,09 milliard d’euros au troisième trimestre, contre une perte de 421 millions il y a un an.