Efforts. Si le secteur de la banque de détail se montre résistant face à la crise à l’échelle mondiale, il lui faudra en moyenne trois ans pour retrouver ses niveaux de revenus de 2019, selon une étude du BCG. Sur les trois scénarios identifiés, la projection medium, dite de « reprise lente », table sur une croissance annuelle moyenne de 1 %, portant l’activité globale à 2.371 milliards de dollars (1.957 milliards d’euros) en 2024. Les banques les plus touchées seront celles d’Europe occidentale et d’Amérique du Nord avec des reculs annuels moyens de respectivement -0,9 % et -0,4 %, contre une croissance de 2,9 % en Asie-Pacifique. Le secteur doit jouer sur les coûts. « A l’avenir, les banques les plus efficientes fonctionneront grâce à seulement 30 % de la structure de coûts des banques d’aujourd’hui », prévoit le BCG, qui pointe la nécessité de répondre par ailleurs aux attentes d’une clientèle plus digitale et volatile.