Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
Bpifrance a émis vendredi avec succès son obligation verte inaugurale pour 1,25 milliard d’euros à 7 ans (échéance Mai 2028, coupon 0%, notations Aa2/AA) avec un rendement de -0,014%, soit une marge de crédit de 18 points de base (pb) au-dessus de l’OAT de référence. Accompagnée par BNP Paribas, CACIB, HSBC, JPMorgan et SG CIB, la banque publique a reçu une demande massive de plus de 4,3 milliards en provenance de 144 investisseurs (européens à 54%, dont 21% français), avec une forte présence de trésoreries bancaires (28%) et des gestions d’actifs (32%).
La néobanque allemande Vivid Moneyannonce une levée de fonds de 60 millions d’euros en série B, auprès de Greenoaks et de Ribbit Capital, la valorisant désormais à 360 millions d’euros. Après s’être lancée en France et en Espagne, Vivid Money souhaite accélérer son développement en Europe. Elle compte notamment lancer une seule application qui regrouperait tous ses services (investissements, épargne, crypto-actifs…). Commercialisée en Allemagne depuis l’été dernier, la fintech revendique 100.000 clients et compte 200 employés. Elle dispose d’une licence d’établissement de crédit fournie par l’infrastructure bancaire banking-as-a-service de l’allemande SolarisBank, et s’appuie sur le réseau Visa.
NatWesta dévoilé jeudi un bénéfice net plus que doublé, à 620 millions de livres sterling (692 millions d’euros) pour le premier trimestre, dopé par une réduction de ses provisions pour pertes de 102 millions de livres. L’action NatWest perdait toutefois plus de 3,5% ce matin, les analystes étant déçus par les revenus hors intérêts qui ont chuté à 728 millions de livres sterling au premier trimestre, contre 1,22 milliard de livres un an auparavant. Concernant l’enquête criminelle ouverte par le régulateur financier britannique (la FCA) pour blanchiment d’argent, la directrice générale s’est dit «très déçue».
La néobanque allemande Vivid Moneyannonce une levée de fonds de 60 millions d’euros en série B, auprès de Greenoaks et de Ribbit Capital, la valorisant désormais à 360 millions d’euros.
NatWesta dévoilé jeudi un bénéfice net plus que doublé, à 620 millions de livres sterling (692 millions d’euros) pour le premier trimestre, dopé par une réduction de ses provisions pour pertes de 102 millions de livres. L’action NatWest perdait toutefois plus de 3,5% ce matin, les analystes étant déçus par les revenus hors intérêts qui ont chuté à 728 millions de livres sterling au premier trimestre, contre 1,22 milliard de livres un an auparavant.
Entre 2021 et fin 2024, un salarié sur cinq devrait quitter le périmètre formé par la banque de détail en France de la Société Générale et du Crédit du Nord. Entre les départs à la retraite et les démissions, ce sont près de 6.000 collaborateurs, dans l’hypothèse haute, qui sortiraient ainsi de l’effectif, sur un total de 29.000 à fin décembre. Ces données sont issues du rapport que Secafi, l’expert du comité social et économique (CSE), a rendu à propos du projet de fusion des réseaux en France de la Société Générale. L’Agefi a révélé la teneur de ce document qui a motivé l’avis négatif des représentants du personnel. Ce turnover naturel permettrait d’absorber sans départ contraint l’impact de cet ambitieux projet, qui pourrait entraîner des milliers de suppressions de postes.
Deutsche Bank a publié mercredi un bénéfice supérieur aux attentes de 908 millions d’euros au premier trimestre 2021, contre une perte de 43 millions d’euros en 2020 pendant la même période. Le consensus des analystes attendait un bénéfice plutôt autour de 600 millions d’euros, bien inférieur à celui publié. C’est la meilleure performance trimestrielle de la banque depuis 2014. Le produit net bancaire de Deutsche Bank a augmenté de 14% sur un an au premier trimestre, à 7,23 milliards d’euros.
Les banques danoises sont allées trop loin dans la répercussion des taux d’intérêt négatifs sur les clients, a tancé mardi le ministre danois des Affaires étrangères Simon Kollerup, dans un post sur Facebook. En 2012, le Danemark est devenu le premier pays au monde à imposer des taux négatifs, ce qui a incité la plupart des banques danoises à introduire des taux d’intérêt négatifs sur les dépôts de leurs clients privés en 2019. Le seuil à partir duquel un client commence à payer des taux négatifs a été progressivement abaissé, parfois à partir de 100.000 couronnes danoises de dépôts (13.400 euros) comme vient de le décider Danske Bank. Environ 35% des dépôts des clients privés étaient soumis à des taux négatifs en février.
Les banques danoises sont allées trop loin dans la répercussion des taux d’intérêt négatifs sur les clients, a lancé mardi le ministre danois des Affaires. « Cela devient tout simplement trop gourmand lorsque les banques génèrent de gros bénéfices, mais continuent d’imposer des taux d’intérêt négatifs à de plus en plus de Danois », a déclaré Simon Kollerup dans un post sur Facebook.
La banque suisse UBS a dévoilé ce 27 avril des résultats du premier trimestre 2021 de bonne facture, malgré sa perte liée à la faillite de sa contrepartie Archegos. Le produit net bancaire atteint 8,7 milliards de dollars, en hausse de 9,7% par rapport au premier trimestre 2020. Le résultat net est lui aussi en hausse, de 14%, à 1,8 milliard. La facture liée à la faillite d’Archegos, qu’UBS désigne pudiquement dans sa communication comme un « client américain », s'élève à 774 millions de dollars dans le résultat opérationnel, mais son effet sur le résultat net se limite à 434 millions après impôts. La firme a déclaré avoir coupé les dernières expositions à ce dossier en avril, ce qui se traduira par des pertes supplémentaires sans conséquences pour ses finances.
Le Syndicat national de la banque et du crédit (SNB) a envoyé un courrier au ministre de l’Economie Bruno Le Maire et à la ministre du Travail Elisabeth Borne, afin que les salariés des réseaux bancaires puissent faire partie des professions prioritaires pour la vaccination. «Nous avons un fort mal-être qui s’est installé. Pourriez-vous faire le nécessaire pour que les salariés du secteur bancaire qui sont en présentiel puissent être prioritaire comme d’autres professions pour se faire vacciner?», interroge le courrier. Le SNB rappelle que le secteur bancaire emploie 370.000 salariés, ce qui représente 2% de l’emploi salarié privé en France.
Le Syndicat national de la banque et du crédit (SNB) a envoyé un courrier au ministre de l’Economie Bruno Le Maire et à la ministre du Travail Elisabeth Borne, afin que les salariés des réseaux bancaires puissent faire partie des professions prioritaires pour la vaccination.