Dans l’univers de la banque privée, suivez l’actualité des différents acteurs ainsi que les family office au cœur d’un éco-système intégrant la gestion de fortune et la gestion de patrimoine.
Le bénéfice net d’Intesa Sanpaolo a augmenté de 9,6% au premier trimestre. La banque italienne a dégagé un bénéfice net de 1,15 milliard d’euros sur la période, contre 1,05 milliard d’euros un an plus tôt. Le produit net bancaire a augmenté de 12%, à 4,88 milliards d’euros contre 4,37 milliards d’euros au premier trimestre de 2019. La banque a enregistré environ 300 millions d’euros de provisions en lien avec la pandémie. Le consensus FactSet tablait sur un bénéfice net de 811 millions d’euros et sur un produit net bancaire de 4,19 milliards d’euros. Intesa Sanpaolo prévoit un bénéfice net d’au moins 3 milliards d’euros en 2020 et de 3,5 milliards d’euros en 2021.
Royal Bank of Scotland a dépassé les prévisions au premier trimestre grâce à des revenus corrects et des coûts d’exploitation plus faibles que prévu, indique Goodbody. Le bénéfice d’exploitation avant impôts de la banque britannique a diminué quasiment de moitié, la pandémie de coronavirus ayant provoqué une forte augmentation des dépréciations. RBS reste sur la bonne voie concernant un certain nombre d’initiatives annoncées lors de la publication de ses résultats de 2019, ajoute la société de courtage irlandaise. Le titre clôturait vendredi en hausse de 2,46%, à 1,13 livre sterling.
Valeur refuge. La banque privée Meeschaert a rouvert le bal de ses prétendants, dont l’organisation a, selon LCD S&P et L’Agefi, été confiée par mandat de cession à Transaction & Cie. En 2016, la procédure menée par Edmond de Rothschild Corporate Finance n’avait pas abouti, faute de consensus sur l’acquéreur et d’offre atteignant la valorisation escomptée, voisine de 150 millions d’euros. Cette fois, selon un proche de la société, « des ‘family offices’, d’importants CGP soutenus par des fonds, des banques européennes et non européennes tournent autour de l’actif qui n’a aucune réelle exposition au Covid-19 ». Meeschaert afficherait un résultat brut d’exploitation de 7 à 8 millions pour un encours géré et supervisé supérieur à 6 milliards.
Le groupe Société générale SA a annoncé mercredi soir dans un communiqué qu’il publierait ses résultats du premier trimestre jeudi matin avant l’ouverture des marchés, soit six jours avant la date initialement prévue du 6 mai. Il n’a pas fourni d’explication sur ce nouveau calendrier.
HSBC, Santander et UBS portent à plus de 6 milliards d'euros les provisions passées en Europe pour faire face à la remontée des défaillances des emprunteurs.
Bank of Nova Scotia (Scotiabank) a indiqué à ses salariés mardi qu’elle allait fermer en 2021 son activité dédiée aux métaux, fermant le rideau sur un des noms les plus vénérables dans le trading de métaux précieux, selon Reuters, qui cite deux sources proches. Scotiabank était depuis des années la plus grande banque au monde dans l’industrie des métaux précieux physiques, depuis sa création en 1984 par le gérant londonien d’or Mocatta Bullion, qui l’a revendue en 1997. Alors qu’elle comptait auparavant une centaine de bureaux de Londres à New York et en Inde, la banque a réduit ses activités en 2018 après une revue stratégique et une tentative infructueuse de trouver un acquéreur. Elle reste une des cinq banques qui régit le commerce de l’or.
Lors d'une première tentative de cession en 2016, ses actionnaires en attendaient une valorisation avoisinant 150 millions d’euros, mais aucune des offres n’avait atteint ce niveau.
La fondation Ethos, une organisation actionnariale en Suisse qui représente des fonds de pension, a appelé les actionnaires à voter contre la réélection du président du conseil d’administration de Credit Suisse, Urs Rohner, après le scandale d’espionnage d’anciens employés. L’organisation actionnariale, qui publiait mardi ses consignes de vote en amont de l’assemblée générale annuelle, recommande également de s’opposer aux rémunérations variables de l'équipe dirigeante, jugeant le bonus de l’ancien patron «excessif». En septembre, la banque avait été éclaboussée par des révélations dans les médias suisses dévoilant qu’Iqbal Khan avait été pisté par une société de détectives privés après l’annonce de son départ pour rejoindre la banque concurrente UBS.
Emirates NDB, la plus grande banque émiratie basée à Dubaï, a publié lundi un bénéfice net en baisse de 24% au premier trimestre 2020, après avoir inscrit de lourdes provisions pour faire face aux éventuels défauts de ses clients, durement touchés par la crise du coronavirus. Le bénéfice net de janvier à mars s'élève à 2,1 milliards de dirhams (526 millions d’euros), contre 687 millions d’euros à la même période il y a un an, selon un communiqué de la banque. La banque a mis de côté 641 millions d’euros pour faire face à la «détérioration potentielle» de la qualité des crédits en raison de la pandémie. Les actifs de la banque, qui a acquis la turque DenizBank l’an dernier, se sont accrus de 1% à 173,5 milliards d’euros.
Le superviseur des marchés financiers au Liechtenstein FMA a indiqué dans son rapport annuel 2019 que les encours des gestionnaires d’actifs dans la principauté avaient augmenté de 11,4% sur un an. Ils s'établissaient fin 2019 à 43,1 milliards de francs suisses (41Md€), dont 28,9 milliards (27,5Md€) étaient gérés pour le compte de clients basés au Liechtenstein. L’industrie de la gestion d’actifs locale employait 671 professionnels fin 2019, travaillant pour 106 entreprises et s’occupant de 9.738 clients. Quant au secteur des fonds au Liechtenstein, ses encours atteignaient 58,8 milliards de francs suisses (56Md€) fin 2019, en hausse de 17% sur un an. La FMA dénombrait la commercialisation de516 fondsdomiciliés dans le pays au 31 décembre 2019. De plus, 453 fonds étrangers étaient autorisés pour commercialisation au Liechtenstein ainsi que 1.673 compartiments de fonds à structure multiple (Sicav, Icav, etc).
Le gouvernement saoudien a vendu aux banques locales seulement une petite part des 7 milliards de dollars (6,44 milliards d’euros) de ventes d’obligations réalisées la semaine précédentes, ont indiqué trois sources à Reuters dimanche. Cela intervient dans un contexte de craintes de resserrement des liquidités, en raison de la baisse des prix du pétrole. L'émission d’obligations en trois parties est intervenue après que Ryad a relevé son plafond d’endettement à 50% de son produit intérieur brut (PIB) contre 30% précédemment, pour financer le déficit croissant provoqué par les prix du pétrole plus bas et par le retournement économique provoqué par l'épidémie. Le royaume a vendu mercredi dernier 2,5 milliards de dollars en obligations de 5 ans 1/2, 1,5 milliard en obligations de 10 ans 1/2, et 3 milliards en obligations de 40 ans.
Sous pression pour aider davantage les entreprises face au coronavirus, les banques au Royaume-Uni ont accordé pour 1,1 milliard de livres (1,3 milliard d’euros) de prêts d’urgence garantis par le gouvernement, selon des chiffres publiés mercredi. Au total, 6.020 prêts ont été consentis à des PME en difficulté depuis le lancement de ce plan d’aide par le gouvernement fin mars, a indiqué dans un communiqué UK Finance, le lobby financier britannique. Pour l’heure, seul un quart des demandes ont pu être satisfaites, puisque les établissements de crédit ont reçu à ce jour plus de 28.000 dossiers. Ce plan du gouvernement, baptisé Coronavirus Business Interruption Loan Scheme (CBIL), est ouvert aux entreprises avec un chiffre d’affaires maximum de 45 millions de livres.
Credit Suisse a relevé jeudi sa recommandation sur BNP Paribas et la Société Générale, de neutre à surperformance pour la première et de sous-performance à neutre pour la seconde. Les objectifs de cours sont en revanche abaissés, à 40 euros pour BNP Paribas, au lieu de 50 euros auparavant, et à 19 euros pour la Société Générale (contre 27 euros). En raison de la hausse du coût du risque lié à la pandémie de Covid-19, l’intermédiaire financier a réduit ses prévisions de bénéfice par action des banques françaises de 40%, 18% et 10% en moyenne pour 2020, 2021 et 2022 respectivement.
Les directeurs généraux de plusieurs grandes banques britanniques ont déclaré qu’ils renonceraient à leur bonus cette année et ont promis des dons pour aider à lutter contre la pandémie de coronavirus. HSBC, Barclays, Lloyds Banking Group, Royal Bank of Scotland et Standard Chartered ont précisé que leurs directeurs généraux renonceraient aux bonus cette année. La Banque d’Angleterre a annoncé la semaine dernière qu’elle attendait des banques qu’elles ne versent pas de bonus en numéraire à leurs cadres supérieurs pendant la crise.
Les directeurs généraux de plusieurs grandes banques britanniques ont déclaré qu’ils renonceraient à leur bonus cette année et ont promis des dons pour aider à lutter contre la pandémie de coronavirus. HSBC, Barclays, Lloyds Banking Group, Royal Bank of Scotland et Standard Chartered ont précisé que leurs directeurs généraux renonceraient aux bonus cette année.
La Réserve fédérale (Fed) a annoncé mercredi qu’elle levait temporairement l’interdiction faite à Wells Fargo d’augmenter le montant de ses actifs, afin d’encourager la banque à octroyer davantage de prêts aux petites entreprises affectées par la crise du coronavirus. La Fed a indiqué dans un communiqué qu’elle «modifi[ait] temporairement et de façon encadrée la limitation du bilan de Wells Fargo afin que la banque puisse apporter un soutien supplémentaire aux petites entreprises». La banque centrale américaine a interdit en 2018 à Wells Fargo de faire croître son bilan au-delà d’un certain montant d’actifs, dans le cadre de sanctions infligées à la suite du scandale des ouvertures de comptes fictifs.
La Banque Postale a bouclé le rachat des 35% de participation de Groupama dans La Banque Postale Assurances IARD, sa filiale d’assurance dommages, pour en devenir l’unique actionnaire, selon un communiqué publié mardi. Créée fin 2009, cette filiale, qui compte plus de 500 employés, commercialise des produits et services d’assurance dommages à destination des clients particuliers de La Banque Postale. Annoncée en décembre 2019, cette opération permet à La Banque Postale de contrôler totalement sa filiale d’assurance dommages, détentrice d’un portefeuille de 1,8 million de contrats. Elle s’inscrit dans la stratégie de développement du groupe bancaire public devenu début mars un bancassureur de dimension européenne avec l’obtention de 62,1% du capital de CNP Assurances, l’un des premiers assureurs de personnes de France présent également à l’international.