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La mise en vente de la banque de détail de HSBC en France se compliquerait avec la crise du coronavirus, selon Les Echos, même si les équipes en charge de la vente de l’ancien Crédit commercial de France (CCF) continuent à travailler. «C'était déjà un deal qui avait beaucoup de mal avant. Je ne peux pas imaginer que La Banque Postale et la Société Générale soient concentrées dessus en ce moment», précise un consultant cité par le quotidien. Il a sollicité les deux banques, derniers candidats en lice, qui n’ont pas souhaité commenter. Selon le périmètre de cession, la banque de particuliers de HSBC France compte 270 à 300 agences et 3.000 à 5.000 salariés.
La Banque nationale suisse (BNS) a annoncé mercredi la création d’une nouvelle facilité de financement pour les banques et proposé d’alléger leurs contraintes de fonds propres afin de faciliter le crédit aux entreprises et d'éviter des tensions sur la liquidité pendant la crise provoquée par la pandémie de coronavirus. La nouvelle facilité, dont le montant est illimité, sera disponible dès jeudi 26 mars, précise la BNS dans un communiqué. La banque centrale a aussi proposé à la FINMA, l’autorité de surveillance du secteur financier dans la confédération, de ramener à zéro le volant anticyclique de fonds propres imposé aux banques afin de les inciter à augmenter leur activité de crédit.
Hanneke Smits avait comme objectif de diversifier la base de clients de Newton Investment Management au-delà du Royaume-Uni lorsqu’elle a pris la tête de la société, relate le Financial Times fund management. Elle a réussi dans ce domaine, puisqu’un tiers des fonds venaient d’investisseurs non britanniques fin 2019, contre 15 % en 2016. Toutefois, les actifs ont diminué. Newton, détenu par BNY Mellon, gérait 68,6 milliards de dollars lorsqu’elle a rejoint la société, contre 61 milliards de dollars actuellement. Hanneke Smits est très concernée par l’égalité des genres. Dans son entreprise, 63 % des effectifs sont des hommes et 37 % des femmes.
La banque espagnole Banco Santander, première banque de la zone euro par la capitalisation boursière, s’est engagée lundi à éviter tout licenciement ou mesure de chômage partiel en Espagne en raison de la crise liée au nouveau coronavirus. Elle emploie 29.000 personnes en Espagne, deuxième pays le plus touché d’Europe par la pandémie, avec plus de 33.000 cas recensés et 2.182 morts selon le dernier bilan. Banco Santander ne mentionne pas ses projets pour ses filiales à l'étranger, dont les principales se trouvent au Brésil, au Royaume-Uni et aux États-Unis. Elle est engagée dans de grandes restructurations au Royaume-Uni et en Espagne, où le groupe supprime 3.200 emplois en raison du rachat de Banco Popular en 2017.
La banque italienne Intesa Sanpaolo a annoncé mardi qu’elle constituait une enveloppe de 15 milliards d’euros destinés aux entreprises italiennes afin d’atténuer les répercussions de la pandémie de coronavirus. Intesa a indiqué que ces fonds iraient aux petites et moyennes entreprises afin de les aider dans leurs paiements et leurs autres dépenses. Intesa a précisé que 10 milliards d’euros iraient aux entreprises actuellement clientes de la banque, et les 5 milliards d’euros restants aux sociétés clientes et non clientes.
HSBC Holdings a annoncé mardi que Noel Quinn était recruté comme directeur général, avec effet immédiat, mettant fin à une recherche de candidats engagée depuis août dernier, lorsque le président Mark Tucker avait limogé de façon brutale le directeur général, John Flint. Depuis, Noel Quinn, qui a rejoint HSBC en 1987, assurait la direction générale par intérim. Sa confirmation au poste n'était pas acquise, plusieurs médias ayant rapporté que Mark Tucker recherchait des candidats en externe. Le nom du patron d’Unicredit, Jean-Pierre Mustier, a été un temps évoqué. Noel Quinn prend ainsi la tête de la plus grande banque européenne au moment où elle traverse d’importantes difficultés, l’impact de l'épidémie de coronavirus s’ajoutant à une sous-performance chronique aux Etats-Unis. Il gagnera un salaire de base de 1,27 million de livres (1,37 million d’euros) par an, a déclaré la banque.
Suite aux annonces du président de la République sur le plan d’urgence économique, les banques, dans tous leurs métiers et notamment au travers des réseaux bancaires, sont «totalement mobilisées» et «se mettent en situation d’appliquer les mesures indiquées», indique la Fédération bancaire française (FBF) dans un communiqué, mardi. Les clients «sont invités à privilégier les contacts avec leur conseiller par téléphone ou via les plateformes dédiées», mais les agences bancaires «resteront ouvertes au maximum et les collaborateurs répondront à leur mission de services essentiels», indique la Fédération.
La banque italienne Intesa Sanpaolo a annoncé mardi qu’elle constituait une enveloppe de 15 milliards d’euros destinés aux entreprises italiennes afin d’atténuer les répercussions de la pandémie de coronavirus. Intesa a indiqué que ces fonds iraient aux petites et moyennes entreprises en Italie afin de les aider dans leurs paiements et leurs autres dépenses.
L’autorité de tutelle du secteur financier norvégien, la FSA, a demandé lundi aux banques du pays de revoir leurs intentions en matière de distribution de dividendes et de rachats d’actions, au vu de la dégradation de la conjoncture économique. La plupart des entreprises du royaume ont annoncé leurs intentions en matière de dividendes et doivent les soumettre à leurs actionnaires lors des assemblées générales ces prochaines semaines. Elles ont jusqu’au 23 mars pour présenter des projets révisés. La Norges Bank a déjà abaissé ses taux la semaine dernière. En Bourse d’Oslo, DNB, numéro un du secteur, cédait 9,69% en clôture.
Goldman Sachs Group a indiqué lundi que les clients de sa banque en ligne, Marcus, et ceux de sa carte de crédit Apple Card pouvaient prendre un mois supplémentaire pour réaliser des paiements, sans pénalités ou intérêts supplémentaires, s’ils sont en difficultés financières en raison du coronavirus. D’autres banques ont fait des annonces similaires, comme Citigroup.
La banque allemande Commerzbank a annoncé lundi qu’elle offrirait un prix de 12,75 euros par action pour racheter les participations minoritaires dans sa filiale Comdirect, afin de la retirer de la cote. Commerbank, qui détient environ 90,3% du capital de Comdirect, a atteint le seuil requis pour lancer une procédure de retrait obligatoire. Avec ce rachat de la troisième banque en ligne en Allemagne, Commerzbank veut accélérer sa transformation numérique. L’action Comdirect a clôturé en repli de 1,2%, à 13,62 euros, lundi à la Bourse de Francfort.
L’autorité de tutelle du secteur financier norvégien, la FSA, a demandé lundi aux banques du pays de revoir leurs intentions en matière de distribution de dividendes et de rachats d’actions, au vu de la dégradation de la conjoncture économique liée à la pandémie de coronavirus. La plupart des entreprises du royaume ont annoncé leurs intentions en matière de dividendes et doivent les soumettre à leurs actionnaires lors des assemblées générales prévues dans les semaines à venir. Les banques norvégiennes ont jusqu’au 23 mars pour présenter des projets révisés.
Deutsche Bank va opérer dans le monde en séparant ses équipes à partir de lundi, afin d’essayer d’enrayer la progression de l'épidémie de coronavirus, selon un memo interne cité par l’agence Reuters. Des dirigeants et des investisseurs craignent que l'épidémie ne mette à mal les efforts de restructuration de la banque. Son cours de Bourse a chuté au plus bas la semaine dernière.
Plusieurs leviers de performance sont communs à tous les établissements : diversification des investissements, digitalisation, conseil sur-mesure, et tarification adaptée à la clientèle patrimoniale.
Plusieurs leviers de performance sont communs à tous les établissements : diversification des investissements, digitalisation, conseil sur-mesure, et tarification adaptée à la clientèle patrimoniale.
L’Office for Budget Responsibility, organisme public qui fournit des prévisions économiques indépendantes, a dégradé ses prévisions de résultats pour les principales banques britanniques, s’attendant à ce que les revenus issus d’une taxe supplémentaire soient plus faibles que prévu, selon Bloomberg. «Cela reflète en partie les conséquences de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, bien que nous n’ayons pas émis d’hypothèses sur la perte des droits aux passeports [financiers européens] ou de futures divergences réglementaires» de la part de l’Union européenne; indique-t-il. Il s’attend à ce que l’Etat reçoive 400 millions de livres sterling (455 millions d’euros) de moins de la taxe supplémentaire pour l’année fiscale 2019-2020 que ce qu’il avait prévu un an auparavant.
Suite à l’obtention l’été dernier de son agrément par Bank Al Maghrib, Orange Maroc a annoncé mardi le lancement d’Orange Money dans le royaume. Ce service permettra aux Marocains d’utiliser leur téléphone comme moyen de paiement et de transfert d’argent. Le Maroc devient ainsi le 18e pays de la zone Afrique et Moyen-Orient d’Orange à offrir la solution de portefeuille dématérialisé, lancée en 2008, indique l’opérateur télécom français dans un communiqué. Les transactions effectuées via Orange Money ont atteint 2,6 milliards d’euros.
Xavier de Champsavin, directeur général adjoint de Pictet WM France évoque l’avenir de la banque privée, Face aux taux bas, les offres de gestion devront être beaucoup plus personnalisées et l’ESG prendra une place centrale