L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La zone euro ne retrouvera son niveau de PIB de 2019 qu’au printemps de l’année prochaine, a déclaré Philip Lane, économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE), dans un entretien publié par le quotidien Le Monde. «Aujourd’hui, nous nous situons probablement 4% ou 5% au-dessous du niveau d’activité de 2019. C’est une contraction considérable. Lors d’une récession classique, le recul est plutôt de 2% ou 3%», note l’économiste. Les mois de mai et juin devraient constituer un «tournant conjoncturel» à partir duquel l’économie va croître rapidement, mais en partant d’assez bas. Pour Philip Lane, le taux de chômage ne retrouvera pas son niveau de 2019 avant 2023 et cette crise durera donc deux ou trois ans, d’où la nécessité d’un fort «soutien budgétaire et monétaire prolongé».
Le président de la Réserve fédérale (Fed) de Chicago a indiqué lundi que le rapport sur l’emploi décevant du mois d’avril illustrait les difficultés de l'économie américaine pour redémarrer après la pandémie, laissant entendre qu’il est encore trop tôt pour évoquer un retrait des mesures de soutien de la banque centrale. Pour y parvenir, «nous devons observer de meilleurs chiffres de l’emploi» et l’inflation doit se rapprocher durablement de l’objectif de 2%, a-t-il déclaré à la chaîne CNBC. «Nous relançons l'économie, de nombreux secteurs connaissent des difficultés croissantes, les chaînes d’approvisionnement sont [...] un peu laminées dans certains cas», et tout cela freine les embauches et crée de nouveaux obstacles à la reprise, a expliqué le dirigeant.
Le président de la Réserve fédérale (Fed) de Chicago a indiqué lundi que le rapport sur l’emploi décevant du mois d’avril illustrait les difficultés de l'économie américaine pour redémarrer après la pandémie, laissant entendre qu’il est encore trop tôt pour évoquer un retrait des mesures de soutien de la banque centrale. Pour que la Fed commence à réduire son soutien à l'économie, «nous devons observer de meilleurs chiffres de l’emploi» et l’inflation doit se rapprocher durablement de l’objectif de 2%, a-t-il déclaré dans un entretien accordé à la chaîne CNBC.
La zone euro ne retrouvera son niveau de PIB de 2019 qu’au printemps de l’année prochaine, a déclaré Philip Lane, économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE), dans un entretien publié par le quotidien Le Monde.
La banque centrale de Norvège a réitéré jeudi, à l’issue de son comité de politique monétaire, son intention de relever son principal taux directeur d’ici la fin de l’annéeà condition que l’économie se reprenne comme attendu.
La banque centrale de Turquie (BCT) a laissé jeudi son principal taux directeur inchangé à l’issue de la réunion de son comité de politique monétaire. Le taux repo à 7 jours est maintenu à 19% comme attendu par les économistes.
La Banque d’Angleterre (BOE) a laissé son taux directeur et le montant de son programme d’achats d’actifs inchangés jeudi à l’issue de sa réunion de politique monétaire, comme attendu par la plupart des économistes.
La Reserve Bank of Australia (RBA) a laissé comme prévu son principal taux directeur inchangé à un plus bas historique de 0,1%. Elle a aussi réitéré son intention de maintenir sa politique monétaire accommodante actuelle aussi longtemps que possible malgré une reprise économique qui accélère.
La livre turque continue de se déprécier alors que la banque centrale (BCT) tient cette semaine une réunion de politique monétaire et après la publication lundi d’une nouvelle hausse de l’inflation en avril. La devise perd plus de 1% par rapport au dollar à 8,33 livres ce mardi.
La Banque centrale européenne (BCE) pourrait commencer «à penser à sortir progressivement du mode d’urgence du côté de la politique monétaire si, en accélérant la campagne de vaccination, nous parvenons à avoir vacciné 70% de la population adulte européenne d’ici à l’été et si l’économie commence à prendre de la vitesse», a déclaré le vice-président de l’institution Luis de Guindos, dans un entretien à La Repubblica publié lundi. Moins de 30% de la population de l’Union européenne (UE) a reçu une première dose de vaccin contre le coronavirus. Luis de Guindos a averti contre un maintien trop prolongé des mesures d’assouplissement monétaire, estimant que les effets secondaires pourraient être aussi dommageables qu’un retrait trop précoce du soutien monétaire.
La Banque centrale européenne (BCE) pourrait commencer «à penser à sortir progressivement du mode d’urgence du côté de la politique monétaire si, en accélérant la campagne de vaccination, nous parvenons à avoir vacciné 70% de la population adulte européenne d’ici à l’été et si l’économie commence à prendre de la vitesse», a déclaré le vice-président de l’institution Luis de Guindos, dans un entretien à La Repubblica publié lundi.
L’Agefi a invité deux économistes à confronter leurs points de vue – opposés – sur l’annulation de la dette publique détenue par la Banque centrale européenne (BCE).