L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, a affirmé lundi matin ne pas envisager de récession en zone euro, même dans le pire des scénarios économiques qui conduirait à une forte hausse des prix et à un boycott du gaz et du pétrole russe.
La Banque du Japon (BoJ) a maintenu vendredi ses mesures de soutien à l'économie, marquant sa différence avec les autres grandes banques centrales (hormis la Banque de Chine) qui ont initié leur normalisation monétaire. La BoJ a décidé de maintenir son objectif de taux d’intérêt à court terme à -0,1% et son engagement à encadrer les rendements des obligations à 10 ans autour de zéro. L’envolée des prix de l'énergie et des matières premières liée à la guerre en Ukraine pourrait porter l’inflation au Japon vers l’objectif de 2% que s’est fixé la BoJ à partir d’avril. L’inflation japonaise reste pour l’heure modérée même si elle a atteint en février un plus haut de deux ans à 0,6% en rythme annuel.
Le président de la Réserve fédérale (Fed) de Saint-Louis, James Bullard, s’est prononcé vendredi pour un relèvement plus rapide des taux d’intérêt. Il souhaite que la Fed porte son principal taux directeur à plus de 3% d’ici à la fin de l’année, contre une fourchette de 0,25%-0,5% actuellement, ce qui correspondrait à des hausses de taux de 50 points de base lors de chacune des prochaines réunions. Le 16 mars, la banque centrale américaine a enclenché son cycle de hausse des taux pour lutter contre l’inflation, en relevant d’un quart de point le taux cible des Fed Funds. Lors de la réunion du comité de politique monétaire cette semaine, James Bullard est le seul membre à avoir soutenu une hausse immédiate de 50 pb du taux des fonds fédéraux. En moyenne, les membres de la Fed prévoient un taux directeur d’un peu moins de 1,9% à la fin de l’année.
Le président de la Réserve fédérale (Fed) de Saint-Louis, James Bullard, s’est prononcé vendredi pour un relèvement plus rapide des taux d’intérêt. Il souhaite que la Fed porte son principal taux directeur à plus de 3% d’ici à la fin de l’année, contre une fourchette de 0,25%-0,5% actuellement, ce qui correspondrait à des hausses de taux de 50 points de base lors de chacune des prochaines réunions.
La Banque du Japon (BoJ) a maintenu vendredi ses mesures de soutien à l'économie et prévenu que la crise ukrainienne créait de nouveaux risques susceptibles de compromettre une reprise encore fragile, marquant sa différence avec les autres grandes banques centrales (hormis la Banque de Chine) qui ont initié leur normalisation monétaire.
La banque centrale russe a maintenu, comme attendu, son taux directeur à 20% vendredi mais mis en garde contre une hausse de l’inflation et une contraction économique. Elle avait relevé d’urgence ce taux le 28 février de 10,5 points, lorsque le rouble s’est effondré après les sanctions occidentales consécutives à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, afin de soutenir la stabilité financière.
Le taux de chômage au Royaume-Uni a diminué de 0,2 point de pourcentage à 3,9% au cours des trois mois précédant janvier 2022, un plus bas en deux ans qui se trouvait même inférieur aux attentes du marché de 4%, alors que le marché du travail continuait de se redresser selon les données de l’Office for national statistics (ONS) publiées mardi. Dans le même temps, la croissance de la rémunération totale moyenne a atteint +4,8% avec primes et +3,8% hors primes sur les trois mois de novembre 2021 à janvier 2022. Mais du fait de l’inflation de 4,9% en janvier (5,5% en format CPI), la croissance des salaires réels était de seulement +0,1% avec primes et -1% hors prime.
Le taux de chômage au Royaume-Uni a diminué de 0,2 point de pourcentage à 3,9% au cours des trois mois précédant janvier 2022, un plus bas en deux ans qui se trouvait même inférieur aux attentes du marché de 4%, alors que le marché du travail continuait de se redresser selon les données de l’Office for national statistics (ONS) publiées mardi.
Le rendement du Bund allemand a atteint 0,36% lundi matin, soit un plus haut depuis décembre 2018. L’appétit pour le risque est revenu avant un nouveau cycle de pourparlers en vue d’un cessez-le-feu entre la Russie et l’Ukraine, ainsi que les réunions des banques centrales américaine et britannique cette semaine. A 12h, les indices actions gagnaient 1,7% pour le CAC 40, 2,65% pour le Dax, 2% pour le FTSE MIB, et 1,26% pour l’Euro Stoxx 600 – le Nikkei japonais a également clôturé en hausse de +0,6%, à la différence des indices chinois (-2,60% à -3%) à cause dela recrudescence du Covid en Chine.
La Banque centrale européenne (BCE) a révisé jeudi le calendrier de ses achats nets d’actifs afin de tenir compte d’une inflation élevée et qui risque encore d’accélérer en raison de la guerre en Ukraine. L’institution a par ailleurs laissé ses taux d’intérêt inchangés.